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Philosophie Académie de Créteil
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Le langage Bibliographie

Dans la rubriqueAgrégation interne vous trouverez une bibliographie sur le langage

Thèmes :

Cri ou parole articulée, chant ou silence, théorème ou poème, le langage est « déjà là ». A l’origine était le verbe…

Comme Le savon de Francis Ponge, le langage glisse entre les mailles du filet.

Définition établie par Michel Foucault : le langage est avant tout comme un flux organisé de signes. Que faut-il entendre par « signes » ?

 ESSENCE DU LANGAGE

 SIGNE SIGNIFICATION ET REPRESENTATION


Théorie des signes et théorie des idées

Langage et représentation

Le langage est un code. A défaut d’être, le langage sert à... communiquer des idées.

  • Hobbes Léviathan, I, 4

Signe et représentation

Signe et signification

  • Le langage sert à communiquer les idées. Locke Essais sur l’entendement humain

LIVRE TROISIEME.
Des Mots.

Ch I. Des Mots ou du langage en général.
Ch IIDe la ſignification des Mots.
Ch IIIDes Termes généraux.
Ch IVDes Noms des Idées ſimples.
Ch V. Des Noms des Modes Mixtes, & des Relations.
Ch VIDes Noms des Subſtances.
Ch VIIDes Particules.
Ch VIIIDes Termes abſtraits & concrets.
Ch IXDe l’Imperfection des Mots.
Ch X. De l’Abus des Mots.
Ch XIDes Remedes qu’on peut apporter aux imperfections, & aux abus dont on vient de parler.

Commentaire : La controverse des idées abstraites Berkeley Les principes de la connaissance humaine

Signe, signifié, signifiant

Le langage ne se réduit pas à la langue, même s’il l’inclut. Voir le début des Cours de linguistique générale de F. de Saussure. Paris, éd. Payot, 1980
"Pour nous elle ne se confond pas avec le langage ; elle n’en est qu’une partie déterminée, essentielle, il est vrai. C’est à la fois un produit social de la faculté du langage et un ensemble de conventions nécessaires, adoptées par le corps social pour permettre l’exercice de cette faculté chez les individus. Pris dans son tout, le langage est multiforme et hétéroclite ; à
cheval sur plusieurs domaines, à la fois physique, physiologique et psychique, il appartient encore au domaine individuel et au domaine social ; il ne se laisse classer dans aucune catégorie des faits humains, parce qu’on ne sait comment dégager son unité"

« L’histoire d’un être vivant, c’était cet être même, à l’intérieur de tout le réseau sémantique qui le rattachait au monde(...) c’est que les signes faisaient partie des choses, tandis qu’au XVIIe siècle, ils deviennent des modes de la représentation ». Foucault Des mots et des choses, V, Classer, p.141, Gallimard

 SIGNIFICATION SENS ET RÉFÉRENCE. SE LIBÉRER DE LA REPRÉSENTATION ET DU SUJET

 Comment se libérer de la psychologie du sujet qui pense ?

  • La logique doit nous libérer de la psychologisation du sujet pour dire la règle : « se libérer de l’expérience immédiate d’une conscience effective » (Cavaillès, Sur la logique, p.3, Vrin 1987)

 LA GRAMMAIRE

  • Critique de Nietzsche textes : la grammaire au service du sujet et de la métaphysique.

 LANGAGE ET REALITE

Platon réexamine l’assertion de Parménide :
On ne peut dire ou penser ce qui n’est pas.

