La philosophie dans l’académie de CRETEIL
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Le vivant

Le vivant

Le vivant à l’épreuve des biobanques : variations ontologiques et agentivité
mercredi 09 janvier 2019

Exposé de Fabien Milanovic (Supbiotech) lors du Séminaire Cavaillès 2018- 2019, séminaire organisé par la République des Savoirs (Lettres, Sciences, Philosophie est une unité de services et de recherche du CNRS (USR 3608).

Résumé
« Qu’est-ce que le vivant ? » est une question récurrente à laquelle il est possible de répondre de divers points de vue disciplinaire. Mais, en faisant un pas de côté, il est une autre façon d’appréhender ce questionnement : interroger les manières elles-mêmes de définir le vivant, et les enjeux qu’elles portent. Il s’agit ainsi de resituer ces jeux de langage dans l’épaisseur des pratiques d’où ils émergent et d’en suivre les effets performatifs. C’est avec une telle perspective pragmatique que cette communication propose de mettre à l’épreuve le vivant au regard des enjeux définitionnels auxquels donne lieu sa mise en banque. En m’appuyant sur les enquêtes empiriques que j’ai menées sur la mise en banque hospitalière du vivant, en prêtant attention aux biotechnologies et en mobilisant les apports des Science and Technology Studies (STS), je propose d’étudier les variations ontologiques du vivant en restant au plus près des acteurs et en étant soucieux des pratiques que le statut accordé au vivant autorise ou interdit. Vivant fragmenté, cryoconservé, manipulé, reproduit, distribué, modifié : quel « travail politique » en jeu dans les opérations de mise en banque ? La distinction (juridique) chose-personne est-elle toujours opératoire ? Quels déplacements ? Quelle agentivité et quelles frontières en jeu ?


 L’APPROCHE SCIENTIFIQUE DU VIVANT,
donné en visioconférence au lycée de Sèvres le 14 décembre 2017 par Thomas HEAMS,
Enseignant-chercheur, Maître de Conférences en Génétique à AgroParisTech
http://www.coin-philo.net/eee.17-18.docs/eee.17-18_approche_scientifique_du_vivant_heams_th.pdf

est en différé, sur le canal Dailymotion :
Première partie :La biologie interroge le vivant :
Deuxième partie : Le vivant interroge la biologie :

Dernières découvertes : qu’est-ce que le vivant ?(Débat BPI - Nov 2017)
Media Phusis


 La logique du vivant : François Jacob rencontre Claude Lévi-Strauss


 La notion d’évolution par Hervé Le Guyader, Professeur à l’Université P. & M. Curie.
Canal U, 2002


 Le Vivant et le Temps
Frédéric Worms, Pierre-Henri Gouyon, Jean-Claude Ameisen, Marc Lachièze-Rey, François Villa, Ali Benmakhlouf
03/05/2012
Dans le cadre du séminaire sur le Moment du Vivant et les Battements du Temps, le Centre international d’études sur la philosophie française contemporaine et le Centre d’études du Vivant ont proposé une demi journée d’études sur « Le Vivant e...


 archive audio 10 Octobre 1016 : Ali Benmakhlouf (Université de Paris Est Créteil, Institut universitaire de France), « Les bords flous du normal et du pathologique »


 L’APPROPRIATION DU VIVANT : DE LA BIOLOGIE AU DÉBAT SOCIAL
Conférence du 22 janvier 2000 par Bernard Chevassus.

Si la possession d’êtres vivants individualisés est une pratique ancienne, la volonté de revendiquer une propriété plus globale, s’étendant à un ensemble indéfini d’individus et à leur progéniture, n’est apparu qu’au vingtième siècle et s’est particulièrement affirmée avec l’essor des biotechnologies. L’émergence de cette revendication résulte en effet d’une conjonction entre des possibilités techniques nouvelles et des enjeux économiques devenus planétaires.

