28
février
2020
Le vendredi de 9h30 à 12h30 à l’École normale supérieure. Attention, salle et bâtiment changent en cours d’année : 29 rue d’Ulm, salle U209 jusqu’au 17 janvier inclus, puis 46 rue d’Ulm, salle de conférence du 7 février au 29 mai inclus.
7 Février 2020 : Les langues construites : des utopies transnationales
28 février 2020 : La psychologie et ses prolongements à la fin du XIXe siècle
13 mars 2020 : Actualités de la recherche herdérienne
27 mars 2020 : Transferts culturels turcs et ottomans
24 avril 2020 : La traduction des encyclopédies
15 mai 2020 : Interactions franco-chinoises dans les arts dramatiques
29 mai 2020 : Le formalisme entre Allemagne et Russie : Oskar Walzel
28
février
2020
Atelier Objet
Année 2019-2020 : L’intérieur
Atelier de recherche interdisciplinaire rattaché au laboratoire Transferts culturels (UMR 8547, CNRS) et animé par Patricia Falguières (EHESS), Isabelle Kalinowski (CNRS/ENS), Odile Nouvel (Musée des Arts décoratifs) et Caroline van Eck (Université de Cambridge).
Cette année, l’Atelier Objet se penchera sur la question de l’intérieur.
Espace bordé par sa frontière, délimitant un dedans et un dehors, l’intérieur est le « lieu » où se déploie mystérieusement la vie de l’anima. Comment celle-ci peut-elle être contenue et abritée dans le corps ? L’intérieur est l’espace tabernaculaire qui sépare tout en les unissant le privé et le public, le domestique et l’étranger, l’intime et l’ostensible, le sacré et le profane. L’émergence du concept d’intérieur au sens architectural et psychologique, à la fin du XVIIIe siècle, soulève de nombreuses questions encore peu étudiées. Quel fut le rôle joué par la découverte des intérieurs domestiques de Pompéi et Herculanum dans le développement de cette notion ? Quels liens entretient-il avec l’exploration de l’intériorité psychologique chez Rousseau par exemple ? Quel rôle joue l’intérieur comme acteur muet dans les rapports entre ceux qui dessinent et ceux qui habitent ces intérieurs ? Et qu’en est-il de l’intérieur comme écran silencieux des rêves, désirs et fantasmes qui ne trouvent pas d’autre expression ? Comment l’évolution des arts décoratifs et du dessin s’articule-t-elle avec cette prise de conscience croissante de l’intérieur comme sujet, discipline de dessin,
et objet d’enquête historique ? Quels sont les objets qui peuplent
l’intérieur et lui donnent son caractère d’intériorité ?
De 9h30 à 12h30 un vendredi par mois.
28 février, 27 mars, 24 avril, 29 mai, 19 juin.
Contact et informations : isabelle.kalinowski@ens.fr
28
février
2020
Séminaire d’Histoire de la Philosophie Ancienne, Médiévale et Arabe
Université PARIS 1 Panthéon-Sorbonne – GRAMATA
UMR 7219 SPhere
LE DESIR
(VI)
« Erôs, Plaisir et Désir chez Platon et Aristote »
- Vendredi 28 février 2020
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – site Panthéon – s. 216
• 9h45 - Roberto GRANIERI (U. Toronto) : « La métaphysique du plaisir dans
le Philèbe »
• 11h - Olivier RENAUT (U. Paris Nanterre) : « Erôs et tripartition de l’âme » - • 14h30 - Carlo NATALI (U. Ca’ Foscari, Venise) : « La mécanique du désir chez
Aristote, De anima III 7 »
• 15h45 - Fabienne BAGHDASSARIAN (U. Rennes 1) : « Erôs chez Aristote »
CONTACT : pierre-marie.morel@univ-paris1.fr
(http://gramata.univ-paris1.fr/)
- Prochaine séance : Mercredi 1er avril 2020 (14h / 17h) - Philosophie arabe et médiévale :
Olga LIZZINI – Robert PASNAU
28
février
2020

Homo Historicus
L’histoire au prisme de l’anthropologie philosophique
Qu’est-ce qui fait que l’être humain a une histoire ? Qu’est-ce qui fait de lui un être historique ? Cette journée d’étude se propose d’aborder cette question à la lumière de la tradition de l’anthropologie philosophique allemande (Scheler, Gehlen), tout en incluant d’autres courants de pensée situés en amont (Herder, Dilthey et l’historicisme) et en aval de cette tradition (Blumenberg, Koselleck et la théorie de l’histoire).
