La philosophie dans l’académie de CRETEIL
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Langage et cinéma

 Prologue : Passage en revue des éléments à charge et à décharge sur la possibilité d’apprentissage d’un langage par les primates, et donc interrogation sur ce que montrent vraiment les images du film.
Koko le gorille qui parle France (1978)Réalisé par :
SCHROEDER Barbet
 Blow Out de Brian de Palma est un film sur la manipulation sonore. Mais c’est aussi un film sur l’écoute. Précisément, ce que le film montre, c’est à quel point la manipulation sonore peut modifier le sens de notre écoute. Exemple avec un même son qui revient à plusieurs reprises dans le récit avec, à chaque fois, un sens différent. Extrait
 Libero de Réalisé par : ROSSI STUART Kim 2006
extrait : la prise de parole
Après le retour surprise de Stefania (la mère), Renato réveille Viola et Tommaso (Tommi) pour tenir un conseil de famille « démocratique »…
Dans cette séquence, située vers le premiers tiers du film (à 30’ environ), aucune prouesse technique, mais un découpage classique organisé autour du personnage central, Renato, dont la parole surabondante semble dominer à la fois la famille et la séquence. Plus qu’un affrontement entre le père et la mère ou la fille, c’est à un jeu de regards que nous assistons, dont le centre est cette fois Tommaso qui, d’une seule phrase met à nu la machination montée par Stefano
 la NOVLANGUE - "1984" de George Orwell

 Le Discours d’un roi (2010) Tom Hooper
dossier pédagogique

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De The Queen (Stephen Frears, 2006) à The Crown (Peter Morgan, 2016), la famille royale britannique ne cesse d’inspirer cinéastes et auteurs de séries. Tom Hooper avait déjà signé une minisérie consacrée à Élisabeth Ire en 2005. Son film Le Discours d’un roi (2010) raconte comment Albert, dit « Bertie », duc d’York devenu roi malgré lui en 1937 suite au décès de son père George V et à l’abdication de son frère Edward VIII, a surmonté son bégaiement grâce à Lionel Logue, orthophoniste autodidacte d’origine australienne. Le film commence et se termine par un discours mais traite en réalité de l’amitié orageuse qui lia les deux hommes, l’altesse royale qui refusait d’être appelée par son diminutif et le docteur qui s’obstinait à ne pas respecter les règles de bienséance et à user de méthodes peu conventionnelles. Pour délier la langue de son patient, il l’incitait notamment à débiter des chapelets de jurons qui ont valu au film une interdiction aux moins de 17 ans aux États Unis…
En France, le film a été un succès – plus de 3 millions de spectateurs après 33 semaines d’exploitation – même si la part la plus cinéphile de la critique lui a reproché son académisme et a vu dans l’oeuvre de Tom Hooper une « machine à Oscars » (Les Cahiers du cinéma) conçue par les frères Weinstein plus qu’un film d’auteur.