Nous examinerons dans un premier temps la genèse scientifique et technique de cette "maîtrise de la génération", en montrant que les procédés sur lesquels la société s’interroge aujourd’hui - transgenèse, clonage, gène "Terminator" - sont l’aboutissement d’une longue quête pour comprendre et maîtriser les processus de la transmission de la vie. Nos exemples seront principalement issus des espèces animales et végétales utilisées pour l’agriculture, les questions plus particulièrement liées à l’être humain étant abordées par d’autres conférences.


 Espèces d’espèces. Le film montre le cheminement et les parentés entre l’homo sapiens et les autres espèces, du chimpanzé et du bonobo, nos plus proches cousins, aux mammifères, aux autres animaux, puis aux végétaux... Une représentation en 3D de "buisson sphérique" de l’arbre du vivant expose les trois branches du vivant que sont les eucaryotes, auxquels appartient l’homo sapiens, les bactéries et les archées.
Il fait un point sur les connaissances actuelles et rectifie quelques idées reçues sur l’évolution


 Conférence d’Etienne Danchin (TULIP LabEx, UMR 5174 CNRS/UPS/ENFA Evolution et diversité biologique), lors du Séminaire Cavaillès 2018- 2019, séminaire organisé par la République des Savoirs (Lettres, Sciences, Philosophie est une unité de services et de recherche du CNRS (USR 3608).

Résumé
L’hérédité peut être définie comme un modèle de ressemblance parent-enfant. C’est un facteur majeur d’évolution par sélection naturelle ou par dérive. La vision traditionnelle de l’hérédité tend à réduire l’hérédité à la seule transmission de la séquence d’ADN. Cependant, au cours des 40 dernières années, il a été prouvé que la ressemblance parent-enfant repose également sur d’autres types d’informations qui ne sont pas codées dans la séquence d’ADN, c’est-à-dire qui ne sont pas codées dans des gènes.
En effet, on a découvert que les informations sur les séquences d’ADN sont loin de pouvoir expliquer toute la complexité de la vie. Ironiquement, cette remise en question de cette vision dominante résulte du succès même de cette approche, car le développement fantastique des technologies de séquençage de l’ADN a révélé les limites d’une vision de la vie basée uniquement sur un gène.

Après quelques définitions, Etienne Danchin présente deux diagrammes pour aider à mieux comprendre l’hérédité. Il développe ensuite trois exemples généraux d’hérédité non génétique pour illustrer le fait qu’elle est omniprésente et la subtilité des mécanismes sous-jacents.
Le dernier exemple présente ses propres recherches sur la culture animale et son impact potentiel sur l’évolution. En se basant sur ces exemples, il travaille à unifier ces éléments dans ce qu’il j’appelle une « synthèse évolutive inclusive » (SEI) qui généraliserait la synthèse moderne de l’évolution, avec l’ambition d’englober toutes les dimensions de l’hérédité, qu’elles soient génétiques ou non génétique. La SEI ne contredit donc pas la synthèse moderne de l’évolution, mais la généralise avec l’ambition de mieux saisir toute la complexité de la vie. À la fin, il discute rapidement de l’importance du patrimoine non génétique pour l’évolution, la conservation et les sciences médicales.


 Stephen BaghdiguianProfesseur de biologie cellulaire à l’Université Montpellier 2, Monique Vianey-Liaud Responsable équipe paléontologie, professeur à l’Université Montpellier 2 : Lamarck et la biodiversité . Aux origines du transformisme scientifique
Le 21 floréal de l’an 8 de la république (1800 pour le reste du monde), Lamarck prononçait dans l’amphithéâtre du Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris, le premier discours scientifique sur l’évolution des espèces (Discours d’ouverture du cours de zoologie...). Cette avancée conceptuelle majeure n’aurait pu se faire sans les riches collections du Muséum. C’est l’accès à ce formidable concentré de biodiversité qu’est le Muséum, alimenté qu’il fut par plusieurs siècles de voyages naturalistes, combiné à l’« esprit de système » qu’il adopta alors, qui conduit Lamarck à cette réforme majeure de notre vision du monde.(extrait présentation)


