Séminaire conjoint du CERES, du Département Littératures et Langage et du Département de Philosophie
Dans la continuité du séminaire « Approches poétiques, pratiques et politiques de l’arche et de la catastrophe » de 2022/2023, le séminaire « Récits et imaginaires de l’arche » se focalisera plus précisément sur le motif de l’arche, dans son lien au mythe, à l’écologie et à l’environnement, mais aussi à la transmission, dans une perspective pluridisciplinaire.
Dans la continuité du séminaire « Approches poétiques, pratiques et politiques de l’arche et de la catastrophe » de 2022/2023, le séminaire « Récits et imaginaires de l’arche » se focalisera plus précisément sur le motif de l’arche, dans son lien au mythe, à l’écologie et à l’environnement, mais aussi à la transmission, dans une perspective pluridisciplinaire.

Certaines séances donneront lieu à un dialogue avec des intervenantes et des intervenants invités. Il n’est pas nécessaire d’avoir assisté au séminaire l’an dernier pour suivre celui proposé cette année.

Une première séance récapitulera les apports du séminaire précédent. Suivront ensuite trois types de séances intercalées :

Certaines, animées par Anne Simon, reviendront sur le temps long de l’apparition du mythe du déluge et de l’arche dans la Bible (l’aire mésopotamienne ayant été abordée en 2022/2023) et aborderont d’un point de vue éco- et zoopoétique des textes littéraires des XXe-XXIe siècles revitalisant le motif de l’arche à l’aune des situations écologiques – aux sens philosophiques et politiques des deux termes et du pluriel.
D’autres, animées par Marine Fauché, interrogeront la pertinence ou l’impertinence du motif de l’arche en humanités environnementales (notamment en lien avec les pratiques de conservation de la diversité biologique), en le confrontant à l’idée d’histoire naturelle.
D’autres séances, animées par Anthony Dekhil, se centreront sur l’articulation du motif de l’arche avec des notions de philosophie politique.
Ce séminaire est ouvert aux étudiants et étudiantes de toutes disciplines. Ses modalités de validation seront exposées lors de la première séance.

Calendrier (en cours d’élaboration) :
Mercredi 20 septembre 2023 : Apports de l’année 2022-2023, perspectives d’étude, séances hors les murs, bibliographie commentée, types de validation…
Mercredi 27 septembre 2023 : Anne Simon – Arches antiques
Mercredi 4 octobre 2023 : Anne Simon – L’arche biblique : enjeux herméneutiques
Mercredi 11 octobre 2023 : Marine Fauché –
Mercredi 18 octobre 2023 : Anthony Dekhil –
Mercredi 25 octobre 2023 : Marine Fauché –
Mercredi 8 novembre 2023 : à préciser
Mercredi 15 novembre 2023 : Anne Simon – Arche et littérature contemporaine (suite)
Mercredi 22 novembre 2023 : Anne Simon – Arche et littérature contemporaine (suite)
Mercredi 6 décembre 2023 : Marine Fauché –
Mercredi 13 décembre 2023 : Anthony Dekhil –
Mercredi 20 décembre 2023 : Bilan du séminaire

Centre d’histoire des philosophies modernes de la Sorbonne (HIPHIMO)
Collège de France
Centre Universitaire de Recherches sur l’Action publique et le Politique - Épistémologie des Sciences Sociales (CURAPP-ESS) – Université de Picardie Jules Verne
Institut de Recherche Philosophique (IRePh) – Université Paris Nanterre
Lettres, Idées, Savoirs (LIS) - UPEC

ACTUALITÉ DE SPINOZA
Coordonné par Thibault Barrier, Céline Hervet, Chantal Jaquet, Vincent Legeay, Pascal Sévérac, Ariel Suhamy

Spinoza déroutant
Spinoza présente parfois comme évidentes des affirmations qui ne le sont pas pour tout le monde. Il lui arrive de soutenir des thèses qui laissent perplexe et qui suscitent des réticences ou des désaccords.
Le séminaire a pour objet l’examen des points d’achoppement, des limites et des résistances à sa pensée. Il s’agit d’explorer ce qui déroute, rebute ou ne passe pas pour des raisons à la fois cognitives et affectives, comme les thèses sur la mort, le deuil et le suicide, par exemple, ou l’idée que chacun vit content de sa nature ou encore la conception peu inclusive de la démocratie…
L’objectif visé n’est ni de justifier ni de réfuter Spinoza, mais de le comprendre au mieux en le prenant à revers.

PREMIER SEMESTRE

A l’exception du jeudi 16 novembre, les séances auront lieu le mercredi de 14h à 16h, à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris en Salle Lalande, Escalier C, 1er étage à droite

La séance d’ouverture du séminaire sera consacrée à l’actualité éditoriale de Spinoza

Mercredi 18 octobre 14h-16h, salle Lalande : Franck FISCHBACH
Présentation de La production des hommes, Marx avec Spinoza, et de sa nouvelle traduction en Anglais

Jeudi 16 novembre 11h-13h, salle Lalande : Daniel GARBER
La vraie religion et les dogmata de la foi universelle chez Spinoza

Mercredi 6 décembre 14h-16h, salle Lalande : Mélanie ZAPPULLA
Ingenium et essence chez Spinoza

Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne (UMR 8103, CNRS-Paris 1)
Centre de Philosophie Contemporaine de la Sorbonne

Institut des Sciences Juridique et Philosophique de la Sorbonne
(UMR 8103). Axe RSE.

Séminaire Sorbonne Alliance : “La responsabilité épistémique”

(org. Christian Walter, Emmanuel Picavet, Erwan Lamy)

Le mercredi 18 octobre 2023, 17h30-19h30

dans le cadre du projet Sorbonne Alliance Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne / ESCP, "Séminaire Ethique et finance : la responsabilité épistémique", nous accueillerons

Gilles CAMPAGNOLO
(Directeur de recherche au CNRS, ISJPS [UMR 8103])

pour une conférence intitulée :

"Face à l’incertitude radicale".

Inscription gratuite et obligatoire auprès de E. Picavet : Emmanuel.Picavet@univ-paris1.fr

Résumé : En tant que philosophes, juristes, économistes, bref, savants et scientifiques en général, notre activité consistant à connaître les raisons et les causes semble viser à réduire l’incertitude ou à réagir à ce qu’elle laisse envisager qu’il puisse arriver. Nombre de professions (au premier rang desquelles les assureurs) rejoignent cet idéal de science pour la prévision, par des moyens techniques, formalisés et computationnels de nos jours. Dans une époque de machines et d’IA, que faire de ce qu’il reste d’incertitude ? Et s’il en existe une irréductible, faut-il la traiter ? Ou la « préserver » pour ainsi dire ? Ou encore serait-elle formée ou suscitée par l’abondance des ressources informationnelles même ? Surtout, quelles conditions pour les lois qui devraient garantir quelque stabilité à cet égard ? On partira d’une analyse classique de la notion de risque pour discuter les attributs des lois pour garantir à l’individu, voué à agir en contexte d’incertitude, le minimum de stabilité sans lequel il peinerait à accomplir les plans qui lui sont propres.