La philosophie dans l’académie de CRETEIL
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Socrate et les présocratiques

 PYTHAGORE (vers 580-495 av. J.-C.) : Les mystères d’Apollon – Une vie, une œuvre [1987]

Rien ne veut rien dire
Par Claude Mettra et Christiane Mallarmé.
Emission diffusée pour la première fois sur France Culture le 05.02.1987.

Trois figures privilégiées symbolisent l’aventure spirituelle de la Grèce ancienne : la figure mythique d’Orphée, celle, légendaire, de Pythagore, et celle, historique, de Socrate.

 Cours méthodiques et populaires de philosophie - 21 novembre 2014 - Bibliothèque nationale de France
Par Patrick Hochart, maître de conférences à l’Université Paris-Diderot (Paris-VII)
Les cours méthodiques et populaires de philosophie de la Bibliothèque nationale de France permettent à un large public de se familiariser avec la philosophie, ses grands auteurs et ses thématiques incontournables.
Portrait de Socrate

 Conférence du 21/10/04 sur le thème :"Socrate, le sorcier" avec la participation de Nicolas Grimaldi. Une des idées les plus fructueuses de la philosophie socratique consista en une remarque suivant laquelle il est impossible de traiter l’âme comme on traite le corps. L’âme requiert des mots, et le philosophe est celui qui a la responsabilité d’élaborer une « thérapeutique de la parole ».Cette médecine, Nicolas Grimaldi démontre qu’elle fait de Socrate un sorcier en tout pointsemblable au chaman. Mais celle-ci témoigne aussi,selon nous, d’une visée désignant le fait que, tel que luifit remarquer Calliclès dansle dialogue du Gorgias, Socrate ne fut pas toujours de bonne foi. En d’autres mots,si le dialogue socratique fut toujoursfixé, tel que le rapporte Nicolas Grimaldi, sur la seule découverte de la vérité, il est tout aussi vrai qu’il laisse transparaître à certains moments un désir caché de dominer. Ainsi, la formule qu’utilise l’auteur pour caractériser le sophiste - « le sophiste est comme le loup : c’est un prédateur. Son gibier, c’est l’autre » - peut tout aussi bien s’appliquer à Socrate. À l’aide de l’instrument nommé « rhétorique », les sophistes, en effet, cherchèrent à dominerle monde. Or,selon la thèse de Nicolas Grimaldi, Socrate propose l’exact contraire ; c’est le détachement qui doit être recherché par le philosophe afin d’arriver à accéder à l’essence éternelle des choses. Une remise en question de ce détachement par Calliclès est pourtant parvenu à remettre en question le désintéressement affiché par le philosophe.