 La philosophie de la vie de Georges Canguilhem par Dominique Lecourt
Theatrum Anatomicum, Montpellier,


 De la biologie comme science historique
Colloque La représentation du vivant : du cerveau au comportement.
Session Les limites du vivant / sous présidence de Gabriel Gachelin
Whewell, qui forgea le premier l’expression « philosophie de la biologie » en 1840, voyait dans la biologie une authentique « science », c’est-à-dire une connaissance de dégager des relations constantes et universelles. Il ne rangeait pas dans le champ des connaissances « palétiologiques » ou « historiques », c’est-à-dire des disciplines telles que la géologie ou la paléontologie, dont les énoncés généraux n’ont jamais de sens qu’en référence à des séries d’événements irréversibles.
par Jean Gayon, agrégé de philosophie, Professeur à l’Université Paris 7-Denis Diderot (chaire d’épistémologie et histoire des sciences de la vie et de la santé) ; membre de l’UMR REHSEIS (Recherches en Epistémologie et Histoire des Sciences Exactes et des Institutions Scientifiques), Unité mixte de recherche 7596 Paris 7-CNRS.
2009, Canal U


 État des lieux de la bioéthique. Colloque national du 17 et 18 novembre 2010. Actes vidéo du colloque. L’objectif de ce colloque a été d’ouvrir un dialogue entre, d’une part, des scientifiques et des professionnels de la santé et, d’autre part, des enseignants en sciences de la vie et en philosophie.


 Une condition pour comprendre la transition du physique au biologique
Paul-Antoine Miquel Université de Toulouse 2, Erraphis philosophe
08/01/2015 ENS
Conférence donnée par Paul-Antoine Miquel dans le cadre des Jeudis de l’HPS, organisés par le département de philosophie.


 Comment faire l’histoire du sexe biologique ?
Thierry Hoquet Université Lyon3, Professeur des Universités
15/01/2015 ENS
Conférence donnée parThierry Hoquet dans le cadre des Jeudis de l’HPS, organisés par le département de philosophie. Que désigne-t-on en biologie par le mot « sexe » ? Comment le mode de reproduction sexué est-il apparu et se maintient-il par o...


 Évolution de la pensée de Lamarck sur le rapport corps vivants-corps bruts, entre 1797 et 1820


 Approches interdisciplinaires du vivant


 Corine Pelluchon : « Ralentir travaux », Le corps vivant et le corps politique (13 dec2016)


 Le vivant comme marchandise


 Avant Darwin : fixisme et transformisme
Au début du XVIIIe siècle domine le fixisme : le monde a été créé en une seule fois, Les naturalistes observent, comparent et classent. Cette conception est d’abord ébranlée par la redéfinition du concept d’espèce par Buffon. L’idée de transformation des espèces nait ensuite chez Lamarck pour qui les habitudes des animaux finissent par produire des transformations.
RÉALISATEUR : Philippe Tourancheau
DISTRIBUTEUR : curiosphere.tv
PRODUCTEUR : France Télévisions - Les Bons Clients
PRODUCTION : 2009


 LA THÉORIE DE L’ÉVOLUTION
Date de réalisation : 16 Janvier 2000
Durée du programme : 87 min

Auteur(s) : GAYON Jean

producteur : Mission 2000 en France
Le but de la communication est de fournir quelques repères pour apprécier les implications des assertions, anciennes et modernes, sur le ""pouvoir de la sélection"". L’on rappellera d’abord la signification des déclarations de Darwin sur le ""pouvoir prédominant"" de la sélection, en les situant par rapport à la conception philosophique qu’il avait du statut épistémologique du principe de sélection naturelle. Dans un second temps, l’on examine deux genres de critiques récentes qui ont été adressées à l’approche darwinienne de l’évolution, et correspondant aux deux acceptions précédemment définies de l’expression ""pouvoir de la sélection"" . Il s’agira donc de comprendre ce que signifie la référence constante de la théorie de l’évolution au nom de Darwin depuis maintenant cent quarante années. L’identification d’un champ scientifique par un nom propre, sur une aussi longue durée, a quelque chose d’exceptionnel dans la science moderne, et demande à être éclaircie.

