La philosophie dans l’académie de CRETEIL
Slogan du site
Premier exercice : proposons deux dissertations au chatbot. Etre libre, est-ce faire ce qui nous plaît ? et L’art imite-t-il la nature ?
EXEMPLE 1 : Être libre, est-ce faire ce qui nous plaît ?

Pourquoi un tel exercice ?

Ce qui peut être intéressant c’est de comparer la démarche de l’élève face à une dissertation et celle du chatbot. Sont-elles seulement comparables ?
Le but des exercices en compagnie de l’AI est de délimiter son territoire et de définir la nature de sa pensée : il est certain qu’il se donne une apparence de réflexion en faisant usage d’une langue ordonnée. Cependant l’ordre n’est pas garant de la rationalité.
 
Le modèle du savoir pour le chatbot est extensif, toujours en capacité de s’accroître - jusqu’à se dissoudre dans cet indéfini que donne à voir la fin du film Her alors que celui de l’élève est d’ordre compréhensif, capable de comprendre ses erreurs et d’améliorer son travail.
 
Là où l’élève inscrit dans son travail écrit ses propres limites, constitutives de da pensée propre, il y a chez le chatbot une obéissance servile et une absorption illimitée des divers savoirs. Force de composition, c’est vrai qu’à ce jeu il est plus adroit que l’élève.
 
Mais est-il capable de partager un univers de sens qui dépasse le seul usage - même maîtrisé - du langage ?

 Texte d’Aristote à travailler en classe sur l’endoxa
 Autour du sens commun Kant Critique de la faculté de juger§ 21 et § 40 et 49

[rouge]On donne la consigne suivante au chatbot[/rouge]

Introduction : Q// : Quel problème philosophique pose la question : être libre, est-ce faire ce qui nous plaît ?

[vert]Réponse du chatbot[/vert]
 Cette question pose le problème de la liberté individuelle et de sa relation avec la morale et les obligations sociales. Si l’on considère que la liberté signifie simplement faire ce qui nous plaît, cela peut entraîner des conflits avec les obligations morales et les devoirs envers les autres. Par exemple, je pourrais vouloir faire quelque chose qui nuit aux autres ou à la société dans son ensemble, ce qui pose la question de savoir si ma liberté de faire ce que je veux peut être restreinte pour protéger les autres.
Ce problème a été abordé par de nombreux philosophes, notamment Jean-Jacques Rousseau, Immanuel Kant et John Stuart Mill, qui ont tous cherché à établir une définition équilibrée de la liberté qui prend en compte les obligations morales et les devoirs sociaux. La réponse à cette question dépend en grande partie des convictions personnelles et des systèmes de valeurs de chacun.

[violet]Analyse de la réponse du chatbot[/violet]
 A y regarder de près, trois axes se dégagent qui montrent que le chatbot est un adepte de la contrefaçon dans un monde d’où la création est absente.

Collectionner ou une érudition feinte

 Le chatGPT ne pense pas, il répète ce qu’il a enregistré, au plus profond d’une mémoire mécanique qui réagit à un stimulus venu de l’extérieur. On lui pose une question, et il procède en sélectionnant les éléments de cette question selon un ordre procédant selon le modèle de la succession des informations – ce que peut devenir la connaissance quand elle ne sert qu’à clore définitivement un débat. Produit de la théorie de l’information, il n’est pas programmé pour suivre un autre chemin, celui par exemple de la mise en relation des termes de la question d’abord avec eux-mêmes... ce qui s’appellerait « réfléchir ». La réflexion introduit au « retour sur » les connaissances d’un sujet pensant, mais pas seulement. La différence entre l’élève et le chaGPT, c’est que l’élève a certes, moins de connaissances que lui, mais la démarche philosophique n’est pas de nature cumulative. La réflexion n’a pas pour vocation de collecter des références, mais bien plutôt de les organiser, car non seulement elles dispersent et recouvrent la question, mais encore, comme l’écrit Descartes, le savoir peut parfois occulter la lumière naturelle et compliquer ce qui se donne en toute simplicité à la raison.
Alors que le programme de philosophie insiste sur les notions et leur problématisation, les concepteurs du chaGPT en sont restés au monde de Sophie, où l’histoire des idées prend le pas sur la réflexion philosophique de ces idées. Collectionner et cumuler ne sauraient remplacer une dissertation

