La philosophie dans l’académie de CRETEIL
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Légende :

jeudi
23
mai
2024
PASSIONS, ACTIONS, RÉACTIONS : L’individu et la communauté

Séminaire

PASSIONS, ACTIONS, RÉACTIONS : L’individu et la communauté

Programme 2024

 Jeudi 25 janvier

14h30-18h30 (Maison de la Recherche, salle D116) : Passions tragiques

Pierre Destrée (UC Louvain) : La catharsis des émotions : pour une lecture minimaliste

Douglas Cairns (Univ. Edinburgh) : Homer, Aristotle, and the nature of compassion

 Jeudi 15 février

14h30-18h30 (Maison de la Recherche, salle D223) : Thymos

João Borges (USP, São Paulo / Centre Léon Robin) : Could the notion of thymos be able to help us establish the conceptual boundaries between desires and emotions in Aristotle’s thought ?

Giulia Mingucci (Univ. Bergamo) : Thymos as an instinctive reaction to pain in Aristotle’s biological works

 Jeudi 28 mars

14h30-18h30 (Maison de la Recherche, salle D223) : Le comique

Pierre Destrée (UC Louvain) : Le comique et le livre II de la Poétique d’Aristote

répondant à définir

 Jeudi 25 avril

14h30-18h30 (Maison de la Recherche, salle D223) : Les passions chez Epicure

Giulia Scalas (Centre Léon Robin) : Les mécanismes de la douleur : de la physiologie des affections à la classification des désirs dans la pensée épicurienne

Voula Tsouna (Santa Barbara) répondante

 Jeudi 23 mai Journée d’études : Passions, actions, interactions humaines et animales

9h30h-18h30 (Maison de la Recherche, salle D116)

Anne Merker (Univ. Strasbourg) : Le courage chez les êtres humains et chez les autres animaux : éthique et zoologie chez Aristote

Luca Torrente (Centre Léon Robin) :Émotions et actions des animaux chez Théophraste

Elena Cagnoli Fiecconi (University College London) : Aristotle on the limit of non-human animal emotions : the case of friendship, pity, and envy

Frédérique Ildefonse (Centre Jean Pépin) : Le rapport à soi est-il premier ?

Il sera possible de suivre les séances en visioconférence.

contact : cristina.viano[à]icloud.com

Luca Torrente

Lieu :
Léon Robin Maison de la Recherche



vendredi
24
mai
2024
La vertu

La vertu

Programme en cours d’élaboration

vendredi 13 octobre, Maison de la Recherche, salle D323
Christelle Veillard (EA373 - Institut de Recherches Philosophiques, en délégation CNRS auprès du Centre Léon Robin) : "La bonne humeur du sage : affectivité et vertus stoïciennes"

Répondant : Gabriele Flamigni (Centre Léon Robin)

vendredi 24 novembre, Maison de la Recherche, salle D323
Pierre Destrée (Université Catholique de Louvain) : "L’eutrapelia (le « sens de l’humour ») dans les éthiques d’Aristote : en quoi est-ce une vertu morale ?"

Répondante : Charlotte Murgier (Paris-I)

vendredi 15 décembre, Maison de la Recherche, salle D323
Giulia Scalas (Centre Léon Robin) : "Cultiver le plaisir : la nécessité de la vertu dans l’éthique épicurienne"

Répondant : Pierre-Marie Morel (Paris-I)

vendredi 26 janvier 2024, Maison de la Recherche, salle D323
Voula Tsouna (University of California Santa Barbara) : "Is there such a thing as defective goodness ? Virtue and the degenerate cities and characters in Republic 8-9"

Répondant : Carlo Natali (Université Ca’ Foscari)

vendredi 16 février, Maison de la Recherche, salle D323
Christof Rapp (Ludwig-Maximilians-Universität München) : "The acquisition of the character virtues in Aristotle"