Origines et position de l’homme dans l’évolution : la connexion chromosomique

* Les cours de Philippe TOUCHET, Professeur de Première Supérieures au lycée G. Monod, à Enghien, portant sur la question : LE VIVANT EST-IL UN PHÉNOMÈNE PARMI LES AUTRES ?, diffusé en visioconférence le 12 octobre 2017 dans le cadre du Programme Europe, Éducation, École :
http://www.coin-philo.net/eee.17-18.docs/eee.17-18_le_vivant_touchet_philippe.pdf
est désormais disponible en différé sur notre canal Dailymotion :
Première Partie
Deuxième Partie

 Qu’est ce qu’une maladie ?
Maël Lemoine
11/04/2016
Exposé de Maël Lemoine lors du cycle les lundis de la philosophie. Le chantier philosophique d’une définition de la « maladie » est en passe d’être classé monument historique avant même que l’édifice soit achevé. La révolution scientifiq...
Catégories : les lundis de la philosophie


 Entre les vivants et les morts. Enjeux politiques du deuil
Philippe Sabot
14/12/2015
Conférence donnée par Philippe Sabot dans le cadre des Lundis de la philosophie. De quoi le deuil est-il l’expérience ? Pour chacun d’entre nous, il est d’abord l’expérience, l’épreuve même, d’une vulnérabilité, en ce qu’il nous expose au c...
Catégories : Lundis de la philosophie (Les)


 Henri Atlan (EHESS), « L’éthique de Spinoza à travers la biologie contemporaine »
Résumé
Les avancées de la biologie contemporaine posent de façon nouvelle des problèmes philosophiques anciens, tels que ceux des rapports entre le vivant et l’inanimé, entre le corps et l’esprit, l’erreur et la vérité.
La philosophie de Spinoza, bien que datant du XVIIe siècle, apporte à ces problèmes des solutions plus pertinentes que la plupart des philosophies plus récentes, développées dans les siècles qui l’ont suivi.
En retour, les acquis actuels des sciences physiques et biologiques permettent de porter un nouveau regard sur certaines notions propres à la philosophie de Spinoza.

Enregistrement audio réalisé par l’équipe Savoirs de l’ENS

• 5 décembre 2018
Hubert Gilan, « Prigogine, « le heurt des doctrines », le monde vivant »
Résumé
Ilya Prigogine (1917-2003), physico-chimiste belge, a renouvelé profondément la thermodynamique dans sa conception classique. Il a développé dans ses ouvrages, notamment La nouvelle alliance, une critique générale de la physique classique, déterministe, limitée aux phénomènes conservatifs et réversibles, aux processus à l’équilibre ou proches de celui-ci. Ses travaux ont porté sur les systèmes dissipatifs et les processus loin de l’équilibre. Ils permettent de caractériser les phénomènes largement répandus dans la nature, où, dans certaines conditions, au sein d’instabilités et de fluctuations, apparaissent des structures stables, des formes « d’ordre par fluctuation ».
Prigogine a reçu le prix Nobel de chimie en 1977 « pour ses contributions à la thermodynamique hors équilibre, particulièrement la théorie des structures dissipatives ».
En s’appuyant sur des études antérieures de phénomènes dissipatifs, tels que les tourbillons en hydrodynamique, les cellules de Bénard en thermodynamique, les réactions chimiques oscillantes (Belousov-Zhabotinsky), il a travaillé, notamment, sur des réactions chimiques faisant intervenir des boucles de rétroaction (auto-catalyse, auto-inhibition,…) processus non linéaires, que l’on retrouve dans le fonctionnement métabolique. Selon lui, l’application des conceptions physiques classiques aux êtres vivants est inadéquate. Les processus biologiques n’entrent pas dans le déterminisme laplacien. Ils sont irréversibles et relèvent de la thermodynamique hors équilibre dissipative. « Nos propres vies ne sont possibles que parce que les processus sont maintenus loin de l’équilibre par les flux incessants qui les nourrissent ».
Les conceptions de Prigogine sont marquantes et ont déclenché une large discussion. Celle-ci, quinze ans après sa disparition, n’est pas close. Cette présentation vise à la poursuivre, dans le cadre d’une séance du séminaire Cavaillès, en ce qui concerne le monde vivant.

