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Philosophie Académie de Créteil
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Le vivant

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 Livres en ligne

  • KROPOTKINE, Pierre. De Darwin à Lamarck : Kropotkine biologiste (1910-1919). Nouvelle édition [en ligne]. Lyon : ENS Éditions, 2015 (généré le 11 décembre 2017). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/ensedi...> . ISBN : 9782847886887. DOI : 10.4000/books.enseditions.5114.
  • FORMES DE VIE Jacques Fontanille Presses universitaires de Liège, 2015 Livre en ligne

 Articles

  • Félix Le Dantec (18 mai 1911) : « Stabilité et mutation ». Intervenant : M. L. Blaringhem.Télécharger
  • Étienne Wolff (26 fév. 1966) : « Le climat de la découverte en biologie ». Intervenants : Mme Weill-Brunschvicg, MM. Canguilhem, Dreyfus-Lefoyer, Dr. Guibert, Guillet, Hyppolite, Dr Minkowski, Schuhl et Wahl. Télécharger

 INTRODUCTION

Lorsqu’en 1802 le médecin allemand Treviranus et le naturaliste français Lamarck formulèrent le projet d’une nouvelle science nommée « biologie ", ils lui assignèrent tous deux un double objectif : d’une part découvrir les lois universelles qui rendent possible la vie en tant que fait général, d’autre part dresser le tableau de sa diversité et de son histoire. Voici en quels termes Treviranus définit la nouvelle science au début de son ouvrage Biologie : « Les objets de nos investigations seront constitués par les différentes formes et manifestations de la vie, les conditions et les lois sous lesquelles ce phénomène a lieu et les causes par lesquelles il est déterminé. La science qui s’occupe de ces objets sera désignée par nous du nom de biologie ou science de la vie [2][2] Gottgried Reinhold Treviranus, Biologie oder Philosophie.... » Le plan d’ensemble de l’ouvrage de Treviranus (1802-1822, 6 volumes) montre clairement que sa « biologie » se voulait simultanément une étude des conditions générales du phénomène de la vie et un tableau raisonné de la diversité des formes telle qu’elle se déploie dans l’espace géographique et dans l’histoire de la Terre. Lamarck dans son manuscrit non publié, intitulé Biologie et écrit entre 1800 et 1802, annonce, quant à lui, un ouvrage examinant successivement les « facultés générales » des corps vivants, les « grandes masses » entre lesquelles ils se répartissent, enfin leur « formation successive ».

Alors même qu’elle n’était qu’un projet, la biologie se donnait donc comme une connaissance à deux faces : elle relevait à la fois de la « science », au sens fort que ce terme a pris à l’époque moderne — une connaissance capable d’atteindre des lois —, et de « l’histoire » — une connaissance qui rend les phénomènes intelligibles en les ordonnant dans une série temporelle indéfinie de causes et d’effets. Nous nous interrogerons ici sur le statut épistémique de la connaissance biologique telle qu’elle existe aujourd’hui. Quelle est pour cette science la formule d’équilibre entre explication nomologique et explication historique, entre lois et causes ? (extrait)

Le vivant
13 février 2012, Dupond Pascal
Philopsis

Le vivant
4 mai 2017, Dagognet François
Philopsis

Qu’est-ce qu’un être vivant ?
3 mai 2017, Parrochia Daniel
Philopsis

PRESOCRATIQUES

  • DIOGÈNE LAËRCE
    ALCMÉON (Pythagoricien)
    Traduction Robert Genaille, 1933
    « 
    Alcméon le Crotoniate. Il fut lui aussi disciple de Pythagore, s’adonna surtout à la médecine, mais étudia pourtant aussi la physique. Il dit notamment : « Il y a deux qualités opposées dans les choses humaines. » Il semble avoir écrit le premier traité de physique (cf. Phavorinos, Mélanges historiques) et montré que la lune avait une nature éternelle. Il était fils de Pirithos, comme il l’apprend lui-même au début de son écrit : « Alcméon le Crotoniate, fils de Pirithos, dit ceci à Brontinos, à Léon, et à Bathillos sur les choses invisibles, comme sur les mortels, les dieux ont une science certaine, autant que les hommes peuvent en juger. » Il a dit aussi que l’âme est immortelle et qu’elle est perpétuellement en mouvement comme le soleil. »