 USAGE DU LANGAGE

 Quand dire c’est agir

  • Les énoncés performatifs, Austin, Quand dire c’est faire
  • La rhétorique, le Gorgias, fragment B, III in les Présocratiques, trad Dumont, Gallimard, 1988
    La parole persuasive
  • La rhétorique génocidaire : Vaclav Havel : le langage prologue de l’événement
    Dolorès Ibarruri : Contre la dictature, le fascisme et tous les despotismes, des voix célèbres ont appelé à la liberté. En 1936, c’est au cri de No pasaràn ! que Dolores Ibàrruri soulevait les foules espagnoles contre les armées fascistes du général Franco
  • Sabine Luciani, « Lucrèce et la tradition de la consolation », Exercices de rhétorique [Online], 9 | 2017, Online since 20 June 2017, connection on 09 December 2018.
  • La parole psychanalytique
  • Rousseau : « Ceci est à moi » fonde la société civile Seconde Partie du Second Discours
  • La parole agissante par Catherine Clément, BNF, 2010
    Puisqu’il vient de disparaître, pensons avec lui. Personne mieux que Claude Lévi-Strauss n’a permis de comprendre l’action de la parole qui guérit sur le corps en souffrance. L’effi cacité symbolique, concept qu’il élabore dans les années cinquante pour rendre compte de la parole agissante à l’époque de son amitié avec Lacan, est comme neuf. Servons-nous en ! Il explique aussi bien la poésie de Rimbaud que les récentes avancées en neurophysiologie. Oui, la parole agit sur le corps.( présentation)
  • Dans la psychanalyse pensée par Freud, l’inconscient se libère au moyen de la parole. Lacan, à sa suite, définit pleinement la fonction de la parole en psychanalyse : héritée, scandée, vide, pleine... Par la parole, il cherche à toucher la vérité de l’inconscient. 

Au programme des classes de terminale.À ÉCOUTER AUSSI Réécouter Le pouvoir de la parole (3/4) : Quand dire, c’est guérir 58 MINLES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIELe pouvoir de la parole (3/4) : Quand dire, c’est guérir

 Le langage est-il naturel ou conventionnel ?

Exercice
 : Les enfants sauvages

  • L’expérience du médecin Itard avec Victor de l’Aveyron. A partir de cet extrait, montrer l’importance du comportement mécanique pour Itard. Il y a dans l’extrait la priorité de l’écrit sur l’oral.

 Du signe au symbole

 L’homme, un animal symbolique

 Langage et signes : la communication est-elle critère de la communauté humaine ?

  • Aristote, Les Politiques [environ 325-323 av. J.C.], Livre I, chapitre 2, 1253 a 8 – 1253 a 19
     Il est évident que l’homme est un animal politique plus que n’importe quelle abeille et que n’importe quel animal grégaire. Car, comme nous le disons, la nature ne fait rien en vain ; or seul parmi les animaux l’homme a un langage. "
  • Langage et politique
    Cours interactif en visio-conférence enregistré le 15/03/2012
    Invité : Didier GUIMBAIL, Professeur au lycée Sonia Delaunay, à Villepreux
  • Traduction et communauté politique
    Pourquoi faire l’éloge de la traduction
    Conférence donnée par Barbara Cassin dans le cadre des Lundis de la philosophie.
    " La traduction est une manière assez peu philosophique de produire ce après quoi nous ne cessons de courir aujourd’hui, à savoir du commun. Sa méthode n’est ni synthétique ni dialectique, opérations philosophiques habituelles pour "mettre ensemble". Elle navigue entre des isolats résistants, une oeuvre en langue telle qu’en elle-même, et son analogue dans une autre langue, ni tout à fait la même ni tout à fait une autre. Pour autant, elle ne produit pas un universel de surplomb, qui engloberait les différences comme le globish enveloppe et démobilise l’usage des cultures différentielles devenues d’exotiques idiotismes.
    Je voudrais proposer un éloge de la traduction comme modèle politique. C’est une activité vieille comme le monde certes, mais que l’on considère généralement soit comme un indice de conjoncture, translatio studiorum - translatio imperii, donnez moi les chiffres des flux et je vous donnerai l’état du monde. Soit comme un indice : dites moi ce que vous pensez de la traduction et je vous dirai quel philosophe vous êtes. Je voudrais quant à moi me servir de la traduction comme d’un contre-imaginaire par rapport à ce que nous vivons au quotidien, un outil contemporain de culture et d’enseignement, bref comme une manière d’éduquer à la citoyenneté.
    Je tenterais pour ce faire de réexaminer ce que j’appelle le "relativisme conséquent" à l’ère du post-truth." rg/cr/63.php] Anaïs Simon
  • Il y a plus dans le symbole que dans la métaphore. La métaphore est seulement le procédé linguistique — la prédication bizarre, dans laquelle vient se déposer la puissance symbolique. Le symbole reste un phénomène bi-dimentionnel dans la mesure où la face sémantique renvoie à la face non sémantique. Le symbole est lié. Le symbole a des racines. Le symbole plonge dans l’expérience ténébreuse de la Puissance. La métaphore est seulement la surface linguistique qui doit à sa bidimentionnalité le pouvoir de relier le sémantique au pré-sémantique dans la profondeur de l’expérience humaine
    Ricœur Paul. Parole et symbole. In : Revue des Sciences Religieuses, tome 49, fascicule 1-2, 1975. Le symbole. pp. 142-161 ;
    doi : https://doi.org/10.3406/rscir.1975.2729
    https://www.persee.fr/doc/rscir_0035-2217_1975_num_49_1_2729

