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Séries : réflexions et extraits
Analyses de séquences

Analyses philosophiques du cinéma et des séries

Les oeuvres qui ne sont pas dans le domaine public ne sont pas utilisables librement. Consulter B.O. n° 5 du 4 février 2010 : Propriété intellectuelle

Thématiques et notions

A propos des séries : analyses

Bref

série, écrite et réalisée par Kyan Khojandi et Bruno Muschio
Analyse

The Good Wife

Daredevil

DAREDEVIL SAISON 2, UNE SÉRIE DE DREW GODDARD : CRITIQUE

Daredevil va beaucoup plus loin, on croyait avoir atteint un sommet avec la première saison, reçue comme un étonnant coup de poing dans l’estomac, on n’arrive pas à croire que la deuxième est encore meilleure. La violence tellement marquée, donne cette fois dans le glauque et le malsain, retournant les estomacs peu préparés, les personnages secondaires prenant de l’épaisseur et gagnant en intérêt. Surtout, le diable de Hell’s Kitchen et désormais bien lui-même, de rouge vêtu et déchiré par des principes moraux, parfois peu en adéquation avec la mission qu’il s’est donnée : protéger New-York.

Dexter

Dekalog

Mr. Robot

  • Mr. Robot : une série anti-capitaliste ? animée par Xavier de la Porte (rédacteur en chef de RUE 89 et chroniqueur sur France Culture)
    Récompensée du Golden Globe de la meilleure série dramatique, Mr. Robot suit la trajectoire d’Eliott, un jeune hacker schizophrène. Ingénieur en sécurité informatique, Eliott « hack » régulièrement les comptes d’inconnus et joue les cyber-justiciers. Il rencontre Mr. Robot, un anarchiste rêvant de renverser le système économique. Distillant au fil de l’intrigue sa haine du capitalisme moderne, Mr. Robot est l’une des premières séries post-crise de 2008. Elle questionne la figure du justicier moderne qu’est le hacker − de WikiLeaks à Edward Snowden, si complexe à mettre en images. Retour sur une série événement.
    2016

Homeland

The Handmaids

  • "The Handmaid’s Tale" article des Inrocks
    PAR Iris Brey
    Le roman de 1985 de Margaret Atwood, The Handmaid’s tale, passé dans les mains du showrunner Bruce Miller et de la réalisatrice Reed Morano, devient une dystopie résonnant avec le recul des droits des femmes sous la montée des populismes. Une série glaçante et fascinante.
    Le pilote de la nouvelle série Hulu – un des plus réussis de ces dernières années – rappelle la phrase de Simone de Beauvoir : "N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis."

Hannibal

  • DEPUIS SA CRÉATION EN 1988 par le romancier Thomas Harris, Hannibal Lecter hante l’imaginaire collectif. Sans doute que l’adaptation cinématographique du Silence des Agneaux par Jonathan Demme en 1991, où Anthony Hopkins affrontait Jodie Foster, n’y est pas étrangère. Mais alors que le plus célèbre des cannibales a eu droit à une littérature conséquente et de multiples déclinaisons cinématographiques ces dernières années, une pièce du puzzle semblait manquer : rien, ou peu, n’avait encore été dit sur sa relation avec le profiler Will Graham. C’est dans cette brèche que le réalisateur et scénariste Bryan Fuller s’est engouffré, point de départ de la série télévisée Hannibal, diffusée sur NBC (2013-2015). La liberté scénaristique dont a joui cette fiction sur petit écran au cours de ses deux années d’existence a permis à son créateur d’explorer le thème de la mort de façon esthétisée, voire poétisée, dans la droite lignée du Se7en de David Fincher.

Analyse

Jessica Jones

JESSICA JONES, DE MELISSA ROSENBERG : DEUX SAISONS PLEINES DE MYSTÈRE, D’HUMOUR ET DE MÉLANCOLIE
Jessica Jones, quant à elle, fait directement référence aux films noirs. Son personnage de détective privé blasé et alcoolique, l’emploi de la voix off et les questions sur la morale, tout contribue à renforcer cette appartenance à ce genre si particulier.

Donc, Jessica Jones, c’est avant tout un personnage. Détective privée qui en a marre des sempiternelles histoires d’adultère, elle est habituée à fréquenter les bas-fonds, que ce soit sur ordre des clients ou pour chasser son cafard à coups de whisky. Finalement, de tous les personnages des séries Marvel, elle est celle chez qui les pouvoirs restent les plus discrets. Elle a une force surhumaine, certes, mais la plupart du temps ça lui sert à briser des cadenas ou à sauter du cinquième étage sans une égratignure. Ici, pas de combats impressionnants, mais surtout des conflits psychologiques.

Jordskott

JORDSKOTT, LA FORÊT DES DISPARUS, UNE SÉRIE DE HENRIK BJÖRN
Jordskott nous provient de Suède. La série est constituée (à ce jour) de deux saisons, la première réunissant 10 épisodes et la seconde 8. Chaque épisode fait effectivement une heure. Jordskott nous permet de suivre les pas d’une femme flic traumatisée par la disparition non résolue de sa fille. Or, lorsqu’elle retourne à Silverhöjd, 7 ans plus tard, c’est pour apprendre qu’un nouvel enfant vient de disparaître dans des conditions similaires.

Tout cela va forcément raviver les souvenirs douloureux d’Eva. La mort de son père, avec qui elle n’avait plus de contact depuis la disparition de Josefine ; le retour dans ce lieu de son enfance ; l’énigme parallèle autour d’un autre enfant : tout contribue à replier Eva autour de son propre passé.

Car tel est vraiment le rôle de la policière dans la série : elle n’est pas forcément l’enquêtrice principale, celle qui va dissiper les brumes qui entourent Silverhöjd. Elle est avant tout celle autour de qui tout va se cristalliser. C’est vers son passé que l’action va se tourner dans les deux saisons, d’abord son père dans la première, puis sa mère dans la seconde. Et c’est en remontant son histoire familiale que des explications vont arriver.

Luke Cage

Luke Cage, héros dérivé de la blaxploitation

La blaxploitation est un genre cinématographique à moindre sweet-badass-song-blaxploitation-luke-cagecoût dont on date l’apparition vers la première moitié des années 70’ avec les films Sweet Sweetback’s Baadasssss Song (Melvin Van Peebles, 1971) et Shaft, Les nuits rouges de Harlem (Gordon Parks, 1971). Le réalisateur Van Peebles voulait un film sur la communauté noire dans lequel la représentation, les décisions, le final cut ne seraient pas dictés par « L’Autorité Blanche ».

Mindhunter

Le bureau des légendes

Philo

Meurtre à...

The Walking Dead

Une série de Frank Darabont et Robert Kirkman
Créée en 2010 sur AMC
DEPUIS CINQ ANS, Rick Grimes et ses compagnons sillonnent les routes du sud des Etats-Unis, tentant d’échapper aux zombies qui ont envahi le monde, tuant tous ceux qui croisent leur chemin. La série The Walking Dead, créée par Frank Darabont et Robert Kirkman en 2010 à partir d’une bande dessinée de ce dernier, est un voyage sans but dans un espace où tout est déjà perdu d’avance. Cette obscurité irrémédiable ne semble pas pour autant désarmer les spectateurs qui suivent en masse ce programme phare de la chaîne américaine AMC, et qui fait l’objet chaque année d’une nuit spéciale au festival Séries Mania, à Paris. The Walking Dead est pourtant une série ardue, éprouvante, qui étend volontairement sa longueur dans la langueur d’une mélancolie structurelle, car la mort y est partout, inéluctable.
Analyse