Hors-sujet ou comment dissimuler l’ignorance

 Le chatbot confond aussi dans une synonymie admise sans interrogation, l’équivalence du sens des mots « problème » et « question ». Or le libellé du sujet attendait une clarification non son remplacement par une autre question.
En effet une question porte en elle des présupposés, des croyances. Si on pose une question, derrière cette dernière sont admises certaines certitudes. Pour cela il faut faire attention aux termes employés. Ainsi on attendrait de la part du chatbot, qu’il se préoccupe d’abord du sens de la question posée : « être libre est-ce faire ce qui nous plaît ? Il déplace, pour une obscure raison qu’on pourrait nommer « paresse de l’esprit », le questionnement. La question devient un prétexte au traitement d’une autre question.
Cette question pose le problème de la liberté individuelle et de sa relation avec la morale et les obligations sociales. Une des raisons de ce choix est l’absence de réflexion du terme de plaisir.
C’est à un hors-sujet que nous convie le chat, offrant ainsi à l’éventuel utilisateur de ce « corrigé » une note à la hauteur de sa bévue.

 EXERCICE [violet]On comparera avec le début de Menon de Platon où Menon, celui qui ne parvient pas à "s’élever", le mauvais élève, comprend ses erreurs, même difficilement.[/violet]

Programmé pour répondre

 Pour fonder la vérité de ses affirmations que nous venons de voir, il recourt à une hypothèse (à moins que ce ne soit qu’une supposition introduite formellement par la préposition « si » . Mais à défaut d’expliquer et de justifier le choix de cette hypothèse, qui n’est autre que la transformation formelle de notre question initiale, il tourne en rond, transformant l’exercice en pur verbiage finalement informe. Pourquoi cette confusion ? D’abord parce qu’il est programmé pour répondre, pas pour douter. Le scepticisme n’est pas son fort. Il suit la ligne de son programme.
Mais on notera que la question de la contrainte se substitue à celle du plaisir, complètement supprimé du corrigé de chatbot. Cette tentation de traiter un autre sujet qui conduit le chatGPT à remplacer des mots ou expressions qui font difficulté – c’est le cas du plaisir- ou de ne pas aller plus loin dans leur éclaircissement, fait de ce travail, un pur nominalisme et formalisme

[violet]Après avoir travaillé avec les élèves sur les procédés d’argumentation du ChatGPT, on leur demandera de proposer un commentaire des erreurs du ChatGPT. [/violet]
Qu’est-ce qui peut expliquer le manque de précision du chatbot ?

[violet]
Analyse des réponses du chatGPT : le discours obéit à une apparence de logique. On réfléchira à partir de là les limites de la forme logique dans l’argumentation[/violet]


Seconde partie de l’exercice

[rouge] Consigne au chatbot[/rouge] : 1/ Q// : Développe une justification philosophique de l’idée selon laquelle être libre consiste à faire ce qui nous plaît, contenant l’analyse de plusieurs exemples et d’une référence à un philosophe. [vert fonce] Sa réponse[/vert fonce]

 L’idée selon laquelle la liberté consiste à faire ce qui nous plaît est une question complexe qui a fait l’objet de nombreux débats parmi les philosophes au fil des siècles. Pour certains, la liberté signifie simplement l’absence de contrainte extérieure, tandis que pour d’autres, cela implique la capacité de choisir notre propre destinée et de suivre notre propre chemin.
L’un des philosophes qui ont exploré cette question est Jean-Paul Sartre, un philosophe existentialiste. Selon Sartre, nous sommes libres de faire ce qui nous plaît car nous sommes des êtres conscients et autonomes, dotés de la capacité de prendre des décisions et de faire des choix. Cette liberté est ce qui nous permet de déterminer notre propre destinée, d’agir en accord avec nos désirs et nos aspirations, et de vivre une vie significative et satisfaisante.
Cependant, Sartre reconnaît également que cette liberté peut être limitée par des facteurs tels que les obligations sociales, les règles légales et les normes morales. Par conséquent, faire ce qui nous plaît peut ne pas toujours être possible, mais cela ne signifie pas pour autant que nous sommes complètement dépourvus de liberté. Au lieu de cela, nous pouvons trouver des moyens de naviguer à travers ces contraintes tout en conservant notre capacité à faire des choix conscients et à vivre selon nos propres valeurs.
Prenons l’exemple d’un artiste qui a un fort désir de créer de l’art. Bien qu’il puisse rencontrer des obstacles tels que des restrictions budgétaires ou des délais serrés, il peut choisir de persévérer et de trouver des moyens de poursuivre sa passion. De même, une personne peut être confrontée à des choix difficiles en matière de travail et de carrière, mais peut choisir de suivre sa passion plutôt que de céder à la pression sociale ou économique.
En conclusion, la liberté consiste à faire ce qui nous plaît parce que nous avons la capacité de faire des choix conscients et de suivre notre propre chemin, même si cela peut parfois être limité par des facteurs extérieurs. Comme le disait Sartre, "l’homme est condamné à être libre". Cela signifie que nous sommes libres de déterminer notre propre destinée et de vivre selon nos propres valeurs et aspirations, et que c’est à nous de trouver des moyens de naviguer...