 La communication animale

  • Koko le gorille qui parle France (1978)Réalisé par : SCHROEDER Barbet
    Passage en revue des éléments à charge et à décharge sur la possibilité d’apprentissage d’un langage par les primates, et donc interrogation sur ce que montrent vraiment les images du film. -
  • Sextus Empiricus A propos des animaux et de leur langage  : " il n’y a pas d’absurdité à dire qu’ils discourent entre eux ; mais que nous ne comprenons pas ce qu’ils disent. Il en est à peu près comme quand nous entendons parler des étrangers, dont nous ne concevons point le langage, ne remarquant en eux qu’une voix uniforme, et non distinguée par aucune variété de prononciation."
    Les Hypotyposes, 13-14
  • Article Desbordes Françoise. Le langage sceptique. In : Langages, 16e année, n° 65. Mars 82. Signification et référence dans l’antiquité et au moyen âge. pp. 47-74.
    doi : 10.3406/lgge.1982.1119
  • Locke distingue donc implicitement deux sortes de signes : les signes naturels, sons et gestes, qui permettent une communication rudimentaire et immédiate, et les signes artificiels, particulièrement élaborés, qui constituent le langage. Condillac développe la même idée que Locke tout en lui apportant de nouvelles précisions :
    "Je distingue trois sortes de signes. 1 ) les signes accidentels, ou les objets que quelques circonstances particulières ont lié avec quelques vues de nos idées, en sorte qu’ils sont
    propres à les réveiller. 2) les signes naturels, ou les cris que la nature a établis pour les sentiments de joie, de crainte, de douleur etc.. 3) les signes d’institution, ou ceux que nous avons nous-mêmes choisis, et qui n’ont qu’un rapport arbitraire avec nos idées" CONDILLAC, Essai sur l’origine des connaissances humaines, (1746), Seconde Partie Section Première
  • Article : Morère Pierre.Signes et langage chez Locke et Condillac. In : Le continent européen et le monde anglo-américain aux XVIIe et XVIIIe siècles. Actes du Colloque - Société d’études anglo-américaines des 17e et 18e siècles, 1986. pp. 16-29.doi : 10.3406/xvii.1986.2235
  • Le langage des abeilles Max von Frisch et la critique de Benvéniste :
    . Ducrot Oswald. Chronique linguistique. In : L’Homme, 1967, tome 7 n°2. pp. 109- 122.doi : 10.3406/hom.1967.366889
    url : /web/revues/home/prescript/article/hom_0439-4216_1967_num_7_2_366889
  • Labarrière Jean-Louis. Aristote et la question du langage animal. In : Mètis.
    Anthropologie des mondes grecs anciens. Volume 8, n°1-2, 1993. pp. 247-260.
    doi : 10.3406/metis.1993.1000 url : /web/revues/home/prescript/article/metis_1105-2201_1993_num_8_1_1000
  • Seuls les hommes disposent de leurs signes avec une inventivité permanente : étude du texte de Bergson extrait de l’Evolution Créatrice

 Une communication transparente est-elle souhaitable ?

 : La communication ne se réduit pas à une transmission de codes.

  • exemple : Tristan et Iseut : voile blanche/voile noire. La confusion des signes-codes
  • L’idéal de transparence selon Rousseau : la pauvreté du concept. Voir Discours sur l’origine et les fondements des inégalités parmi les hommes.
  • Bergson : langage, en tant que production de l’intelligence est incapable de dire le propre : fixité des mots « étiquettes » qui ne peut rendre compte du mouvement humain. Généralité qui manque le singulier. Essai sur les données immédiates de la conscience
  • L’incapacité liée à la nature de l’objet : Aristote Métaphysique II, 15 : « si l’on te définissait toi par exemple.
  • La supériorité paradoxale du langage humain : la déformation du message, Revue de métaphysique et de morale 3/ 2005 (n° 47), p. 403-427 DOI : 10.3917/rmm.053.0403
  • L’efficacité de l’abstraction mathématique par l’univocité de ses symboles
    Pascal De l’esprit géométrique
    M.Serres : Un langage sans sujet du cogito Hermès I
    Leibniz et la caractéristique universelle
  • Bourdieu Pierre. Sur le pouvoir symbolique. In : Annales. Économies, Sociétés, Civilisations. 32e année, N. 3, 1977. pp. 405-411. doi : 10.3406/ahess.1977.293828

