La philosophie dans l’académie de CRETEIL
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Bacon

Œuvres en anglais consultables, mais non téléchargeables sur le site http://fly.hiwaay.net, notamment :

 quelques extraits du Valerius Terminus of the Interpretation of Nature (1603)
 Of the Interpretation of Nature(1603) : Proem
 Novum Organum(1620) : Preface, Book I (Aphorisms 1-68)

The Essays (1601) Texte anglais consultable sur le site de l’Université de l’Oregon.

Nova Atlantis (Fragment, 1624) Texte latin consultable sur le site de la "bibliotheca augustana" d’Augsburg.

New Atlantis (Fragment, 1626) Texte anglais consultable sur le site de l’Université de l’Oregon.

Sermones Fideles sive Interiora Rerum (1638). Version latine des Essays de 1601. Édition en hypertexte de Dana F. Sutton (Université de Californie, Irvine).

Oeuvres en français

Novum organum ; nouv. trad. en français avec une introd. et des notes par Lorquet, Alfred, Hachette (Paris) 1857

Oeuvres philosophiques, morales et politiques de François Bacon,... avec une notice biographique par J.-A.-C. Buchon, C. Delagrave (Paris), Date d’édition : 1880

Etudes sur Bacon
 LES IDOLES, DE MONTAIGNE À BACON / THIERRY GONTIER
Les idoles, de Montaigne à Bacon / Thierry Gontier, in "L’erreur chez Montaigne colloque", organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014.
Thématique 6 : Enjeux et perspectives philosophiques.

Les Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie », « erreurs médicinales », juridiques, philosophiques, religieuses, politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive, spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou « populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet, avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction. Quel rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette « chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire, ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre complexe de l’écrivain bordelais.

Date de réalisation : 4 Décembre 2014
Durée du programme : 28 min
Classification Dewey : Littérature française : Histoire et étude par points spécifiques (courants littéraires, thèmes etc.)
Catégorie : Conférences
Niveau : niveau Master (LMD), niveau Doctorat (LMD), Recherche
Disciplines : Philosophie moderne occidentale
Collections : L’erreur chez Montaigne
ficheLom : Voir la fiche LOM
Auteur(s) : GONTIER Thierry
producteur : Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
Réalisateur(s) : DELPECH Franck
Editeur : SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail

Les degrés de certitude chez Montaigne, Bacon et Descartes 2013
Conférence donnée par Ian Maclean dans le cadre du séminaire "Littérature et Morale à l’âge classique".
Savoirs ENS
Le propos de ce séminaire s’inscrit dans une réflexion sur l’histoire des formes de la pensée morale à l’âge classique poursuivie depuis 2006. Il s’agit notamment d’y réexaminer la poétique et la pratique des différents genres littéraires en s’interrogeant sur les types d’expérience morale et de questionnements axiologiques auxquels ils furent liés. De manière plus générale, on voudrait s’attarder sur l’émergence, entre modèles antiques et horizons anthropologiques modernes, de nouveaux types de relations entre littérature et éthique. Dans le prolongement d’une enquête collective consacrée à la fable en 2012, on abordera cette année une grande diversité de genres (conte, tragédie, comédie, farce, roman, nouvelle, poésie lyrique, essai…) ainsi que certaines notions morales associées à leurs usages et à leurs effets. Ian Maclean nous parle ici de la notion de certitude dans les œuvres de Montaigne, Bacon et Descartes.

Les huit contributions qui suivent s’attachent à définir et à montrer les enjeux du concept de « méthode » en Angleterre à l’époque classique. Cette réflexion est née d’une interrogation sur la manière dont la définition et l’élaboration d’une méthode rigoureuse dans les différents champs du savoir participent de l’émergence de la « modernité » à l’époque classique. Dès les années 1530 en Europe, le débat sur la méthode devient central, dans le domaine de la rhétorique, puis de la dialectique. Le terme est ainsi redéfini tout au long du XVIe siècle et continue à faire l’objet de controverses au siècle suivant. La « Révolution » astronomique et scientifique, ainsi que la Réforme protestante, en ébranlant les convictions et en déplaçant l’homme et Dieu, auraient provoqué et nourri un débat sur la méthode, entendue comme un ensemble de règles qui définit un mode d’acquisition du savoir et de compréhension du monde.