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Philosophie Académie de Créteil
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Musique et philosophie

Philosophie et musique

Banques de musique

  • Eduthèque Philarmonique S’inscrire sur Eduthèque avec son courriel professionnel et un mot de passe pour bénéficier de ressources en ligne pour les enseignants.
  • International Music Store Project
    Ce site open source alimenté par ses utilisateurs rassemble plus de 100.000 partitions de 6000 compositeurs de musique classique au format PDF. Des interprètes de musique classique proposent leurs enregistrement sous licence « Creative Commons ». Le portail de l’IMSLP regroupe :
    La Petrucci Music Library, banque de données qui propose la recherche par compositeur, genre musical, époque, type d’instrument ou par clavier musical (permet d’identifier une partition en jouant quelques notes de sa mélodie).
    Le blog musical IMSLP Journal
  • National Jukebox Plateforme musicale en ligne de la Bibliothèque du Congrès qui permet d’écouter gratuitement en streaming des titres enregistrés par plusieurs labels américains entre 1901 et 1925 (Victor Talking Machine Company, Colombia...).
    Les enregistrements acoustiques en 78 tours couvrent tous les genres : jazz, blues, folk, gospel, pop, sketches du début du 20e siècle. La numérisation des titres a été effectuée courant 2010 au sein du Packard Campus, le département de la conservation audiovisuelle de la Bibliothèque du Congrès.
  • Kunstfinder
    Portail unique pour le théâtre, le cinéma, la musique, les arts, les événements culturels et la littérature, permettant d’accéder, grâce à une arborescence fine, à des listes exhaustives de liens relevant de l’aire germanophone.
  • Marc-Antoine Charpentier, musicien du Baroque
    La vie et l’oeuvre de Marc-Antoine Charpentier, musicien baroque, avec documents et reproductions à l’appui
    Intérêt particulier : La liste des oeuvres, la discographie, une bibliographie de M.A Charpentier,et le catalogue des éditions modernes des oeuvres du musicien sont téléchargeables en format PDF ou RTF

Quelques compositions musicales à écouter (source Gallica-BNF)

  • Georg Friedrich Haendel
    Alcina, extrait / Orchestre de la Société des concerts du Conservatoire sous la direction de Félix Weingartner 1930
    Alcina, extrait 1929 New York Philarmonic orchestra
  • Giovanni Battista Pergolèse
    STABAT MATER pour voix de femmes, orgue et orch. à cordes / Giovanni Battista Pergolese ; Thérésa Stich-Randall (soprano) ; Elisabeth Hoengen (alto) ; Anton Heiller (orgue) ; le Akademiekammerchor de Vienne, Orchestre de l’Opéra de Vienne, dir. Mario Rossi —1960

Opéra et philososphie

Avec son essai, Monteverdi et Wagner, penser l’opéra, Olivier Lexa dessine une philosophie de l’opéra.

  • La Tétralogie de Wagner est loin de se limiter à la célèbre chevauchée des Walkyries, souvent reprise au cinéma ou à la télévision. Fréquemment appelée L’Anneau du Nibelung ou le Ring, cette œuvre vertigineuse est imprégnée de légendes germaniques et s’inspire de traditions antiques
    France Musique