Hippocrate, De l’ancienne médecine

autour de la question de la classification et de la sélection :

- ARISTOTE

HISTOIRE DES ANIMAUX Remacle.org

PRÉFACE Opinions de Buffon, de Cuvier et de plusieurs autres savants sur la zoologie d’Aristote ; critique de M. Lewes ; analyse sommaire de l’Histoire des Animaux ; plan d’Aristote ; ses devanciers, Alcméon de Crotone, Empédocle, Anaxagore, Diogène d’Apollonie, Démocrite, Hippocrate, Xénophon, Platon ; les successeurs d’Aristote, Pline, Élien ; Albert-le-Grand ; Belon et Rondelet, Wotton d’Oxford, Conrad Gesner, Linné, Buffon, Cuvier ; style d’Aristote ; sa méthode comparée à la méthode de la zoologie moderne ; ordre à suivre dans la classification des animaux ; échelle des êtres et Transformisme ; problème de la vie universelle ; admiration d’Aristote pour la nature ; anatomie pratiquée par Aristote ; dessins anatomiques ; état actuel de la zoologie ; idée de la science, privilège de la Grèce ; opinions des historiens de la philosophie sur l’histoire naturelle d’Aristote. - Conclusion. I- CCXXIII

  • Carl von Linné, naturaliste suédois (1707 –1778) : rassemble 4000 espèces et établit une classification binaire par genre et espèce. Au sommet, l’homme, directement créé par Dieu.
    Linné est fixiste : pour lui les différentes espèces ont été créées par Dieu lors de la Genèse et sont demeurées depuis. Il admet cependant des variations à l’intérieur des espèces.
  • Erasmus Darwin, grand père de Charles Darwin : poète, il écrit sur les amours des plantes. Médecin, il classe les maladies selon la classification de Linné. Dans son ouvrage Zoonomia il rompt avec le dogme de la création.
  • Jean Baptiste de Lamarck (1744-1829) : naturaliste, d’abord fixiste, auteur de la première flore française (1770). Obtient à 49 ans une chaire au Muséum d’Histoire Naturelle, chargé des mollusques. En étudiant les fossiles du bassin parisien, constate de nombreuses ressemblances avec les mollusques actuels et conclut que les espèces fossiles ne sont pas éteintes mais ont évolué au cours des temps. Dans son ouvrage Philosophie zoologique (1809) il expose sa théorie transformiste : la fonction crée l’organe et l’espèce se modifie sous la contrainte du milieu (le cou de la girafe s’est allongé pour atteindre les branches hautes). Il est l’inventeur des mots biologie et invertébré.
  • Cuvier (1769-1832) : royaliste, fils de pasteur, résolument fixiste. Fondateur de la paléontologie et inventeur du principe de la corrélation des formes, qui permet de reconstituer un animal à partir de ses débris. Un des fondateurs de l’anatomie comparée, auteur d’une classification du règne animal en ordre, famille, genre et espèce. Ses travaux ont fourni de la matière à Darwin, mais il l’a toujours résolument combattu.
  • Charles Darwin (1809-1880)
    Darwin abandonne assez vite ses études de médecine. Il étudie ensuite à Cambridge pour devenir pasteur anglican, et devient l’élève préféré de son professeur de botanique, John Stevens Henslow. Darwin obtient son diplôme de bachelier, mais aussitôt après Henslow le convainc d’embarquer sur le Beagle, où il doit servir d’accompagnateur non payé du capitaine Fitzroy. Départ d’une circumnavigation de 5 ans, dont le but officiel était de cartographier l’Amérique du sud.
    Admis à la Royal Society, il étudie les balanes actuelles et fossiles et constate leurs différences. Temps perdu à ses yeux, mais source de réflexion sur l’évolution.
    Darwin ne voulait pas publier de son vivant ses idées sur l’évolution des espèces (risque de condamnation pour hérésie). Il y est poussé par Lyell, pour devancer A. Russel Wallace qui venait de publier un article sur « La loi qui régit l’introduction des nouvelles espèces ».
    Son livre : Sur l’Origine des Espèces au moyen de la sélection naturelle, ou la Préservation des Races les meilleures dans la lutte pour la vie. : Titre habituellement raccourci en l’Origine des Espèces. Publication en 1855.
  • Gayon Jean « Préface », dans Les philosophies du néo-darwinisme. sous la direction de Delisle Richard G. Paris, Presses Universitaires de France, « Science, histoire et société », 2009, p. 1-5.
  • Une conférence du cycle : Qu’est ce que la vie ? Où en est la connaissance du génome ? Par Michel Morange, Biologiste moléculaire et historien des sciences, ENS Ulm et Université Paris 6 : L’homme et le singe

