21
novembre
2022
au mardi 22 novembre 2022
WHAT IS A GOOD SERIES ?
21 et 22 novembre 2022
Lundi 21 novembre 2022
- 9h15-9h30 : accueil et présentation
Thibaut de Saint Maurice, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Sandra Laugier, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
- 9h30-10h30 : Écrire et présenter une bonne série
Présidence Thibaut de Saint Maurice
Sophie Goudjil, Université Paris 8 Vincennes–Saint-Denis
« Genèse d’une bonne série : imbrication des enjeux économiques et créatifs »
Helene Laurichesse, Université Toulouse 2 Jean-Jaurès
« Qu’est-ce qu’un « bon » projet de série sur les marchés audiovisuels ? La montée en puissance du pitch en tant qu’outil de sélection »
- 10h30-10h45 : pause
- 10h45 – 12h15 : La réception d’une bonne série
Présidence : Clément Combes, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Hervé Glévarec, CNRS
« La qualité contre la légitimité. Les séries au-delà de la fiction »
Lucile Coquelin, Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis
« Black Mirror : une référence qu’on ne présente plus »
Sylvie Allouche, UCLy/Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
« L’expérience des séries comme exploration de soi »
- 14h-15h00 : Belief and Realism as Criteria of a Good Series
Chair : Tatsiana Zhurauliova, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Ioanna Vovou, Université d’Athènes Panteion, Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle
“The ‘Lifeworld’ Criterion in Fiction : The Case of Chernobyl”
Grégoire Halbout, Université de Tours,
“Is a ’Good Series’ the One that Makes You See What You Believe in ?”
- 15h00-15h15 : pause
- 15h15-16h15 : Keynote
Piergiorgio Donatelli, Sapienza Università di Roma
« TV series, moral education and moralism »
- 16h15-17h00 : discussion – Que dire pour apprécier une série ?
Alexandre Gefen, CNRS
Thibaut de Saint Maurice
Sandra Laugier
Mardi 22 novembre 2022
- 9h15-10h45 : Bonnes séries en tous genres
Présidence : Sylvie Allouche
Audrey Haensler, Université Montpellier 3 Paul Valéry
« Qu’est-ce qu’une bonne série lesbienne ? Réflexions sur la récente vague d’annulation de séries lesbiennes »
Théo Touret : Université d’Amiens
“Super-héros, à la croisée des genres »
Sandra Laugier
« Le genre du remariage dans les séries »
- 10h45-11h00 : pause
- 11h00-12h00 : Éthique de la bonne série
Présidence : Thibaut de Saint Maurice
Brad Tabas, ENSTA Bretagne
« T.V. Night ! Family Shows and the Future »
Isabelle Casta, Université d’ Artois
« Always the Shepherd...? Séries et rédemption : horizons lointains... »
- 14h-15h : Keynote
Hugo Clémot, Université Gustave Eiffel Paris-Est Marne la Vallée,
« Une série télévisée de qualité »
- 15h-16h30 : Table ronde : Entre prescription et évaluation, quelle critique pour les séries ?
Thomas Sotinel, Le Monde
Charlotte Blum, Le cercle séries, Canal +
Pierre Langlais, Télérama
Thibaut de Saint Maurice
Modération : Sandra Laugier
- 16h30 : Conclusions
22
novembre
2022
Séminaire organisé par Céline Rosselin-Bareille et Caroline Moricot
CETCOPRA, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
celine.rosselin-bareille@univ-orleans.fr // caroline.moricot@univ-paris1.fr
Protéger les corps en les harnachant et malgré tout les immerger dans des mondes hostiles pour qu’ils y produisent une action relève d’une prise de risque socialement consentie et procède de la mise en équation du rapport, variable dans l’histoire, qu’une société entretient avec le risque, le sacrifice. Soucieuses de prolonger nos réflexions partagées autour de nos terrain respectifs –auprès des scaphandriers travaux publics et des pilotes de chasse –, nous nous proposons, dans ce séminaire, de travailler sur les environnements qui n’accueillent des êtres humains qu’au prix d’adaptations bio-psycho-sociales et techniques fortes.
