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Rhétoriques du pouvoir en Allemagne au XXe siècle

Par Odile Schneider-Mizony : Professeure des universités - Université de Strasbourg
Publié par Marie Laure Durand le 31/10/2011
L’article confronte la LTI, du latin Lingua tertii imperii ou langue du IIIe Reich, telle que l’a nommée Viktor Klemperer, et la langue de bois utilisée par le régime communiste de la RDA, parfois appelée Lingua quarti imperii (LQI). Du point de vue sémiotique, lexical et grammatical, les écarts sont manifestes. Les deux formes de rhétorique totalitaire se rejoignent cependant, dans un contexte de mainmise sur la sphère publique, par la dépersonnalisation et le figement de la langue. Face à l’une comme à l’autre, le comique fait figure de contre-pouvoir salutaire.


LTI, rhétorique de l’Allemagne nazie
LQI, langue officielle en RDAPoints communs de ces deux rhétoriques totalitaires

  1. Le contrôle public
  2. La dépersonnalisation langagière
  3. Le figement

Différences entre LTI et LQI

  1. Irrationnel versus rationnel
  2. Des degrés différents de contrainte
  3. Populisme versus formalité

Le contre-pouvoir du comique sous LTI et LQILe pouvoir des rhétoriques totalitairesNotesBibliographieTexte 1 : Goebbels Rede im Berliner SportpalastTexte 2 : Rede auf dem XI. Parteitag der SED