Il s’agira de voir ce que la connaissance des gènes et la comparaison des génomes peuvent apporter à l’explication de l’origine et de la nature de ces différences.
Je chercherai à comprendre ce qui se cache derrière les nombreux titres de
journaux qui, ces dernières années, ont annoncé qu’« un seul gène a conduit à l’être
humain », décrit « le gène qui nous donne de plus gros cerveaux » ou annoncé que « des scientifiques ont identifié les gènes qui rendent les hommes plus intelligents que les chimpanzés ». Quelle valeur doit-on accorder à de telles affirmations ? (extrait)

Le monstre

  • Aristote La Physique
  • Descartes Voir dans la bibliothèque numérique du PAF le dossier consacré aux Méditations Métaphysiques de Descartes VIe La question de l’hydropique

Le normal et le patholgique

  • Canguilhem, G. Le normal et le pathologique

L’expérimentation

- Claude Bernard,Introduction à l’étude de la médecine expérimentale (1865) : « Je me propose d’établir que la science des phénomènes de la vie ne peut avoir d’autres bases que la science des phénomènes des corps bruts, et qu’il n’y a sous ce rapport aucune différence entre les principes des sciences biologiques et ceux des sciences physico-chimiques. En effet le but que se propose la méthode expérimental le est le même partout ; il consiste à rattacher par l’expérience les phénomènes naturels à leurs conditions d’existence ou à leurs causes prochaines. En biologie, ces conditions étant connues, le physiologiste pourra diriger la manifestation des phénomènes de la vie comme le physicien et le chimiste dirigent les phénomènes naturels dont ils ont découvert les lois »

La question du mécanisme et de la finalité

- Descartes :

  • -Principes de la philosophie
  • - Méditations Métaphysiques : l’hydraupique
  • Diderot
  • J.B.Lamarck
  • Bergson
  • La critique bergsonienne des idées de désordre et de néant
    Magali Allione
    Atelier de lecture
    Bergson, La Pensée et le mouvant
    Explicitation des paragraphes II, 30 et 31 de La Pensée et le Mouvant
    (sans oublier le paragraphe 32 sur « la philosophie kantienne de la connaissance » comme développement systématique du caractère illusoire de l’idée de désordre).
    Il s’agit de présenter les pages 214-238 et 272-298 de L’Evolution créatrice. On en trouve un résumé aux pages 104-109 de La Pensée et le mouvant, résumé effectué dans la perspective de montrer la parenté de cette illusion avec l’illusion qui porte à croire que le possible précède le réel.
    ac-Toulouse 2005 ATELIER LECTURE philosophie

L’évolution selon Bergson : ni un hasard, ni un plan
Joël Dolbeault
professeur au Lycée E. Galois (93)

CANGUILHEM

Canguilhem, G., Etudes d’histoire et de philosophie des sciences, Vrin, 1975.
Canguilhem, G., La théorie cellulaire in La connaissance de la vie, Vrin 1992.
Canguilhem, G., Emile Littré philosophe de la biologie et de la médecine, Revue de synthèse, IIIe série, Vol CIV, 1982.
Canguilhem, Lapassade, Piquemal, Ulmann., Du développement à l’évolution au XIXe siècle, PUF, 2e ed, 1985.
Canguilhem Georges.L’« Histoire des sciences de l’organisation » de Blainville et l’abbé Maupied. In : Revue d’histoire dessciences, tome 32, n°1, 1979. pp. 73-91 ;
doi : 10.3406/rhs.1979.1611

