GRANDS MOMENTS D’ÉLOQUENCE PARLEMENTAIRE
Révolution française
- Sieyès, Mirabeau, Bergasse (15, 16 et 17 juin 1789) : Le tiers état se constitue en Assemblée nationale
- Le roi et le comte de Mirabeau (23 juin 1789) : Résistance de l’Assemblée nationale à la volonté du roi
- Barnave, Mirabeau (16 juillet 1789) : Débat sur la responsabilité ministérielle
- Comte de Castellane, Barnave, Malouet (1er août 1789) : Discours sur la Déclaration des droits de l’homme et du Citoyen
- Target, Noailles, Aiguillon (nuit du 4 août 1789) : Abolition des droits féodaux
- Robespierre (1790) : Le marc d’argent
- Mirabeau (1790) : Éloge funèbre de Benjamin Franklin
- Mirabeau (1790) : Le drapeau tricolore
- Barnave (1791) : L’inviolabilité royale, la séparation des pouvoirs et la terminaison de la Révolution française
- Robespierre (1791) : Le suffrage universel
- Condorcet (1792) : L’organisation générale de l’instruction publique
- Danton (1792) : « De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace »
- Robespierre (1793) : Gouverner la République
- Saint-Just (1793) : L’art militaire de la Nation et la bureaucratie
- L’abbé Grégoire (1794) : Rapport sur les destructions opérées par le Vandalisme et les moyens de le réprimer
- L’abbé Grégoire (1794) : L’unité de langue
- Robespierre (1794) : ultime discours (séance du 8 thermidor)
- Boissy d’Anglas (1795) : Liberté des cultes
Restauration
- François-René de Chateaubriand (1823) : « La réconciliation complète des Français s’achèvera sous la tente »
- François Guizot (1830) : « L’esprit d’insurrection est un esprit radicalement contraire à la liberté »
Monarchie de Juillet
- Odilon Barrot (1831) : « L’élément démocratique »
- Alphonse de Lamartine (1838) : « La peine de mort d’une part ne réprime ou ne prévient pas le meurtre, et de l’autre part accroît les dangers de la société en entretenant la férocité des moeurs »
- Alphonse de Lamartine (1838) : L’étatisation des chemins de fer
- Dominique Arago (1840) : Le droit de vote au rang des droits naturels
- Alexis de Tocqueville (1848) : « Je crois que nous nous endormons sur un volcan »
Révolution de 1848 et Deuxième République
- Hippolyte Detours : L’inviolabilité du suffrage universel
- Louis Blanc : La création d’un ministère du progrès et du travail
- Paul Rabuan : L’abolition complète de la peine de mort
- Alphonse de Lamartine : Le droit au travail
- Alphonse de Lamartine : L’élection du Président de la République au suffrage universel
- Victor Hugo : La liberté de la presse
- Victor Hugo : L’abolition de la peine de mort
- Agricol Perdiguier : Le maintien de la limitation des horaires de travail
- Pierre-Joseph Proudhon : « Ou la propriété emportera la République, ou la République emportera la propriété »
- Pierre Leroux : Limiter la durée journalière de travail
- Ledru-Rollin : Le droit au travail
- Victor Hugo (1849) : « Détruire la misère »
- Victor Hugo (1850) : Le suffrage universel
Jean Jaurès à la tribune
René Rousseau-Decelle, début du XXe siècle
© Assemblée nationale
Troisième République
- Léon Gambetta (1870) : Contre le plébiscite
- Victor Hugo (1871) : Contre l’invalidation de Garibaldi
- Léon Gambetta (1880) : « Il n’y a qu’une France et qu’une République »
- Paul Bert (1880) : Le principe de laïcité appliqué à l’enseignement primaire obligatoire
- Albert de Mun (1884) : La nécessité de la loi sociale
- Jules Ferry (1885) : Les fondements de la politique coloniale
- Georges Clemenceau (1885) : La colonisation est-elle un devoir de civilisation ?
- Jules Ferry (1889) : L’école laïque
- Georges Clemenceau (1891) : « La Révolution est un bloc »
- Georges Clemenceau (1891) : « Il y a quelque part, sur le pavé de Fourmies, une tache de sang innocent qu’il faut laver à tout prix ! »
- Jean Jaurès (1893) : L’émancipation sociale des travailleurs
- Jean Jaurès (1905) : « C’est dans le prolétariat que le verbe de la France se fait chair »
- Aristide Briand (1905) : Présentation du projet de séparation des Églises et de l’État
- René Viviani (1906) : La création d’un ministère du travail
- Francis de Pressensé (1906) : Réintégration du capitaine Dreyfus et du colonel Picquart
- Marcel Sembat (1912) : « La liberté d’être cubiste »
- Jean Jaurès (1913) : Contre la loi des trois ans
- Georges Clemenceau (1918) : « Je fais la guerre »
- Édouard Herriot (1924) : Le programme du Gouvernement républicain
- Léon Blum (1936) : « Nous sommes un Gouvernement de Front populaire »
Assemblée consultative provisoire
Première Assemblée constituante
- Général de Gaulle (1945) : Présentation du Gouvernement d’unité nationale
- Général de Gaulle (1945) : Déclarations à l’Assemblée constituante (débat sur les crédits de la défense nationale)
Quatrième République
- René Capitant (1947) : Il faut retourner à l’électeur et le consulter avec une loi électorale nouvelle, comportant un scrutin majoritaire
- Pierre Mendès France (1951) : « Pour une solution négociée en Indochine »
- Pierre-Henri Teitgen (1952) : Réponses aux attaques de Charles Maurras contre la Résistance
- Pierre Mendès France (1953) : « Gouverner c’est choisir »
- Pierre Mendès France (1954) : Cessation des hostilités en Indochine
- Léopold Sédar Senghor (1957) : « Je vous dis que la France est un arbre vivant »
- Maurice Faure (1957) : Ratification des traités de Rome
- Général de Gaulle (1958) : Discours d’investiture
- François Mitterrand (1958) : Réponse au discours d’investiture du général de Gaulle
Cinquième République
- Michel Debré (1959) : Les principes des nouvelles institutions
- Michel Debré (1959) : L’aide à l’enseignement privé
- Paul Reynaud, Georges Pompidou (1962) : Débat de censure
- André Malraux (1966) : Présentation du budget de la culture à l’Assemblée nationale
- André Malraux (1966) : La création des Paravents de Jean Genet à l’Odéon - Théâtre de France
- Jacques Chaban-Delmas (1969) : « La nouvelle société »
- Robert Badinter (1981) : « L’abolition de la peine de mort »
- Jack Lang (1981) : « Un ministère de la culture, pour quoi faire ? »
- Philippe Séguin (1992) : « Oui, nous voulons l’Europe, mais debout »