Répondant : Giulio Di Basilio (Trinity College, Dublin)

vendredi 29 mars, Maison de la Recherche, salle D323
Louis-André Dorion (Université de Montréal) : "Xénophon, Aristote et les conditions d’acquisition de la vertu : recoupements et divergences"

Répondant : Luuk Huitink (Université d’Amsterdam)

vendredi 26 avril, Maison de la Recherche, salle D040
Marion Bourbon (Université Bordeaux-Montaigne) : "La vertu comme corps : de l’ethos à la virtus"

Répondant : Jean-Baptiste Gourinat (Centre Léon Robin)

vendredi 24 mai, Maison de la Recherche, salle D323
Anna Marmodoro (Durham University) : "Situationism or Contextualism ? Gorgias’ Encomium of Helen"

Répondante : Giulia Sissa (University of California at Los Angeles)

Lieu :
Maison de la Recherche de Sorbonne Université, 28 rue Serpente, 75006


Autres dates :
  • vendredi 26 avril 2024

samedi
25
mai
2024
Qu’y a-t-il après la représentation ?

Qu’y a-t-il après la représentation ?
Université Paris 1 PnISJPS
PhiCo-EXeCO
IUF

une fois par mois le samedi de 10h30 à 12h30

Sorbonne, Escalier C, 1er étage, habituellement en Salle Lalande

Qu’y a-t-il après la représentation ?

Selon une conception de l’esprit que nous héritons des Temps Modernes, notre rapport aux choses est essentiellement médiatisé par des représentations. Unités de compte du mental, celles-ci interviennent dans l’ensemble des opérations de la vie mentale et y jouent des rôles et y connaissent des destins divers, suivant le type d’expériences ou d’activités considérées. Cette conception de l’esprit s’appuie sur l’existence d’un certain nombre de dispositifs qu’on peut qualifier eux-mêmes de représentationnels, qui fonctionnent en extériorité, et dans une certaine analogie avec lesquels l’esprit est conçu, d’une façon qui est aussi censée en partie les expliquer.
Le XXe siècle a été le théâtre de remises en question massives de la pertinence de la notion de « représentation » dans l’analyse des opérations mentales. Simultanément, un intérêt renouvelé s’est manifesté pour l’existence, à côté des dispositifs représentationnels, d’autres formes d’encodage ou de mise en jeu du réel, que cela soit selon la prise en compte d’autres traditions que celle de ladite « modernité », ou de l’émergence, dans ou au-delà de cette modernité, d’autres pratiques ou formats d’expérience que ceux relevant de la « représentation ». On soulignera à cet égard, entre autres exemples, l’importance de la prise de conscience du fait qu’un échantillon ou un enregistrement ne sont pas des représentations. Sur l’arrière-plan de telles expériences et des techniques qui les informent, d’autres cadres théoriques pouvaient s’imposer, en ce qui concerne la mise en disponibilité et la jouissance et/ou la mise à distance du réel, que celui de la philosophie de la représentation.
Pourtant, aujourd’hui, la représentation, dit-on, est de retour. Elle est, en tout cas, partout. Tout d’abord, il est des secteurs entiers de la recherche qu’elle ne semble jamais avoir abandonnés, n’y ayant été que faiblement mise en question : ainsi, les sciences cognitives aujourd’hui parlent-elles assez largement, à quelques hérésies notables près, le langage de la représentation. S’agit-il d’une simple survivance ? Ou faut-il y voir la marque d’un renouveau de ce concept, au prix sans doute de nécessaires redéfinitions ? D’un autre côté, les dernières décennies sont marquées par un apparent retour du représentationalisme (qu’on ne confondra pas trop vite avec le figurativisme et encore moins vite avec le réalisme) dans les différents arts. Notre époque serait de nouveau, ou peut-être même pour la première fois vraiment, celle des représentations, voire des « représentations factuelles », comme le diagnostique Frédéric Pouillaude dans son livre sur les pratiques documentaires.
Ces caractérisations sont bien sûr unilatérales. On assiste plutôt aujourd’hui à la coexistence de pratiques et de paradigmes représentationnels et d’autres qui ne le sont pas. Cette coexistence appelle en premier lieu la réouverture d’un questionnement sur ce qui, respectivement, est et n’est pas représentation. Une image, par exemple, est-ce de toute évidence une représentation ? Tout dépend probablement du sens dans lequel il s’agit d’une image et de ce à quoi on fait servir celle-ci. Le séminaire s’interrogera donc, avec une ouverture ethnologique et historique, et en conjuguant divers discours disciplinaires, qui éclairent différemment ces termes, sur la diversité de formats d’appréhension du réel qui peuvent se cacher derrière les différentes façons de tracer une opposition ou une limite entre ce qui serait « représentation » et ce qui ne le serait pas. En second lieu, il se demandera quelles valeurs, renouvelées ou non, peut prendre la notion de représentation dans une configuration marquée par l’existence, et le rôle déterminant dans notre existence sociale, de dispositifs de formatage et éventuellement de génération du réel qui ne sont plus essentiellement représentationnels. Une telle configuration, jetant un jour nouveau sur la représentation en tant qu’elle désigne dès lors un formatage possible parmi d’autres de nos expériences, ne confère-t-elle pas à la représentation une réalité qu’elle n’avait pas tant qu’elle constituait l’élément par défaut dans lequel était supposée s’effectuer toute opération de l’esprit face au réel ?

