19
avril
2022
Accueil Agenda Michel Serres, de l’histoire à la structure : nouvelles approches, textes inédits (1960-1968)
Au moyen de textes publiés et d’écrits encore inédits, ce séminaire propose une approche capable à la fois d’analyser et de contextualiser l’œuvre de Michel Serres dans son cheminement hétérogène et singulier.
Cet enseignement a pour vocation de rassembler des chercheuses et chercheurs qui se consacrent à l’œuvre de Serres en les faisant dialoguer autour d’un chantier commun : le moment 1960-1968 de l’expérience intellectuelle de Serres. Il sera consacré notamment à la façon dont le jeune Michel Serres envisage l’histoire des sciences et la philosophie des sciences comme liées par un rapport de réciprocité nécessaire qui demeure actif jusqu’à son œuvre de maturité. Il s’agira dès lors d’interroger un concept fondamental pour la démarche serrienne, la récurrence, et la façon dont il articule celui-ci avec les concepts de synchronie et diachronie.
Organisé par Marcos Camolezi.
Gratuit.
Inscription par mail : marcos.camolezi@ens.psl.eu
15/03 | Cinquième séance : Michel Serres, lecteur de Leibniz. Intervenants : David Rabouin (CNRS-SPHERE) et Arilès Remaki (Université de Paris-SPHERE)."
22/03 | Sixième séance : Michel Serres, un bachelardien ?
29/03 | Septième séance : Le « nouveau nouvel esprit scientifique »
05/04 | Huitième séance : Vie, technique, sciences : Bergson, Canguilhem, Serres.
12/04 | Neuvième séance : Technique, technologie et science selon Michel Serres.
19/04 | Dixième séance : Présentation de Massimiliano SIMONS, Michel Serres and French Philosophy of Science : Materiality, Ecology and Quasi-objects, London, Bloomsbury, 2022. Intervenant : Massimiliano SIMONS, Ghent University.
10/05 | Onzième séance : Histoire et philosophie des sciences chez Michel Serres. intervenante : Bernadette Bensaude-Vincent, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, co-directrice des œuvres complètes de Michel Serres.
17/05 | Douzième séance (clôture) : Michel Serres, de l’histoire à la structure. Intervenant : Frédéric WORMS, professeur à l’École normale supérieure, codirecteur des oeuvres complètes de Michel Serres.
19
avril
2022
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne (UMR8103)
Centre de philosophie contemporaine de la Sorbonne (PhiCo)
Organisation :
Bruno Ambroise, Mathieu Frèrejouan & Julie Mazaleigue
Nous aurons le plaisir d’écouter notre collègue, Louise Roblin, qui nous présentera ses recherches dans un exposé intitulé : « Le concept de travail à l’épreuve des considérations écologiques, dans le corpus de la doctrine sociale catholique. »
Rappelons que séminaire est l’occasion pour tous les membres de l’équipe EXeCo, notamment les doctorant-e-s, ainsi que les chercheurs associés, les post-doctorant-e-s, et les membres titulaires de venir présenter leurs travaux dans un cadre convivial, ou de venir prendre connaissance des recherches de leurs collègues, afin de discuter philosophie dans un véritable esprit d’équipe. Nous nous réjouissons donc de pouvoir vous retrouver à cette occasion.
- 31 mai 2022, 17H00-19H00 (BIS, salle de formation) : Michele Merlicco
- Séance exceptionnelle : 23 mai 2022 : Journée d’études EXeCO [organisée avec M. Guerbo]
19
avril
2022
Fondation Maison des sciences de l’homme
Séminaire Psychanalyse et sciences sociales
L’art et le symptôme avec Georges Didi-Huberman
Séminaire L’art et le symptôme, avec Georges Didi-Huberman
Pour sa quatrième séance, le séminaire Psychanalyse et sciences sociales a le plaisir d’accueillir Georges Didi-Huberman.
Directeur d’études de l’EHESS, historien de l’art et philosophe, Georges
Didi-Huberman est l’auteur de plus d’une cinquantaine d’ouvrages qui interrogent les articulations entre iconographie, histoire et mémoires. Depuis la Renaissance jusqu’aux travaux d’artistes contemporain·es, la pensée de Didi-Huberman se met également à l’œuvre en tant que commissaire d’expositions marquées par une lecture politique des contextes d’apparition des images. Il a reçu de nombreuses distinctions, dont le prix Aby Warburg, le prix Max Weber, le prix Alexander von Humboldt, le prix Theodor W. Adorno et, le 26 septembre 2021, le prix spécial Walter Benjamin pour l’ensemble de son œuvre.