Enregistrement audio réalisé par l’équipe Savoirs de l’ENS

• 3 avril 2019
Eric Bapteste (CNRS, UMR 7138), « Complexité organisationnelle en biologie : état de l’art et conséquences pour la biologie de l’évolution »
Résumé
Dans les dernières décennies, les connaissances au sujet de la complexité biologique au niveau moléculaire, cellulaire et plus récemment au niveau des holobiontes (organismes eucaryotes et leurs communautés microbiennes associées) ont significativement progressé. Réseaux d’interactions moléculaires, transferts latéraux de gènes, symbioses et endosymbioses affectent l’évolution biologique depuis des milliards d’années, conduisant à l’apparition d’organisations multi-agents, multi-lignées, multi-niveaux, interconnectées et imbriquées. Autrement dit, à tous les niveaux d’organisation biologique, l’ubiquité des collectifs, systèmes composés de multiples agents dépendants, représentables de manière abstraite par des réseaux, est notable. De ce fait, la biologie évolutive apparait fondamentalement comme une science des réseaux dynamiques. Cette proposition offre un cadre original pour unifier, recomposer et étendre la théorie de l’évolution, en mettant en avant plusieurs concepts périphériques ou absents des explications classiques de l’histoire du vivant sur terre.

Enregistrement audio réalisé par l’équipe Savoirs de l’ENS

• 29 mai 2019
Sébastien Dutreuil (Centre Gille Gaston Granger, CNRS, UMR 7304, Aix-en-Provence), « Gaïa : hypothèse, programme de recherche pour le système Terre ou philosophie de la nature ? »
Résumé
Un exposé standard a été élaboré à propos de l’hypothèse Gaïa (HG) dans les années 1980, puis a largement diffusé et persiste aujourd’hui en dépit d’une recrudescence de travaux scientifiques, historiques et philosophiques sur HG. Cet exposé considère HG comme une hypothèse folklorique ou pseudo-scientifique, ou comme une métaphore vague comparant la Terre à un organisme, critiquée par les biologistes de l’évolution et n’ayant intéressé au mieux que les mouvements New Age. Cet exposé passe entièrement à côté de l’histoire réelle d’HG et des problèmes philosophiques et scientifiques qu’elle soulève. Il empêche de saisir l’influence profonde qu’HG a eue sur l’histoire des sciences de l’environnement et de la Terre, et notamment de comprendre le sens des reconfigurations institutionnelles importantes opérées depuis les années 1980 avec la constitution des sciences du système Terre. L’exposé standard empêche également de voir à quel point HG a pu transformer notre représentation scientifique et collective de la Terre et de la nature, jusqu’à sous-tendre de nombreux débats scientifiques et politiques contemporains portant sur les changements globaux.
Je montrerai que le problème au centre des quiproquo est celui du statut épistémologique d’HG. À partir d’une analyse historique de l’élaboration et de la réception d’HG au sein de diverses disciplines scientifiques (climatologie, biogéochimie, écologie, biologie de l’évolution) et au sein de l’écologie politique et des mouvements environnementalistes, je montrerai qu’HG a été analysée, selon les contextes et les auteurs, suivant trois catégories philosophiques distinctes : une hypothèse, un programme de recherche, une philosophie de la nature accompagnée de prescriptions environnementales. Enfin je préciserai les déplacements opérés par HG comme philosophie de la nature sur certains concepts importants, comme ceux de vie, de nature, et d’environnement.

Enregistrement audio réalisé par l’équipe Savoirs de l’ENS