Textes de réflexion philosophique sur la musique

  • Deux livres d’Hugues Dufourt parus aux éditions Delatour :
    La musique spectrale, une révolution épistémologique
    Musique, pouvoir, écriture
    Hugues Dufourt est l’un des compositeurs français les plus joués dans le monde, et un excellent philosophe (il a notammé participé au jury de l’Agrégation, enseigné à l’université de Lyon et fut chercheur au CNRS), auteur de plusieurs ouvrages de références sur la pensée de la musique.
  • Fétis François Joseph (1784-1871) Philosophie de la musique
    Dans « Revue musicale » (52, VIIIe année), dimanche 28 décembre 1834, p.409-411
  • Un article en ligne sur une dimension plus contemporaine : Philosophie de la musique contemporaine. Dialectique du son. Contribution à la recherche
    Voya TONCITCH, Essai publié dans Revue de l’Université d’Ottawa, vol. 45,n ° 2, avril-juin 1975.
    "La dialectique du son" est incorporée dans l’essai intitulé "Impressions sur impressionnisme", publié dans Anuario musical, vol. XXXVI, 1981, Instituto español de musicología / Consejo superior de investigaciones científicas, Barcelona, 1982)
  • Plutarque De la musique source Gallica BNF
    édition critique et explicative, par Henri Weil,... et Th. Reinach,...
    Plutarque (0046 ?-0120 ?)
    Weil, Henri (1818-1909)
    Éditeur : E. Leroux (Paris)
    Date d’édition : 1900
    Contributeur : Reinach, Théodore (1860-1928). Éditeur scientifique
  • Paul Hindemith : Comprendre la musique selon la Nature Étude de l’ouvrage Unterweisung im Tonsatz : Theoretischer Teil (The Craft Of Musical Composition, Book One : Theory) Anne-Lise Assada
    Licence 3 de Philosophie, Université de Nantes, 2012-2013 sous la direction de Patrick Lang.
    "L’ouvrage est divisé en six sections, qui mettent en place un système d’analyse musicale neuf, redéfinissant le matériau musical autant que les règles d’un tel système, afin donc de pouvoir analyser tout type de musique (et en particulier les nouvelles formes musicales de son époque). Il faut garder à l’esprit que HINDEMITH n’est pas philosophe, que lorsqu’il parle théoriquement de la musique, il en parle souvent en tant qu’enseignant-compositeur. Ainsi, nous nous intéresserons plus précisément aux aspects théoriques de l’œuvre, à la méthode qu’emploie l’auteur, à son approche de la musique qui est une sorte de sœur jumelle plus pratique de la phénoménologie de la musique, bien que ce livre soit aussi extrêmement riche sur un autre plan, celui qui intéresse l’apprenti compositeur ou le musicien, qui n’ont parfois que faire de l’approfondissement des considérations théoriques." (extrait)

Université de Nantes Licence 3 de philosophie Année universitaire : 2012‐2013

  • Etude des articles de Hans MERSMANN, Helmuth PLESSNER et Gustav BECKING
    Travail présenté par Charline LOIRAT dans le cadre d’un séminaire de phénoménologie de la musique sous la direction de Patrick LANG.
    "Lors d’un colloque en 1925 à Berlin, il y eut des conférences « sur la phénoménologie de la musique » (Zur Phänomenologie der Musik) et celles-ci ont été retranscrites dans une revue qui se nommait Revue d’esthétique et de science générale des arts (Zeitschrift für Ästhetik und allgemeine Kunstwissenschaft). Nous allons étudier trois articles issus de trois conférences qui ont eu lieu lors de ce colloque. Le premier sera celui de MERSMANN, le deuxième celui de PLESSNER et le dernier celui de BECKING
    Matthieu Choquet Durée interne et problème du toi : une phénoménologie de l’art lyrique " (extrait)
  • Alfred SCHÜTZ, Écrits sur la musique 1924-1956, « Le sens d’une forme d’art (la musique) »
    Séminaire de Phénoménologie de la musique, dirigé par Patrick Lang
    Licence 3 semestre 2 2013 Département de Philosophie UFR Lettres et langages de l’Université de Nantes.
    "La lecture, entre autres, des Leçons pour une phénoménologie de la conscience intime du temps de Husserl a laissé germer dans de nombreux esprits l’idée d’une possible phénoménologie de la musique. Schütz fait partie de ces philosophes et
    musiciens qui ont vu dans la phénoménologie husserlienne l’opportunité de saisir la musique d’un point de vue nouveau, l’occasion d’en établir une nouvelle compréhension, de décider de nouveaux critères, de nouvelles exigences, de mieux satisfaire la demande d’explication du phénomène musical qui se heurte sans cesse aux obstacles de sa complexité artistique : la musique est un art qu’on écoute, qui nous évoque des choses, des émotions, sans jamais véritablement dépeindre quoi que ce soit d’objectivement identifiable ; elle n’est ni tout à fait représentation, ni tout à fait créée ex nihilo. La musique relève d’une rigueur et d’une technicité poussées mais pour autant ne se laisse pas réduire à ses principes techniques" ’extrait