L’œuvre de Didi-Huberman a toujours interrogé le savoir de la psychanalyse de manière féconde, de L’invention de l’hystérie à L’Image survivante, de La peinture incarnée à Devant l’image. Cette séance du séminaire entend reparcourir ce rapport et interroger la manière dont la psychanalyse peut apporter une contribution à la théorie de l’image.
Le séminaire est proposé en format hybride.
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Le séminaire Psychanalyse et sciences sociales
Chez Sigmund Freud le monde social traverse doublement la psychanalyse : si d’un côté les événements historiques et sociaux bouleversent et transforment profondément et régulièrement son savoir (la genèse de Au-delà du principe du plaisir à l’issu de la Grande guerre en est l’une des preuves les plus parlantes), de l’autre la métapsychologie freudienne n’a jamais cessé de s’engager sur le terrain de la psychologie collective et de l’étude de la vie sociale, essayant d’appréhender ces phénomènes par le biais de son propre prisme tout en étant en dialogue avec les autres disciplines. Au fil du temps toutefois cette alliance semble s’estomper et devenir moins naturelle, voire antagoniste. Et pourtant, dans son attention à l’étude des mouvements psychiques, des désirs et des résistances inconscients – autant individuels que collectifs –, des troubles de la mémoire et des anachronismes, la psychanalyse s’est souvent révélée une bonne alliée dans la compréhension des processus de subjectivation et d’intersubjectivation qui animent les échanges sociétaux.
Ce séminaire souhaite contribuer à renouer ce dialogue et ce débat selon un double mouvement : d’un côté, il voudrait montrer comment certains processus et notions étudiés par la psychanalyse peuvent trouver une reprise créatrice dans d’autres disciplines des SHS (pensons à Walter Benjamin et à « l’inconscient optique » ou à la fortune du concept freudien de l’Unheimlich en histoire de l’art et en philosophie) ; de l’autre, il sera question au contraire d’ouvrir la boîte à outils de la psychanalyse aux recherches récentes des SHS afin de mettre à l’épreuve une épistémologie psychanalytique parfois posée comme atemporelle et universelle : le dialogue avec les recherches actuelles sur le genre ou les études d’anthropologie culturelle pourraient être l’exemple de l’un de ces défis.
19
avril
2022
Présentation du séminaire
Séminaire coordonné par : Marion Chottin (marion.chottin@ens-lyon.fr) ; Claire Pignol (claire.pignol@univ-paris1.fr) ; Élise Sultan (elise.sultanvillet@outlook.com)
Si la littérature, sous la forme du roman, du théâtre ou de la fable, peut instruire l’économie, elle vient aussi, sous celle de la fiction, et à l’intérieur même des textes économiques les plus classiques, donner à penser ce que la rationalité discursive peine, voire échoue à appréhender. Telle est l’idée au point de départ de ce séminaire ouvert à tous, qui accueillera, à chaque séance, deux chercheurs invités à présenter et à discuter l’un ou l’autre de ces deux aspects de l’articulation entre littérature et économie.
Lieu : Séances en visioconférence de 18H30 à 20H30
Demande de lien par mail à : elise.sultan@univ-paris1.fr
Pour obtenir le lien ZOOM correspondant, veuillez adresser un message par mail à : elise.sultan@univ-paris1.fr
En cas de difficulté écrire à phare@univ-paris1.fr
mardi 19 avril Audrey FAULOT (MCF, Université Paris Nanterre) « Héroïsme bourgeois dans les romans-mémoires du XVIIIe siècle. »
Répondante : Audrey MIRLO (Docteure, CPGE, Académie de Versailles)
mardi 24 mai Louis AZAN (Doctorant, Université Picardie Jules Verne)
« Romantisme et économie : le cas de l’entrepreneur schumpetérien. »
Répondant : Alain VAILLANT (PU, Université Paris Nanterre)
mardi 7 juin Alexandre PÉRAUD (MCF, Université Bordeaux-Montaigne)
Que raconte la fatalité entrepreneuriale romanesque ? Heurs et malheurs de l’entrepreneur dans le roman réaliste français du XIXe siècle.
Répondante : Claire PIGNOL (MCF, Université Paris 1)