Morange Michel. Georges Canguilhem et la biologie du XXe siècle/ Georges Canguilhem and twentieth-century biology. In :
Revue d’histoire des sciences, tome 53, n°1, 2000. pp. 83-106 ;
doi : 10.3406/rhs.2000.2076

Hasard et nécessité

- Jacques Monod, Le hasard et la nécessité

  • DE DUVE Christian À l’écoute du vivant Éd. Odile Jacob, 400 pages, 2002.
    Un livre de Christian de Duve, prix Nobel de médecine

Le vivant et la machine

Le vivant, la machine et l’homme
Par Bertrand Louart
Publié en 2013
Usage Public Domain Mark 1.0
Langue French Collection opensource

LA VIE

Fischer Jean Louis. Jean Rostand (30 octobre 1894-4 septembre 1977).. In : Revue d’histoire des sciences, tome 31, n°2,
1978. pp. 163-172 ;
doi : 10.3406/rhs.1978.1558
Texte de la 1re conférence de l’Université de tous les savoirs réalisée le1er janvier 2000
par François Jacob
Qu’est-ce que la vie

 :
Canguilhem Georges. Le concept et la vie In : Revue Philosophique de Louvain. Troisième série, tome 64, n°82, 1966. pp.
193-223 ;
doi : 10.3406/phlou.1966.5347

Morange Michel,« L’énigme de la vie » Revue philosophique de la France et de l’étranger, 2004/3 (Tome 129), p. 285-289. DOI : 10.3917/rphi.043.0285.

LA GENETIQUE

La question de la métaphore autour du « programme génétique » ou « texte génétique »

De la génération à la reproduction

IBRAHIM, A.,
La notion de moule intérieur dans les théories de la génération au XVIIIe siècle, In Archives de philosophie 50, p. 555-580, 1987. (Archives de philosophie)

Jean Claude Ameisen « Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses »
La mort et la sculpture du vivant


Transcription de la 5e conférence de l’Université de tous les savoirs réalisée le 5
janvier 2000 par Bernard Dutrillaux
Origines et position de l’Homme dans l’évolution : la connexion chromosomique

L’identité génétique
Texte de la 4e conférence de l’Université de tous les savoirs réalisée le 4 janvier 2000par Antoine Danchin

BIOTECHNOLOGIES

la question de l’humanisme

Gilles Bibeau,« Quel humanisme pour notre âge bio-technologique ? », Anthropologie & Santé [En ligne]1 | 2010, mis en ligne le 29 novembre 2010, consulté le 01 juin 2017. URL : ; DOI : 10.4000/anthropologiesante.91

L’autonomie brisée Bioéthique et philosophie
Par Corine Pelluchon
Année : 2009
Collection : Léviathan Éditeur : Presses Universitaires de France

Fagot-Largeault Anne, « L’émergence de la bioéthique », Revue philosophique de la France et de l’étranger, 2004/3 (Tome 129), p. 345-350. DOI : 10.3917/rphi.043.0345.

La responsabilité

Dossier dirigé par Ghislain Le Gousse.

Peut-on être blâmé pour une action inévitable ? Harry Frankfurt, professeur émérite à l’Université de Princeton, a écrit un article fameux sur cette question intitulé « Alternate Possibilities and Moral Responsibility ». Depuis sa publication dans le Journal of Philosophy en 1969, ce texte a suscité une littérature océanique devenue une branche à part entière du débat sur le libre arbitre (...)
Sommaire du dossier :

Ghislain Le Gousse, « Présentation du numéro », pp. 1-4.
David Widerker, « L’incompatibilisme à la Frankfurt », pp. 5-32.
Carlos J. Moya, « Sur l’idée de possibilité alternative robuste », pp. 33-55.
Ira M. Schnall, « Harry Frankfurt : saints et pécheurs », pp. 56-78.
Pour télécharger le dossier complet, cliquez ici.

Identité biologique-Identité humaine