 L’indicible

  • La perte du sensible : le langage comme écart et trahison du sensible, Hegel Phénoménologie de l’esprit : impossibilité de dire la chose même. Nous sommes dans la certitude sensible et nous prononçons l’universel : « ceci est ».
    • Hegel et Mallarmé : l’accès à l’universel du concept : le langage change toute certitude sensible en son contraire : un concept universel. Faillite du langage qu’on peut interpréter comme une incapacité à dire la perception et le subjectif : expression ou trahison de soi. Ou bien il y a une parole vraie ou bien la parole manque pour dire l’intime et le propre.
    • Mais cette faillite traduit « la nature divine » du langage. Lorsque je dis une fleur, je la désigne en instaurant une distance avec la chose, je quitte le monde des choses d’où le passage au symbolique : ce qui tient lieu de la chose. Présentation d’une réalité sensible qui suggère une signification qui la dépasse.
    • Mallarmé : « je dis : une fleur et hors l’oubli où ma voix relègue aucun contour, en tant que quelque chose d’autre que les calices sus, musicalement se lève, idée même et suave, l’absente de tous bouquets. » dire une fleur : singularité de cette
    fleur est distincte de toutes les fleurs dont j’ai l’idée. : je ne dis pas tout à fait cette fleur-ci mais je dis en même temps toutes les fleurs. Le langage est en excès et en défaut par rapport aux choses sensibles l’absente de tout bouquet : l’essence de la fleur.

 Poésie et langage : équivocité

Exercice : Film d’Éric Rohmer réalisé en 1968 pour la collection Lettres de l’Institut Pédagogique National. À partir de la reconstitution d’un entretien entre Stéphane Mallarmé et Jules Huret paru en 1891 dans l’Echo de Paris, Éric Rohmer réalise une introduction à l’œuvre de Mallarmé, ainsi qu’au symbolisme et à la poésie du XXe siècle. Questions

 Se comprendre

 Le dialogue

  • les dialogues de Platon

 La conversation

Grice H. Paul. Logique et conversation. In : Communications, 30, 1979. La conversation. pp. 57-72 ;
doi : https://doi.org/10.3406/comm.1979.1446

 « L’être »naquit du langage

Oeuvres philosophiques - Henri Bergson : sur le site philosophique de l’Académie de Grenoble : http://www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/articles.php?lng=fr&pg=25346 des ebooks

L’écriture

 La parole
  • Prendre la parole
    Cours interactif en visio-conférence enregistré le 21/02/2013
    Invitée : Hélène DEVISSAGUET, Professeure en CPGE au lycée Condorcet, Paris

**La parole est pensée

Philippe Touchet. Le langage et la phénoménologie Projet EEE
« Beaucoup plus qu’un moyen, le langage est quelque chose comme un être »,. Signes, Merleau-Ponty
Au contraire de la théorie du signe, la phénoménologie entend restaurer le "rapport aux choses mêmes", c’est-à-dire montrer qu’il y a bien une extériorisation du sujet, une ouverture du sujet à ce qu’il n’est pas, une épreuve du donné, qui est irréductible à tout mon pouvoir de représentation.
• Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception, Paris, éd. Tel Gallimard, 1945, en particulier, le chapitre VI de la première partie, Le corps comme expression et la parole.
• Merleau-Ponty, La prose du monde, Paris, éd. Tel Gallimard, 1969.
• Merleau-Ponty, Signes, Paris, éd. Folio Gallimard, 1960.
Articles : Le langage indirect et les voix du silence ; Sur la phénoménologie du langage.
Commentaires, - Françoise Dastur, Chair et langage, Essais sur Merleau-Ponty, Fougères, éd. Encre marine, 2001, en particulier, Chair et Langage.
• Heidegger, Acheminement vers la parole, Paris, éd. Tel Gallimard, 1976.
• Heidegger, Essais et conférences, Paris, éd. Tel Gallimard, 1958, article L’homme habite en poète

 Conférences sur la parole

 La traduction

Problèmes théoriques de la traduction
Marc De Launay
18/05/2015
Conférence donnée par Marc de Launay dans le cadre des Lundis de la philosophie. La traduction ne pose pas simplement des problèmes qui relèveraient de la linguistique ; on peut même constater que la réflexion sur la traduction a commencé ...

