12
mai
2020
- Objectifs pédagogiques : La confrontation à ce premier grand texte freudien permettra aux enseignants de philosophie d’acquérir des notions plus précises, à partir d’analyse d’exemples, des concepts de la première topique freudienne (inconscient, refoulement, censure, élaboration psychique, etc.) et travailler de manière concise les notions de désir et d’interprétation qui sont au programme de philosophie.
- Contenus : Il n’y a pas de pré-requis sinon la lecture du texte (Edition de référence, L’interprétation du rêve , PUF, 3e tirage 2017) La formation se déroulera sur cinq journées. Première journée, étude des préfaces et du premier chapitre. Deuxième journée, étude du chapitre II avec analyse détaillée d’un rêve fondateur de la théorie (L’injection faite à Irma). Troisième journée, étude des chapitres III, IV, V sur le rêve comme accomplissement de souhait. Quatrième journée, étude du chapitre VI sur le travail d’élaboration du rêve. Cinquième journée, étude du chapitre VII sur la théorie des processus psychiques.
- Modalités : Les dates seront précisées suite aux disponibilités des intervenants. Les cinq dates occuperont cinq jours différents de la semaine de Novembre 2019 à Mai 2020. Lycée —Robert Schumann à Charenton-le-Pont ou Lycée Eugène Delacroix à Maisons-Alfort.
- Durée : Formation d’une durée de 30 heures, soit de 5 jours, accueillant au minimum 15 stagiaires, au maximum 30.
Conditions particulières :Chaque journée se déroulera en deux temps. Le matin sera consacré à la lecture du texte et à la discussion des principales idées. L’après- midi sera consacré à une conférence et une discussion avec un spécialiste qui approfondira les idées de la partie étudiée le matin.
- Responsable pédagogique et organisationnel : Baptiste GILLE - Mel : baptiste.gille@sciencespo.fr
Formateurs / intervenants :
GILLE Baptiste : Personnels enseignants, d’éducation et d’orientation
CASTEL Pierre-Henri : A déterminer
LE GAUFEY Guy : A déterminer
BENOIST Jocelyn : A déterminer
BUIZARD Jean-Michel : A déterminer
12
mai
2020
Joana DESPLAT-ROGER Musiques savantes, musiques populaires : quelle distinction ?
Ce séminaire se propose d’interroger les soubassements historiques et théoriques de l’opposition musique savante/musique populaire, à partir d’une réflexion sur des styles musicaux faisant émerger la porosité de cette ligne de démarcation traditionnelle, toujours en usage aujourd’hui.
Accompagnée de divers intervenants spécialistes du jazz, du rock, de l’opéra, de la musique populaire brésilienne ou encore de la musique minimaliste, je tenterai d’apporter quelques éclaircissements concernant les critères de distinction implicitement portés par cette opposition. En effet, peut-on considérer que le rock est par essence une musique populaire, même lorsque celui-ci va puiser ses sources dans la poésie, dans la littérature, ou encore dans la pratique de l’improvisation libre ? Peut-on, à l’inverse, considérer que l’opéra appartient de plain-pied à la musique savante, sans oblitérer la tradition populaire portée par l’opéra italien ? Et enfin, que faire du jazz, cette musique d’origine populaire, dont le devenir-savant semble avoir produit un déchirement entre des pratiques antagonistes, se regardant l’une l’autre en chiens de faïence ?
En se concentrant sur les pratiques musicales qui révèlent le caractère problématique et hiérarchisant de cette distinction, ce séminaire entend inviter les philosophes à s’extraire de cette répartition des rôles qui semble s’être rejouée sur la scène philosophique (philosophie de la musique savante/philosophie de la musique populaire).
Inscription obligatoire sur ce lien
- Mardi 25 février et Mardi 3 mars : Joana Desplat-Roger, CIPh
- Mardi 24 mars : Alain Patrick Olivier, professeur de philosophie à l’université de Nantes :
Opéra populaire et esthétique savante - Mardi 21 avril : Frederico Lyra, doctorant en philosophie esthétique à l’université de Lille ; et Cecília Maria Gomes Pires, doctorante en musique, histoire et société, Cral/EHESS : L’usage du concept de musique populaire au Brésil
- Mardi 5 mai : Rodolphe Burger, compositeur, guitariste et chanteur
- Mardi 12 mai : Emmanuel Parent, maître de conférences en musiques actuelles et ethnomusicologie à l’université de Rennes 2 : Musiques traditionnelles africaines et musiques techno : une parenté inattendue ? Réflexions sur le triangle axiomatique savant traditionnel populaire
- Mardi 26 mai : Laurent Cugny, pianiste et professeur de musicologie à l’université Paris 4 ; et Pierre Sauvanet, professeur d’esthétique et de philosophie de l’art à l’université de Bordeaux-Montaigne : La distinction entre savant et populaire est-elle pertinente pour une musique comme le jazz ?
- Mardi 9 juin : Lambert Dousson, professeur de théorie de l’art à l’École nationale supérieure d’art de Dijon : (D’)après Steve Reich : popularités du post-minimalisme et approche documentaire