Généralités et autorité

 En guise d’introduction, référence est faite par le chatbot, à des philosophes. Si l’argument utilisé ici est un argument d’autorité, au sens où le mot « autorité » renvoie étymologiquement au mot « auteur », c’est le poids de la réputation d’un nom, et non la thèse précise de l’auteur, qui est exprimée .
 Ce type de raisonnement est au service de généralités. On montrera en quoi ces procédés argumentatifs ouvrent sur un relativisme de la pensée

[violet]Exercices :
 On construira des arguments d’autorité avec les élèves afin d’en montrer l’objectif.
 A partir de la conférence qui suit, de Paul Ricoeur, on pensera l’autorité : [/violet]

Temps de la ligne et progrès des connaissances : le modèle de l’arithmétique

 L’expression« au fil des siècles » contribue à alimenter l’illusion selon laquelle le savoir progresserait avec le temps de la ligne chronologique. La démarche philosophique est présentée ici comme une succession de thèses juxtaposées, sans liens. Pensée de la juxtaposition prenant la forme du continu et de la succession qui rend impensable le problème, en tant qu’interruption du cheminement de la certitude.

Sur cette question, on travaillera le texte de Bergson qui suit :

[...] Nous ne sommes à notre aise que dans le discontinu, dans l’immobile, dans le mort. L’intelligence est caractérisée par une incompréhension naturelle de la vie. C’est sur la forme même de la vie, au contraire, qu’est moulé l’instinct. Tandis que l’intelligence traite toutes choses mécaniquement, l’instinct procède, si l’on peut parler ainsi, organiquement. Si la conscience qui sommeille en lui se réveillait, s’il s’intériorisait en connaissance au lieu de s’extérioriser en action, si nous savions l’interroger et s’il pouvait répondre, il nous livrerait les secrets les plus intimes de la vie. [...]
 
[...] Plus précisément, l’intelligence est, avant tout, la faculté de rapporter un point de l’espace à un autre point de l’espace, un objet matériel à un objet matériel  ; elle s’applique à toutes choses, mais en restant en dehors d’elles, et elle n’aperçoit jamais d’une cause profonde que sa diffusion en effets juxtaposés. Quelle que soit la force qui se traduit dans la genèse du système nerveux de la Chenille, nous ne l’atteignons, avec nos yeux et notre intelligence, que comme une juxtaposition de nerfs et de centres nerveux. [...]

"Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre."

 Cette formule de Platon est une mise en garde, un avertissement pour qui veut philosopher. Il doit éviter de négliger l’espace et le temps de la mesure. Le chatbot ne pratique pas la géométrie. Dès lors, il est étranger à la juste mesure qu’inaugure le calcul proportionnel. Il s’installe dans une logique arithmétique d’un accroissement inachevé, représentée par la formule n+1. au risque d’atteindre la démesure. Il engendre de lui-même la démesure, c’est à dire sa propre crainte.

Collectionner, cumuler, accumulation, société du capital

 Le chatbot est l’enfant de son temps. Il ne peut se défaire des valeurs marchandes qui caractérisent son époque et auxquelles il réduit le travail de l’artiste. On analysera le nouvel esprit du capitalisme à la lumière de l’article :

HAL Id : halshs-00226409
https://shs.hal.science/halshs-00226409
Patrick Dieuaide, Bernard Paulre, Carlo Vercellone. Le capitalisme cognitif. 2003. ffhalshs-00226409

Un QCM de la pensée

 On lui a demandé de citer un philosophe, ce qu’il fait. Tout au plus pense-t-il l’opposition entre les « idées » des philosophes. Parler d’"idées" évacue la notion de concepts. Il manque une véritable appréhension de la distinction entre idée-concept-mot. Cette confusion touche au coeur de la démarche de la dissertation.[bleu violet] Cela peut devenir l’occasion de travailler cette question du rapport mot-concept avec les élèves.
Il qualifie les règles de légales mettent à jour une autre confusion : celle de la loi et de la règle. On demandera aux élèves de penser, en s’appuyant sur des exemples, le rapprochement de ces deux termes. De même identifie-t-il la norme et la morale. On se demandera s’il n’y a pas des normes en dehors de la morale. [/bleu violet]

Réduire la philosophie à un débat d’idées transforme en un discours idéologique ce qui devrait s’en distancier.
Ainsi y aurait-il les partisans de l’idée d’une liberté entendue comme absence de contraintes extérieures et ceux d’une liberté définie comme capacité d’une intériorité à se donner la route à suivre. Les conséquences de ces thèses, le sens de leur opposition n’est pas explicité.
S’il évoque la question du destin, fidèle à sa représentation d’une chaîne causale continue, le paradoxe introduit par le lien qu’il fait entre destin et liberté n’est pas abordé. Occasion d’aborder avec les élèves le sens

Confusion entre sujet et subjectivité.

