
Les oeuvres en ligne des auteurs au programme de terminale
Les auteurs du programme
Les programmes des voies générale et technologique disposent que :
L’étude d’œuvres de philosophes est inséparable de l’examen des notions. Au-delà de la culture qu’elle dispense, elle forme la matière même de l’enseignement de la philosophie.
En accédant directement à la manière singulière dont un auteur formule un problème et en examine les différents aspects, l’élève nourrit sa réflexion pour envisager, selon une perspective plus large et plus profonde, les questions qui lui sont posées et les textes qu’il lui faut expliquer.
La liste des auteurs est organisée selon trois périodes : l’Antiquité et le Moyen Âge, la période moderne, la période contemporaine. Cette liste n’interdit pas au professeur, dans la conduite de son cours, de faire appel à d’autres auteurs. Elle l’oblige toutefois à choisir parmi les œuvres des auteurs mentionnés celle qui fait l’objet en classe d’une étude suivie.
En classe terminale générale, l’étude suivie d’une œuvre est obligatoire. Elle n’est pas séparée du cours dont elle accompagne le développement selon des modalités que le professeur détermine à partir des besoins de ses élèves. L’étude suivie d’une œuvre ne signifie pas nécessairement son étude intégrale. Il convient cependant de développer toujours une analyse précise d’œuvres ou de parties choisies qui présentent une ampleur suffisante, une unité et une continuité. Le professeur veille à ce que le choix de l’œuvre ou des parties qu’il retient soit propre à en favoriser la compréhension par tous les élèves.
En classe terminale technologique, une telle étude n’est pas obligatoire. L’étude de textes d’une ampleur suffisante est néanmoins requise. Elle accompagne le développement du cours selon des modalités que le professeur détermine à partir des besoins de ses élèves. Il convient que le choix des textes soit propre à en favoriser la compréhension par tous les élèves.Si l’étude suivie d’une œuvre philosophique n’est pas requise en terminale technologique, mais seulement en terminale générale, la lecture d’œuvres de philosophes accompagne toujours et systématiquement l’étude des notions.
Ainsi, d’une part, l’étude suivie ou non d’œuvres ne se surajoute pas à l’étude des notions, comme si elle constituait une autre partie des programmes, par exemple destinée à la seule préparation de l’oral dit « de rattrapage » ; et symétriquement, l’étude des notions, quelles que soient ces dernières, ne peut jamais être conduite sans des références explicites et soutenues à des œuvres de philosophie de ou de l’autre des périodes historiques désignées.
Il en résulte que les textes ne sont pas abordés sous un angle historique et comme concrétions culturelles passées, ils constituent « la matière » même de la réflexion conduite avec les élèves. S’ils ne forment ainsi pas des savoirs positifs, dispensés en tant que tels, ils forment positivement le savoir auquel s’adosse la réflexion philosophique, qui ne surgit jamais d’un fonds personnel, spontané et réfractaire à toute culture donnée, mais toujours de l’étude, du traitement et de l’interprétation des traditions auxquelles elle s’adosse.
Sans exception, le cours de philosophie est donc adossé aux références textuelles qu’il travaille ; et sans exception, l’étude suivie ou non d’œuvres de philosophes éclaire les notions des programmes et leur donne leur contenu et leur densité.
Source : eduscol
