29
février
2020
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne (UMR8103)
Centre de philosophie contemporaine de la Sorbonne (PhiCo)
Séminaire Démocratie et écologie
Organisé par Catherine Larrère, Lucile Schmid et Bérengère Hurand
Dans le cadre de l’axe environnement de l’Institut des Sciences Juridiques et Philosophiques de la Sorbonne
(UMR 8103, Université Paris 1-Panthéon Sorbonne)
La deuxième édition du séminaire Démocratie et écologie se donne pour projet d’élargir et d’approfondir le champ des questions travaillées une première fois de janvier à juin 2018. Son objectif est d’éclairer la situation contrastée des liens entre démocratie et écologie, et de débattre des manières d’inscrire durablement et concrètement les enjeux écologiques dans la politique française avec un projet de société partagé. Parce qu’il nous semble que les résistances à cette inscription tiennent autant aux pesanteurs administratives qu’à la difficulté de transformer profondément les façons de consommer et de produire, et à une temporalité politique et économique qui fait peu de place au long terme et aux habitudes de pensée qui en découlent, le séminaire associera les témoignages d’acteurs à une mise en perspective plus générale.
Programme 2019/2020
Ce séminaire est ouvert à toute personne intéressée.
En raison des mesures de sécurité en vigueur (plan Vigipirate) toute personne ne possèdant ni carte professionnelle, ni carte d’étudiant d’une institution basée en Sorbonne doit s’inscrire plusieurs jours à l’avance à l’adresse : Philo-Recherche@univ-paris1.fr
- Samedi 29 février : Grands projets inutiles et imposés
Alice Le Roy
Eric Aeschimann
Anahita Grisoni
- Samedi 21 mars : Controverses écologiques : l’exemple dumouvement anti-éolien
Vincent Piveteau
- Samedi 25 avril : Expertise, scienceet intelligence collective (Centre Panthéon, salle 211).
Dominique Bourg
- Samedi 6 Juin : Territoires et initiativescitoyennes
10-13h : Initiatives citoyennes, démocratie participative
14h30-17h30 : Conflits et communs
Sarah Vanuxem
29
février
2020
Séminaire de recherche 2019-2020 coordonné par Jocelyn Benoist (Paris 1, ISJPS, PhiCo-EXeCO) et Pauline Nadrigny (Paris 1, ISJPS, PhiCo-EXeCO)
Marianne Massin (Sorbonne Université) : Aisthesique, esthétique et artistique
Du sens et du sensible
La conjonction du sens et du sensible est apparemment inscrite dans les mots eux-mêmes. Et en effet, l’histoire de la philosophie semble traversée d’une double recherche : de faire porter à tout sensible un sens et, symétriquement, de rendre constitutivement sensible tout sens, ou en tout cas de lui trouver un correspondant sensible.
D’un tel nouage risque, alternativement, de résulter une domestication du sensible et une adultération du sens. Le sens a-t-il à être sensible ? Peut-il l’être et en quel(s) sens ? Le sensible a-t-il à être, en lui-même, porteur de sens ? Et s’il peut l’être, s’identifie-t-il au(x) sens qu’il peut porter ? Telles seront, entre autres, les questions posées dans ce séminaire, déclinant les relations possibles du sens et du sensible tant dans l’ordre ontologique qu’épistémologique et esthétique, sans ignorer non plus la portée éthique et politique du problème. Le séminaire nourrira la réflexion philosophique par une attention particulière aux usages effectifs – ‘esthétiques’ ou non - du sensible : que fait-on, aujourd’hui, que peut-on, que doit-on faire, du sensible ?
En raison des mesures de sécurité en vigueur, toute personne ne possédant ni carte professionnelle, ni carte d’étudiant d’une institution ancrée en Sorbonne doit s’inscrire plusieurs jours à l’avance à l’adresse :
29
février
2020
Organisation : J.-F. Kervégan, G. Marmasse
- Samedi 29 février 2020 : Séminaire Hegel : Raphaël AUTHIER (Université Paris 4 Sorbonne), « La Science de la logique de Hegel et son exposition dans le temps »
- Samedi 14 mars 2020 : Séminaire Hegel : Katerina DELIOGIORGI (University of Sussex), « What is the good ? And what is it like when it is actual ? Two questions for Hegel » [10h45-12h45, Salle de formation de la bibliothèque de la Sorbonne]
- Vendredi 2 avril 2020 : Séminaire Hegel : Klaus VIEWEG (Friedrich-Schiller-Universität Jena), « Hegel in Wonderland. The Beginning of the Science of Logic » [14h-16h, Salle de formation de la bibliothèque de la Sorbonne]
- Samedi 16 mai 2020 : Séminaire Hegel : Christophe BOUTON (Université Bordeaux 3 Montaigne), « Idéalisme et réalisme chez Hegel » [10h45-12h45, Salle NoSoPhi]
29
février
2020
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
UMR 8103 ISJPS PhiCo-EXeCO
Séminaire de recherche 2019-2020 coordonné par Jocelyn Benoist (Paris 1, ISJPS, PhiCo-EXeCO) et Ronan de Calan (Paris 1, ISJPS, PhiCo-EXeCO)
Critique de l’ontologie sociale (III) : Grandeur et misère des « objets sociaux »
Au tournant du siècle ont fleuri en philosophie des approches entendant, d’une façon ou d’une autre, analyser l’être social en termes d’« objets sociaux ». Cette réhabilitation de la catégorie de l’objet, sur ce terrain, n’est pas sans soulever des questions. S’il est intéressant, et important, de relever le rôle joué, dans l’être social, par certains objets, constituant comme tels des opérateurs ou enjeux de socialité, toute réduction de l’être social lui-même à quelque chose qui serait de l’ordre de l’objet ou s’instancierait sans reste dans des objets, paraît éminemment contestable. On a pu croire atteindre, via une telle analytique en termes d’objets, la voie d’une objectivité retrouvée du social. Cependant, outre le fait qu’il n’est pas sûr que le social relève de part en part et de droit du régime de l’objectivité, il ne l’est pas plus que, raisonner tout uniment en termes d’objets, faisant tourner la planche à billets des entités, offre la meilleure garantie d’une telle objectivité, dont il faudrait interroger les conditions en partant des discours mêmes qui ont pu, disciplinairement, se vouer à la connaissance de la réalité sociale – et non des « objets sociaux ».
- Isabelle Kalinowski (ENS-CNRS) :
Max Weber et le statut de l’objet
La théorie du charisme de Max Weber et les théologies protestantes allemandes du christianisme primitif
La théorie du charisme de Weber s’est construite dans un dialogue avec des antécédents théologiques protestants qui, à partir de la première moitié du XIXe siècle (Albrecht Ritschl) puis surtout dans le dernier quart du XIXe siècle (Adolf von Harnack et son disciple Karl Holl, ou encore Rudolf Sohm), s’interrogent sur la possibilité de concevoir le christianisme « primitif » comme une modalité d’organisation sociale alternative à la structure hiérarchique et verticale de l’Eglise catholique. L’idée de la constitution de groupes « charismatiques » chez les premiers chrétiens permet d’entrevoir un mode de subordination distinct de la « fides implicita » théorisée par les scolastiques. Il s’agira ici de décrire les contours de ce débat et les raisons pour lesquelles Weber en a mis en exergue la portée sociologique.
En raison des mesures de sécurité en vigueur, toute personne ne possédant ni carte professionnelle, ni carte d’étudiant d’une institution ancrée en Sorbonne doit s’inscrire plusieurs jours à l’avance à l’adresse : Philo-Recherche@univ-paris1.fr