La philosophie dans l’académie de CRETEIL
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Croire

Philippe FONTAINE, La croyance - Texte du cours - PDF

 La rationalité des croyances face au pluralisme Yann Schmitt 11/10/2014
Conférence de Yann Schmitt dans le cadre des Lundis de la philosophie. La rationalité des croyances face au pluralisme" qu’il résume en ces termes : "L’épistémologie des croyances religieuses s’interroge sur l’éventuelle rationalité des croy...

 "Les modulations du croire" par Maurice Godelier (Citéphilo 2017)

 Cours de Léon LOISEAU sur LA FORCE DES CROYANCES,
donné en visioconférence au lycée Jean-Pierre VERNANT de Sèvres le 07 mai 2015 :
texte

est à votre disposition en différé sur [le canal Dailymtion du Projet Europe, Éducation, École

Première partie : Analyse et discussion de l’argument de W. K. Clifford
Deuxième partie :L’argument pascalien "du pari" et objections de Wiliam James
Troisième partie : quelques textes de DESCARTES,
extraits du Discours de la méthode et des Méditations métaphysiques

 SOMMES-NOUS RESPONSABLES DE NOS CROYANCES ?
Les croyances ont des causes plutôt que des raisons, et beaucoup d’entres elles sont soumises à des déterminations sociales. Si la croyance n’est pas volontaire, comment pourrions-nous être responsables de nos croyances ? Peut-on reprocher à quelqu’un de croire des choses stupides ? Et pourtant on peut blâmer un individu pour ses croyances racistes ou pour ses opinions irrationnelles, et nombre de conceptions de la croyance religieuse en font des engagements volontaires. Depuis le fameux argument du pari de Pascal, on a également soutenu que les raisons pratiques de croire pouvaient, dans certains cas, l’emporter sur les raisons théoriques de croire. Y-a-t-il une "éthique de la croyance" au même sens qu’il y a une éthique tout court ?

Si nous voulons répondre à ces questions, il nous faut d’abord clarifier la psychologie de la croyance, et déterminer si elle relève de la part active ou de la part passive de notre esprit. Alors que l’action est soumise au contrôle, les croyances ne le sont pas. Il faut aussi réviser notre conception usuelle de la liberté dans la croyance. Celle-ci ne repose pas sur la liberté de la volonté ou le libre arbitre, et la raison pratique diffère de la raison théorique. Il ne s’ensuit pas qu’il n’y ait pas de liberté de croire, ni de responsabilité quant aux croyances. Nous devons à la fois renoncer à une conception purement déterministe et causaliste des croyances, du type de celles que défendent nombre d’anthropologues, de sociologues et de psychologues cognitifs, et à une conception purement volontariste.

 CROYANCES RELIGIEUSES ET CROYANCES POLITIQUES
Dans les sociétés modernes, la croyance religieuse a, depuis un siècle, changé de figure. Cette transformation s’est opérée de manière analogue et parallèle dans la sphère politique. Si bien que les rapports du croyant à l’institution religieuse peuvent éclaircir les relations entre la société et l’État. À l’origine de ces bouleversements se trouve une attitude consumériste de l’individu.
par Marcel Gauchet
Date de réalisation : 30 Novembre 2000
Durée du programme : 70 min

 LA CROYANCE RELIGIEUSE
Conférence de Paul Ricoeur : "La croyance religieuse"

 CROYANCES ET MESSIANISME
Le messianisme est une croyance dont la compréhension suppose d’en considérer l’origine, le développement, et l’actualité. Son origine historique est un rite d’onction, c’est-à-dire l’acte de verser de l’huile sur la tête du nouveau roi, attesté dans les sociétés du Proche-Orient antique, il y a 3000 ans. Il s’apparente aux libations d’huile en général. L’huile adoucit, protège, réchauffe, nourrit, éclaire. Le roi assure la paix, la paix civile, la prospérité, la civilisation, la culture, c’est-à-dire le bien du peuple qui lui confie le pouvoir.

Repris par les Hébreux ( I Samuel 2,35), ce rite est sublimé par le monothéisme : l’onction du roi d’Israël par le dieu d’Israëll ne concerne plus le seul bien d’un peuple particulier, mais, par la conservation du peuple de l’Alliance du Sinaï, la présence au monde d’un message de paix à toute l’humanité. C’est en ce sens que les prophètes bibliques l’ont compris, associant toujours l’espoir d’un nécessaire renouveau d’Israël, après ses désastres nationaux, avec l’exigence d’une paix mondiale et d’une unification fraternelle des hommes.

Cet esprit d’universalité, développé et cultivé depuis 2000 ans par le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam, non sans consonances avec nombre d’autres spiritualités, est sans doute aujourd’hui celui de la Charte des Nations-Unies.

Date de réalisation : 28 Novembre 2000
Durée du programme : 57 min

Auteur(s) : BIRMAN Claude