30 septembre : Georges Didi-Huberman (EHESS) : inscription à venir
L’émotion sur un fil

28 octobre : Ekaterina Odé (Bauhaus-Universität Weimar) :
L’acousmatique et son objet à l’époque digitale : pour un regard « média-anthropologique »

25 novembre : Pauline Nadrigny (Paris 1 PhiCo-EXeCO) :
Représentations sonores : réflexions sur l’audio-naturalisme

27 janvier : Natalie Depraz (Université de Nanterre) :
Altérité et énaction : quelles limites de la représentation ?
La surprise de la représentation
"En suivant un double fil conducteur levinassien et varelien, je voudrais dans cette présentation dégager certains modes d’altérité depuis lesquels le concept de représentation est mis à mal, ou du moins interrogé.

Pour ce faire, je mettrai à profit l’opérateur conceptuel de la surprise comme dynamique insigne de mise en crise de la pensée, et comment cet opérateur est susceptible d’offrir une médiation féconde entre des conceptions antipodiques de l’altérité (grosso modo, radicale versus modérée). Depuis le modèle de la surprise, on verra comment, moyennant certaines modifications, le concept de représentation peut in fine trouver une forme de relégitimation théorique."

INSCRIPTION [fermeture des inscriptions 48 heures avant la séance] : cliquer ici

2 mars : Maurizio Ferraris (Université de Turin) :
Réalité+ : plus de réalité ou plus d’idéalité ?
[cette séance, exceptionnellement, aura lieu en salle Halbwachs]

30 mars : Philippe Descola (Collège de France) :
Représentation, figuration, puissance d’agir

27 avril : Nadine de Courtenay (Université Paris Cité) :
Modèles et critiques du représentationalisme en philosophie des sciences contemporaine : une autre approche

25 mai : Alexis Anne-Braun (ENS) :
La représentation sans l’imagination : détection, enregistrement, exemplification

Lieu :
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 17, rue de la Sorbonne, 75005, Paris. Salle Lalande, Escalier C, 1er étage, à droite


Autres dates :
  • samedi 27 avril 2024

jeudi
13
juin
2024
Colloque « Bonaventure et Thomas d’Aquin en dialogue »

Centre Abélard
13–14 juin 2024 :
Organisé par Olivier Boulnois (EPHE, CNRS-LEM), Therese Cory (University of Notre Dame), Tobias Hoffmann (Sorbonne Université) et Adriano Oliva (Commission Léonine, CNRS-LEM)

Lieu :
Sorbonne, 17 Rue de la Sorbonne, 75005 Paris