Ce qui est un obstacle à la pensée est cette confusion entre la liberté de choix et l’autonomie.

[violet]exercice : chercher des contre-exemples.[/violet]

Voir Liberté et détermination

Introduction
[bleu]Faire la dissertation « l’artiste imite-t-il la [bleu]nature[/bleu] ? » en trois parties, un exemple précis d’une oeuvre d’art par partie et une thèse philosophique par partie afin de construire une problématique. Soigner les transitions. ne pas oublier l’introduction et la conclusion

[rouge]Réponse du chatbot [/rouge]

Introduction :
 
L’art et la nature sont deux aspects importants de la vie humaine, mais est-ce que l’artiste imite la nature ou s’en écarte-t-il ? Cette question a suscité de nombreux débats depuis l’Antiquité et continue d’être objet de discussion dans le monde artistique. Dans cette dissertation, nous examinerons la relation entre l’art et la nature à travers trois parties. Chaque partie comportera un exemple précis d’une œuvre d’art et une thèse philosophique pour construire une problématique sur ce sujet.
 
Première partie : L’art imite la nature
 
Exemple : La Joconde de Léonard de Vinci
 
La Joconde de Léonard de Vinci est considérée comme l’un des portraits les plus célèbres de l’histoire de l’art. Cette peinture est un exemple de l’art qui imite la nature. Léonard de Vinci a reproduit les traits du visage de la Joconde avec une grande précision, mettant en valeur les caractéristiques naturelles de la figure représentée.
 
Thèse philosophique : Aristote
 
Selon Aristote, l’artiste imite la nature en créant des œuvres qui représentent le monde visible de manière fidèle. Aristote considère que l’artiste est capable de reproduire les éléments naturels de manière à les rendre plus beaux et plus expressifs.
 
Deuxième partie : L’art s’écarte de la nature
 
Exemple : Les Demoiselles d’Avignon de Pablo Picasso
 
Les Demoiselles d’Avignon de Pablo Picasso est un exemple de l’art qui s’écarte de la nature. Ce tableau représente cinq femmes nues, mais les formes et les couleurs sont simplifiées et stylisées, ce qui les éloigne de la réalité naturelle.
 
Thèse philosophique : Friedrich Nietzsche
 
Selon Friedrich Nietzsche, l’art ne se contente pas de reproduire la nature, mais il la transfigure en créant quelque chose de nouveau et de plus beau. Nietzsche considère que l’artiste est capable de transcender la réalité naturelle pour créer des œuvres qui expriment son individualité et sa vision du monde.
 
Troisième partie : L’art et la nature sont indissociables
 
Exemple : Les peintures de paysages de Claude Monet
 
Les peintures de paysages de Claude Monet sont un exemple de l’art qui intègre la nature. Monet peignait souvent les mêmes scènes plusieurs fois à différents moments de la journée, mettant en valeur les changements de lumière et les différentes couleurs de la nature.
 
Thèse philosophique : Jean-Jacques
... Travail inachevé

Remarque : qu’apprenons - nous de la peinture dans ces trois références ?
Quelle doit être la fonction d’un exemple ?
N’est-il là que pour décorer ?

[bleu]voilà les réponses du chatbot à la question :[/bleu]
Peut-on dire que Léonard de Vinci est un peintre d imitation
Oui, on peut dire que Léonard de Vinci est un peintre d’imitation dans le sens où il a été formé dans la tradition de la Renaissance, qui valorisait la reproduction fidèle de la nature. De nombreux de ses tableaux, comme La Joconde, montrent une grande précision dans la représentation des formes et des couleurs de la nature. Cependant, Léonard de Vinci était également connu pour sa capacité à transcender la nature en créant des œuvres qui reflétaient son propre génie créatif. En fin de compte, on peut dire que Léonard de Vinci était à la fois un peintre d’imitation et un artiste original.