La théorie interprétative de la traduction — Izabella Badiu (univ. « Babes-Bolyai » de Cluj-Napoca)

 Dire et vouloir dire

Philosophies du langage et de l’esprit du Moyen Âge à l’époque contemporaine
Meaning and intending : philosophies of language and mind from the Middle Ages to the present
Sous la direction de Laurent Cesalli et Claudio Majolino

Que veut dire vouloir dire ? Les contributions réunies dans ce numéro s’intéressent à différentes réponses données à cette question du Moyen Âge à nos jours. Le problème du vouloir dire est au cœur des efforts d’élucidation de ce phénomène à la fois quotidien et impénétrable qu’est le langage. Il y a (au moins) deux raisons à cela : d’une part, la question de savoir ce que veut dire ‘vouloir dire’ vise la notion de signification, notion dont on peut dire sans exagérer qu’elle est la préoccupation centrale de la philosophie du langage ; de l’autre, cette question appelle un certain nombre de distinctions qui révèlent la nécessité de prendre en compte conjointement, dans la théorie de la signification, des éléments qui relèvent non seulement de la philosophie du langage, mais encore de la philosophie de l’esprit.

Langage et cinéma

  • Blow Out de Brian de Palma est un film sur la manipulation sonore. Mais c’est aussi un film sur l’écoute. Précisément, ce que le film montre, c’est à quel point la manipulation sonore peut modifier le sens de notre écoute. Exemple avec un même son qui revient à plusieurs reprises dans le récit avec, à chaque fois, un sens différent. Extrait
  • Libero de Réalisé par : ROSSI STUART Kim 2006
    extrait : la prise de parole
    Après le retour surprise de Stefania (la mère), Renato réveille Viola et Tommaso (Tommi) pour tenir un conseil de famille « démocratique »…
    Dans cette séquence, située vers le premiers tiers du film (à 30’ environ), aucune prouesse technique, mais un découpage classique organisé autour du personnage central, Renato, dont la parole surabondante semble dominer à la fois la famille et la séquence. Plus qu’un affrontement entre le père et la mère ou la fille, c’est à un jeu de regards que nous assistons, dont le centre est cette fois Tommaso qui, d’une seule phrase met à nu la machination montée par Stefano
  • la NOVLANGUE - « 1984 » de George Orwell
  • Le Discours d’un roi (2010) Tom Hooper
    dossier pédagogique
    Pour accéder au film il faut se connecter sur Eduthèque
    De The Queen (Stephen Frears, 2006) à The Crown (Peter Morgan, 2016), la famille royale britannique ne cesse d’inspirer cinéastes et auteurs de séries. Tom Hooper avait déjà signé une minisérie consacrée à Élisabeth Ire en 2005. Son film Le Discours d’un roi (2010) raconte comment Albert, dit « Bertie », duc d’York devenu roi malgré lui en 1937 suite au décès de son père George V et à l’abdication de son frère Edward VIII, a surmonté son bégaiement grâce à Lionel Logue, orthophoniste autodidacte d’origine australienne. Le film commence et se termine par un discours mais traite en réalité de l’amitié orageuse qui lia les deux hommes, l’altesse royale qui refusait d’être appelée par son diminutif et le docteur qui s’obstinait à ne pas respecter les règles de bienséance et à user de méthodes peu conventionnelles. Pour délier la langue de son patient, il l’incitait notamment à débiter des chapelets de jurons qui ont valu au film une interdiction aux moins de 17 ans aux États Unis…
    En France, le film a été un succès – plus de 3 millions de spectateurs après 33 semaines d’exploitation – même si la part la plus cinéphile de la critique lui a reproché son académisme et a vu dans l’oeuvre de Tom Hooper une « machine à Oscars » (Les Cahiers du cinéma) conçue par les frères Weinstein plus qu’un film d’auteur.