Équiper les corps permet le franchissement de ses capacités naturelles : respirer sous l’eau, voler dans les airs, aller au front des incendies, intervenir en milieux radioactifs ou en milieux contaminés par la maladie. Ce couplage aux objets techniques constitué de l’équipement conduit à la transformation des sujets et se double, en retour, d’un nécessaire apprentissage de la technique par le corps, c’est-à-dire de l’acquisition d’une « technique du corps » qui constitue un voyage intérieur aux confins de ses propres limites physiques. Ces limites ne sont pas stabilisées, mais variables d’un individu à l’autre et variables pour un même individu selon sa condition du jour ; il faut donc savoir les évaluer à chaque occurrence. Être au plus près de ses limites, c’est accomplir une belle performance ; les franchir, c’est mourir ou tout du moins se mettre en grand danger. Cet apprentissage est plus ou moins long et plus ou moins difficile selon les professions ou contextes d’intervention ; il se réalise de toute façon graduellement en école de formation, sur le tas, au sein de collectifs qui participent à imprimer dans le corps de chacun de ses membres ses habitudes, ses recettes, ses pratiques et ses représentations (du beau, du remarquable, du courageux, du dangereux, du menaçant).
Les environnements hostiles offrent ainsi un verre grossissant intéressant pour analyser les façons dont les techniques et les gestes sur les matières, comme le harnachement des corps, articulent le vital et le social, pour observer les couplages et découplages entre sujets, objets et environnement.
Nous avons identifié trois pistes comme autant d’invitations à s’approprier la thématique : l’expérience de l’hostilité des environnements dans lesquels évoluent les sujets concernés ; celle des sensations dans les processus de couplage-découplage avec les objets et les environnements ; celle, enfin, des limites de l’humain et de la technique comme possibilité de questionner ce que les collègues géographes, nomment l’écoumène. Nous pourrons nous
interroger ainsi : quel équipement pour quelle hostilité ? quel harnachement bien souvent au service d’une entité supérieure (l’employeur, la mission, le collectif) ? quel camouflage pour « se glisser » dans l’hostilité ? quels engagements, apprentissages et techniques du corps sont mobilisés dans l’expérience de l’immersion dans un milieu hostile ? quelles expériences sensorielles (pas uniquement visuelles ou tactiles) du harnachement, du confinement ? dans quelle mesure l’articulation aux objets en situation d’hostilité produit-elle un monde viable, même si ça n’est que temporaire et fragile, et forme un sujet particulièrement construit pour ce monde-là ? Qu’est-ce que cela fait de s’immerger dans des espaces hostiles ? Y-a-t-il création d’une disposition sensible à l’environnement concerné ? Comment ces expériences alimententelles la question de la terrestrialité des êtres humains ?
22 novembre 2022
Invitée : Sophie Houdart, directrice de recherche au CNRS, Laboratoire d’Ethnologie et de Sociologie Comparative. Spécialisée sur le Japon, elle a réalisé plusieurs enquêtes sur le thème de la création et de l’innovation, dans les champs des sciences, de l’art ou de l’architecture et travaille aujourd’hui sur la vie après la catastrophe de Fukushima.
Titre : « Stuck in my car »
Résumé : Quelques années seulement après la triple catastrophe qui frappait le nord-est du Japon en mars 2011, la Route 6, qui longe la côte du Pacifique, relie la ville de Sendai et la capitale, et incidemment passe à proximité des deux centrales nucléaires accidentées, réouvrait à la circulation. L’emprunter impliquait cependant un certain nombre de contraintes : impossible de s’arrêter ni sortir de son véhicule ni même prendre aucune route adjacente, durant les 20kms de ce qui portait alors le nom de « Zone de retour difficile ». Il s’agira ici de revenir sur l’expérience qu’a constitué cette traversée, pour tenter de qualifier ce qui arrive à un territoire et à ceux et celles qui le pratiquent après qu’un tel événement ait eu lieu.