Université de Nantes Licence 3 de Philosophie 2012 – 2013

  • PEYRARD Vincent Étude des Fragments pour une phénoménologie de la musique Dans le recueil Écrits sur la musique d’Alfred Schütz
    "Dans un premier temps, Schütz va mettre en rapport la musique avec différentes techniques et arts. Le but de cette démarche est de montrer que la musique est un contexte de sens qui possède un statut particulier puisqu’il ne se réfère pas à un schème conceptuel. En procédant à une analyse rapide de ce qu’est le langage, on établit qu’un univers de discours s’organise et que « chaque unité de cet univers se réfère, si elle a du sens, au schème conceptuel de référence par lequel nous interprétons le monde2 ». Comprendre cela permet de comprendre que la musique est un contexte de sens qui ne se réfère pas à un schème conceptuel, « pas plus, à strictement parler, qu’aux objets du monde dans lequel nous vivons, à leurs propriétés et à leurs fonctions3 ». Contrairement au langage, la musique n’a donc pas de fonction représentative" (extrait)

Université de Nantes Année universitaire 2012-2013

  • Sergiu Celibidache : La musique n’est rien par Samy Rupin.
    Licence de philosophie Philosophie de la musique Sous la direction de Patrick Lang
    La pensée de Celibidache se fonde sur la phénoménologie de Husserl mais prend aussi quelques distances vis-à-vis de celle-ci comme nous le verrons, et cela sous l’influence notamment de sa pratique du zen et du yoga. Celibidache cherchait (que ce soit en tant qu’enseignant ou chef d’orchestre) à travers son travail à dépasser la crise (toujours actuelle) que rencontre la musique depuis plus d’un siècle ; crise qui, comme nous le verrons, résidait avant tout dans la pratique de ce que nous appelons généralement « musique » et donc dans l’état d’esprit même des compositeurs et musiciens contemporains. Il dénonçait entre autres la notion d’interprétation, l’amplification, l’enregistrement, la technique pour la technique et la beauté, comme étant impropres à la musique. L’erreur selon lui, comme pour tous les phénoménologues de la musique, est l’absence totale de considération des effets du son sur la conscience." (extrait)
  • Égalité et amour à la fin des Noces de Figaro : constituer les émotions démocratiques par Martha Nussbaum (Chicago) 6 juin 2009
    (Conférence organisée en collaboration avec l’université d’Amiens.)
    À partir d’analyses textuelles et musicales de plusieurs airs de l’opéra de Mozart (l’air du Comte, le premier air de Figaro, le duo de Suzanne et de la Comtesse), Martha Nussbaum en propose une lecture basée sur l’approche des genres et souligne le changement de régime des émotions entre les couples masculins (Figaro, le Comte) et féminins (Suzanne, la Comtesse) : aux mots d’ordre d’honneur, de possession et de hiérarchie des premiers répondent les mélodies légères, fraternelles et égalitaires des secondes. Par la victoire des femmes, qui est aussi une victoire de l’amour, cet opéra de 1786 annonce le changement de régime prochain. Le personnage de Chérubin, homme élevé parmi les femmes et chantre de l’amour, serait l’incarnation d’une nouvelle masculinité, propre à un régime réciproque et égalitaire.
    Répondantes par ordre de prise de parole :
  • Monique Canto-Sperber, directrice de l’ENS, spécialiste de philosophie morale et de philosophie grecque, qui a dirigé le Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale (PUF, 1996–2004) et est notamment l’auteur de L’inquiétude morale et la Vie humaine (PUF, 2001), Le Bien, la Guerre et la Terreur (Plon, 2005) et Que peut l’éthique face à l’homme qui vient ? (Textuel, 2008).
  • Sandra Laugier, professeur à l’université d’Amiens, spécialiste de philosophie américaine et de philosophie morale, qui a notamment co-dirigé un ouvrage collectif sur l’autonomie en philosophie contemporaine (Penser l’autonomie, PUF, 2008) et Éthique, littérature, vie humaine (PUF, 2006). Elle a également contribué à introduire les problématiques du care en France.
  • Catherine Larrère, professeur à l’université Paris I, spécialiste de philosophie morale et politique, de Montesquieu et des éthiques et politiques de l’environnement, qui a notamment publié une édition des Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence de Montesquieu (Gallimard, 2008), Trois essais sur l’éthique économique et sociale (Quae, 2001) et Du bon usage de la nature : Pour une philosophie de l’environnement (Aubier, 1998).
  • Frith Simon, Retour sur l’esthétique de la musique pop, Rue Descartes 2/ 2008 (n° 60)
    DOI : 10.3917/rdes.060.0063