[bleu]
analyse le tableau de Léonard de Vinci La vierge Ste Anne et l’enfant[/bleu]
La Vierge Ste Anne et l’Enfant est un tableau peint par Léonard de Vinci au début du XVIe siècle. Il représente la Vierge Marie avec son enfant Jésus sur ses genoux, et la sainte Anne, la mère de Marie, derrière elle. Le tableau est considéré comme un chef-d’œuvre de la Renaissance italienne, en raison de la beauté et de la complexité de son composition.

La composition du tableau est caractérisée par une série de courbes douces et des formes arrondies, qui créent un sentiment de harmonie et d’équilibre. Les personnages sont représentés de manière réaliste, avec une attention particulière portée à la représentation des plis des vêtements et à la forme des visages. L’expression des personnages est très expressive, notamment celle de l’enfant Jésus, qui semble sourire.

La lumière joue également un rôle important dans la composition du tableau, avec une utilisation habile de la lumière naturelle pour créer une atmosphère intime et chaleureuse. Les couleurs utilisées sont douces et harmonieuses, renforçant le sentiment de paix et de calme que le tableau transmet.

En fin de compte, La Vierge Ste Anne et l’Enfant est un tableau remarquable qui montre les compétences techniques et artistiques de Léonard de Vinci. Il est considéré comme l’un de ses tableaux les plus importants et les plus représentatifs de son style.

I. Examinons l’argumentation
 Le chatbot procède-t-il à une définition des termes ?
 Ce qu’il réalise comme dissertation a les apparences d’une argumentations. Montrez-le. En quoi cela peut-il séduire le lecteur peu averti ? Expliquer pourquoi on peut qualifier ce travail de "formaliste"
 Pourquoi peut-on dire que c’est un dogmatisme ?
 Donner des exemples d’emploi allusif de termes qui s’ils avaient été plus investis, auraient permis de passer à un problème.
 Les exemples choisis supposent un "progrès" chronologique. Qu’en penser ?

II. Demandons au chatbot de clarifier ses propos

Cette phrase signifie que la reproduction des formes et des caractéristiques de la nature est un moyen pour les humains de reconnaître la perfection divine de la création naturelle. En imitant la nature, les artistes peuvent rendre hommage à la beauté et à la complexité de la nature, qui est considérée comme étant l’oeuvre d’une force supérieure. Cette perspective soutient que la nature est un exemple de la perfection divine et que les humains peuvent se rapprocher de cette perfection en imitant la nature dans leurs créations.

 Peut-il revenir de lui-même sur sa réflexion ? Peut-on d’ailleurs parler de "réflexion" ?
 Au lieu de construire un problème, il parle de "reconnaissance de "la perfection divine" . Que signifie cette "reconnaissance" ?

III. Demandons lui d’expliquer ses expressions et de prendre un exemple précis

clarifier cette affirmation en prenant un exemple précis et en prenant appui sur Aristote : la reproduction des formes et des caractéristiques de la nature est un moyen pour les humains de reconnaître la perfection divine de la création naturelle. En imitant la nature, les artistes peuvent rendre hommage à la beauté et à la complexité de la nature, qui est considérée comme étant l’oeuvre d’une force supérieure.
L’affirmation selon laquelle la reproduction des formes et des caractéristiques de la nature est un moyen pour les humains de reconnaître la perfection divine de la création naturelle peut être clarifiée à travers l’exemple de la peinture.

Dans la pensée aristotélicienne, la nature est considérée comme étant la source de toute forme et de tout mouvement. Aristote considère la nature comme étant organisée de manière harmonieuse, ce qui reflète la perfection divine. En imitant les formes et les mouvements de la nature dans leur peinture, les artistes peuvent rendre hommage à la perfection divine de la création naturelle.

Par exemple, un peintre peut reproduire les formes des montagnes, des arbres et des oiseaux sur une toile. En recréant ces formes, le peintre peut montrer son admiration pour la perfection divine de la nature. De plus, en imitant la nature, le peintre peut également montrer la beauté et la complexité de la nature, ce qui peut inspirer les spectateurs à mieux comprendre et apprécier la création divine.

En conclusion, la reproduction des formes et des caractéristiques de la nature par les artistes est un moyen de rendre hommage à la perfection divine de la création naturelle. Cela peut être vu comme un moyen d’honorer la beauté et la complexité de la nature, qui est considérée comme étant l’oeuvre d’une force supérieure.

 Au final sait-il ce qu’est un exemple ?
 Et vous ?
c’est à votre tour de faire cet exercice.

Comment faites -vous ?
Dans une classe, les élèves composent une dissertation sur le sujet.
On leur donne des ressources numériques pour qu’ils en fassent usage, sans pour autant les copier