Le séminaire est ouvert à tou.te.s et il n’est pas nécessaire de s’inscrire pour y assister
22
novembre
2022
Quelles furent les grandes caractéristiques de l’art européen au XVIe siècle ?
Comment a-t-il évolué au gré de la diffusion à travers l’Europe de l’humanisme et de la redécouverte de l’Antiquité d’une part, de la Réforme et de la Contre Réforme d’autre part ?
À partir de quels foyers, comment et jusqu’où cet art de la Renaissance s’est-il propagé à travers l’Europe ? Et quelles en furent les grandes nouveautés qui marquèrent la rupture avec l’esthétique du Moyen-Âge ?
L’Association des Historiens a sollicité les plus éminents historiens de l’art pour répondre à ces questions.
Ce cycle accompagne et complète le Cycle du lundi que l’Association consacre en 2022/23 à l’anatomie de l’Europe de la Renaissance.
En accueillant en son sein des conférences ouvertes à un large public, l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne veut contribuer à une meilleure diffusion du savoir et de la recherche scientifiques.
Mardi 4 octobre à 18 h
Conf. 1 / Les prémices de la Renaissance en Italie : Florence, architecture, peinture, sculpture
Par Anne-Laure Imbert, maître de conférences à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Mardi 11 octobre à 18 h
Conf. 2 / Les prémices de la Renaissance en Flandre : la peinture flamande au XVe siècle
Par Christian Heck, professeur émérite à l’université de Lille, membre honoraire de l’Institut universitaire de France
Mardi 8 novembre à 18 h
Conf. 3 / Circulations et échanges artistiques entre l’Italie et les pays nordiques aux XVe et XVIe siècles
Par Thomas Bohl, conservateur au musée du Louvre
- Mardi 15 novembre à 18 h
Conf. 4 / La France entre l’Italie et la Flandre au XVIe siècle
Par Luisa Capodieci, maître de conférences HDR à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
- Mardi 22 novembre à 18 h
Conf. 5 / L’architecture Renaissance en Italie : de Brunelleschi à Palladio
Par Sabine Frommel, directeur d’études à l’EPHE
- Mardi 6 décembre à 18 h
Conf. 6 / Le rapport à l’antique : peinture, sculpture et arts décoratifs
Par Julie Rohou, conservateur du patrimoine au musée national de la Renaissance
- Mardi 10 janvier 2023 à 18 h
Conf. 7 / La représentation du corps : le corps peint et ses vicissitudes
Par Nadeije Laneyrie-Dagen, professeure à l’ENS
- Mardi 24 janvier à 18 h
Conf. 8 / Le portrait
Par Vincent Delieuvin, conservateur en chef au musée du Louvre
- Mardi 7 février à 18 h
Conf. 9 / La naissance du paysage
Par Michel Weemans, professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
- Mardi 14 février à 18 h
Conf. 10 / L’architecture Renaissance en Europe
Par Yves Pauwels, professeur émérite à l’université de Tours
- Mardi 7 mars à 18 h
Conf. 11 / L’âge d’or de la peinture allemande, entre Renaissance et Réforme : Dürer, Cranach, Holbein
Par Frank Muller, professeur émérite à l’université de Strasbourg
- Mardi 21 mars à 18 h
Conf. 12 / Titien, Le Tintoret, Véronèse : l’âge d’or de l’école vénitienne
Par Michel Hochmann, directeur d’études à l’EPHE
- Mardi 4 avril à 18 h
Conf. 13 / La peinture religieuse au XVIe siècle : de Raphaël à Michel-Ange
Par Philippe Morel, professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
- Mardi 18 avril à 18 h
Conf. 14 / La sculpture religieuse au siècle des Réformes
Par Anne Lepoittevin, maître de conférences à la faculté des lettres de Sorbonne Université
- Mardi 9 mai à 18 h
Conf. 15 / L’essor de la sculpture en bronze
Par Philippe Sénéchal, professeur à l’université de Picardie Jules-Verne
- Mardi 23 mai à 18 h
Conf. 16 / Les grands décors
Par Thierry Crépin-Leblond, conservateur général du patrimoine, directeur du musée de la Renaissance