Le présent numéro est issu d’un séminaire intitulé « L’instrument de musique. Approches ontologiques et esthétiques », tenu durant les années 2008-2009 et 2009-2010 dans le cadre de l’UMR 8163, « Savoirs, Textes, Langage », et animé par Bernard Sève. Étudié par les physiciens, les musicologues, les historiens des arts et des techniques, l’instrument de musique est largement négligé par les philosophes de l’art. Les dix études ici réunies sont dues à des chercheurs dont les travaux s’inscrivent dans des champs disciplinaires assez différents, mais elles sont toutes marquées par le souci de penser philosophiquement l’instrument de musique. Dans leurs convergences comme dans leurs désaccords, ces études témoignent de la pertinence et de la fécondité d’une recherche interdisciplinaire consacrée à l’instrument de musique.

Francis Wolff Pourquoi la musique 88 morceaux de musique analysés

L’hétérophonie comme formalisation musicale d’un peuple ? par François Nicolas
(Journée Musique et Politique – Ircam, 21 octobre 2017)

  • Adorno, E.T.W, Philosophie de la nouvelle musique 1962 Gallimard
  • Badiou, Alain, Cinq leçons sur le "cas" Wagner Nous, MMX, Caen, 2010
  • Cernuschi Alain Penser la musique dans l’encyclopédie, Honoré Champion, 2000
  • Charrak, André, Musique et philosophie à l’âge classique, Paris, 1998
  • Descartes, Abrégé de musique, trad Frédéric de Buzon, PUF, Epiméthée, 2012
    en ligne : Abrégé de musique
  • Dufourt Hugues, Mathésis et subjectivité, "des conditions historiques de possibilité de la musique occidentale, principes de la musique 1" Ed Musicales de France, coll Répercussions, 2007
  • Pouivet Roger L’ontologie de l’oeuvre d’art, Vrin, 2010
  • Sève Bernard, L’Altération musicale, Paris, Editions du Seuil, 2003
  • Soulez Antonia, Wittgenstein et la musique, Delatour- France, Sampzon,2012
    Pierrot lunaire de Schoenberg
  • concerts en ligne de l’IRCAM

Réflexions philosophiques en vidéo

Les séminaires « Mathématiques, musique et philosophie » Journée Wittgenstein et la musique 2013 :

Revues

C’est pour enrichir le paysage intellectuel européen d’une nouvelle revue musicale que Filigrane est née. Filigrane se consacre à la musique considérée comme un champ de forces où s’élabore le sens, une activité métaphorique où l’homme emploie ses facultés à construire tant le monde que lui-même. Les sciences humaines y croisent donc naturellement la singularité de l’art : une pensée en acte, non discursive, une pensée de l’expérience humaine, médiatisée par l’invention et la disposition d’un matériau dans le temps et dans l’espace. Filigrane souhaite aborder sans esquive les thèmes difficiles et épineux (politiques, sociaux, spirituels et intellectuels...) que rencontre la musique et, de ce fait, associe à ses réflexions des chercheurs de toutes disciplines (philosophes, psychologues, anthropologues, sociologues, historiens…) aussi bien que des artistes qui témoigneront de leur expérience. Penser le sens, l’inscription et la diversité des formes musicales au sein de sociétés confrontées, à l’aube du XXIe siècle, à une métamorphose sans précédent, telle est la responsabilité qu’intellectuels et artistes, ensemble, doivent assumer pleinement. Et il importe que cette réflexion soit critique. Filigrane souhaite accueillir et favoriser les débats au sein de la communauté universitaire et artistique, renforcer les échanges entre les diverses approches de la musique et élargir la notion même de musicologie.