PROGRAMME DE LA JOURNÉE
9h30 : Introduction à la journée
9h45 : La puissance de la rhétorique. Cassirer, Blumenberg et l’héritage de Herder
Intervenant : Jeffrey Barash (Université d’Amiens)
10h30 : Wilhelm Dilthey, anthropologisches Denken in der Zeit des Historismus
Intervenant : Gerald Hartung (Université de Wuppertal)
11h15 : Pause
11h30 : Evénement et structure. Ou du concept d’historicité relu par Koselleck
Intervenante : Servanne Jollivet (UMR Pays Germaniques – Transferts Culturels)
12h15 – 14h15 : Pause déjeuner
14h15 : L’homme et l’histoire selon Max Scheler
Intervenante : Caterina Zanfi (UMR Pays Germaniques - Transferts Culturels)
15h : Gehlen, cet inconnu. De l’anthropologie élémentaire à la philosophie des institutions
Intervenant : Christian Sommer (UMR Pays Germaniques – Archives Husserl)
15h45 : Pause
16h : Indéfinissabilité de l’homme et ouverture historique : Blumenberg et les scénarios anthropologiques
Intervenant : Jean-Claude Monod (UMR Pays Germaniques – Archives Husserl)
16h45 : Anthropologie historique, anthropologie philosophique. De Koselleck à Ricœur
Intervenant : Christophe Bouton (Université Bordeaux Montaigne / UMR Pays Germaniques – Archives Husserl)
28
février
2020
Cycle de conférences Léon Robin : la question de l’âme chez Platon et dans la tradition platonicienne III
Programme de l’année 2019-2020
Létitia Mouze (Université Toulouse II) : « Platon vs Homère : ce que les histoires font aux âmes »
Répondante : Anca Vasiliu (CNRS, Centre Léon Robin)
vendredi 20 mars, 14h30-17h30, salle d 116
Sorbonne Université, Maison de la Recherche, 28 rue Serpente 75006 Paris
Eyjólfur Emilsson (Université d’Oslo) :
« Soul, technē and logismos in Plotinus »
Répondant : Riccardo Chiaradonna (Université Roma Tre)
vendredi 24 avril, 14h30-17h30, salle d 116
Sorbonne Université, Maison de la Recherche, 28 rue Serpente 75006 Paris
Andrea Capra (Université de Durham) :
« L’âme du citoyen et l’identité de Calliclès (Gorgias) »
Répondante : Rossella Saetta Cottone (CNRS, Centre Léon Robin)
vendredi 15 mai, 14h30-17h30, salle d 116
Sorbonne Université, Maison de la Recherche, 28 rue Serpente 75006 Paris
Francesco Fronterotta (Université de Rome – La Sapienza) :
« L’âme de l’être : παντελῶς ὄν et παντελὲς ζῷον chez Platon »
Répondant : Jean-Baptiste Gourinat (CNRS, Centre Léon Robin)
28
février
2020
Cycle de conférences Léon Robin
Létitia Mouze (Université Toulouse II) : « Platon vs Homère : ce que les histoires font aux âmes »
Répondante : Anca Vasiliu (CNRS, Centre Léon Robin)
28
février
2020
Marc GOLDSCHMIT
Inscription obligatoire sur ce lien
L’art et l’esthétique ont produit un événement et peut-être un tournant dans la philosophie moderne (de Kant à Nietzsche et au-delà) en participant à la destitution du sujet. La défiguration cubiste, la dérision dadaïste, l’humour noir surréaliste, « l’ironie affirmative » des ready-mades de Duchamp et l’abstraction non figurative ont porté atteinte au sujet de la représentation, et ont déclaré le deuil d’un monde révolu, celui du sujet souverain de la vision et de la theoria.
Obligé de prendre la représentation pour sujet et de devenir autonome (pour s’affranchir notamment de l’esthétisation de la politique), l’art s’est retourné contre soi, dans la négativité critique des avant-gardes ou la dénonciation postmoderne de son aliénation. Cette histoire de l’autonomie moderne a orienté la réflexion contemporaine vers les conditions et les limites de la représentation, vers sa dimension irréductible et hyperbolique. C’est alors qu’a surgi la nécessité de laisser s’inscrire dans la représentation une effraction, un excès, un imprésentable.
La pluralité des arts, des matières-formes, des surfaces, des plans et des gestes nous expose aujourd’hui à de nouvelles responsabilités, à un renouvellement de la réflexion éthique et esthétique, elle nous pousse à nous demander quelles transformations de la sensibilité, de la pensée, de la subjectivité s’attestent dans l’art, quels bouleversements du monde y laissent leurs traces.
Dans cette perspective nous interrogerons la réflexivité de l’art et le dissentiment critique qu’il suscite (au-delà de la dimension cognitive du concept et de celle consensuelle du goût). Nous chercherons le sujet de la représentation à la croisée de la théorie critique et de la critique de la théorie, afin de penser une interface antérieure au partage des arts visuels et
des arts du spectacle, une enfance de la représentation où le théâtre et la peinture, la scène et
l’image, sont immanents l’un à l’autre. Il s’agira de décomposer les pouvoirs de la représentation pour l’ouvrir à un écart où s’exposent la naissance du sujet et la nécessité de l’art.
Programme des séances et intervenants :
- Vendredi 28 février : Sujet et représentation entre esthétique et politique. La querelle du
sublime à partir de Lyotard et Rancière
- Mercredi 18 mars : Le miroir de la représentation, Foucault/Merleau-Ponty
- Mercredi 1er avril : L’inscription de la déchirure dans la photographie, Barthes et l’énigme du
punctum - Mercredi 22 avril : Marianne Massin, professeur à l’université de Paris Sorbonne :
Expérience esthétique et art contemporain - Mercredi 6 mai : Théâtralité et apostasie de l’art, la déconstruction de l’esthétisation de la politique par Walter Benjamin
- Mercredi 27 mai : Jacinto Lageira, professeur à l’université de Paris PanthéonSorbonne (Se)Représenter dans une poétique de l’action
- Mercredi 3 juin : Carole Talon-Hugon, professeur à l’université de Paris-Est Créteil : L’art sous contrôle, nouvel agenda sociétal et censures militantes
- Mercredi 24 juin : Le figural, la couleur, la surface, le geste, la vibration dans la peinture moderne et contemporaine : vers une matérialité sans matérialisme