La philosophie dans l’académie de CRETEIL
Slogan du site
Wittgenstein

Audios
Les vendredis de la philosophie - Wittgenstein (1889 1951) : Un état des lieux (1ère diffusion : 12/09/2008)
durée : 01:05:03 - Les nuits de France Culture - Par François Noudelmann - Avec Antonia Soulez, Elisabeth Rigal et Christiane Chauviré - Réalisation Clotilde Pivin Publié le lundi 19 décembre 2016 à 07:15 par podcast@radiofrance.com
Durée : 1:05:02

Adèle Van Reeth reçoit Marie-Anne Lescourret et Sandra Laugier à propos de la profonde connexion entre la vie et l’oeuvre de cet auteur surprenant.

Adèle Van Reeth reçoit Jocelyn Benoist sur De la certitude , le dernier ouvrage de l’auteur, écrit dans les derniers mois de sa vie, et jusqu’à la veille de sa mort.

La flamme et le cristal. Le vague et le continu chez Peirce et Wittgenstein
Rossella Fabbrichesi (univ. Milan)
22 mai 2006

Vidéos

 WITTGENSTEIN : sens, non sens, absurde par Sylvain PORTIER
Editions M-Editer

Le conférencier est l’auteur de Les questions métaphysiques sont-elles pure folie ?
http://m-editer.izibookstore.com/prod...
Présentation de la conférence : La biographie de Ludwig Wittgenstein regorge d’anecdotes étranges et troublantes, mais son nom reste avant tout attaché à celui d’œuvre assez énigmatique : le Tractatus. Cet ouvrage de philosophie porte sur le langage, la logique et l’éthique. Son problème sera toujours le même tout au long de son œuvre, de manière certes à chaque fois différente : celui de l’expression correcte, et non pas de la vérité. Autrement dit, comment bien dire ce que l’on a à dire ? Quelles sont les limites de ce qui peut être dit et comment tracer une frontière dans le langage, entre ce qui a du sens et ce qui n’en n’a pas ? Ne doit-on pas convenir que seul le silence est finalement la seule expression correcte du sens du monde ? En ce sens, l’échelle est bien l’objet wittgensteinien par excellence, le symbole de son rejet et de son dépassement de la métaphysique : le lecteur du Tractatus doit « pour ainsi dire jeter l’échelle après y être monté », se débarrasser de cet outil indispensable mais encombrant afin de parvenir un étage d’où l’on peut voir « correctement le monde ».

 Université Populaire du Pays d’Aubagne et de l’Etoile
uppae.fr
Anaïs Simon
Professeure de philosophie
Lycée Saint-Exupéry Marseille Comment parler de son corps ? Ai-je ou suis-je un corps ?
nous nous trouvons paradoxalement face à une véritable difficulté philosophique. D’un côté si nous nous fions à l’impression immédiate que nous transmettent à la fois la conscience et nos sensations internes, il nous semble que nous pilotons notre corps et qu’il répond à notre volonté. Mais d’un autre côté, la maladie, l’âge, de même que les découvertes des sciences neurobiologiques contemporaines nous invitent au contraire à vivre notre corps sur le mode de l’immanence, et non plus celui de l’appartenance. Bref, tantôt il me semble que j’ai un corps, tantôt j’ai l’impression que je suis ce corps.
Cette ambiguïté se reflète dans la concurrence entre deux positions irréconciliables dans l’histoire de la philosophie et de la pensée : le matérialisme strict et le dualisme. Soit tout est corps et matière, y compris ma conscience, ma subjectivité ; soit je suis une “ chose qui pense ”, unie pour un temps à ce corps que je reconnais comme mien.
La philosophie analytique du langage, telle que Wittgenstein la met au point dans le premier quart du XXe siècle, apparaît comme un formidable outil conceptuel et méthodologique pour tenter d’élucider l’apparente aporie que rencontre tout discours sur le corps propre. Il s’agira d’établir, grâce à cette méthode d’analyse des propositions du langage et de clarification des concepts, quelle serait la bonne façon de parler de son corps, et par conséquent, la bonne façon de le penser et de se penser soi-même.

 15 11 16 - Philosophie
Université Populaire du Pays d’Aubagne et de l’Etoile
uppae.fr
Anaïs Simon Professeure de philosophie
Lycée Saint-Exupéry Marseille
Quelques erreurs historiques en philosophie ou Comment être certain de ne pas dire n’importe quoi.
Certaines des thèses les plus fameuses de l’histoire de la philosophie, comme le “ Je pense, donc je suis ” du Discours de la méthode, pourraient s’avérer sinon fausses, du moins totalement insensées, aussi insensées que l’une des dernières répliques de Smith dans La Cantatrice chauve : “ Le pape dérape ! Le pape n’a pas de
soupape. La soupape a un pape. ”
En suivant la méthode de l’analyse des propositions du langage, on peut établir des règles de formation des phrases de telle sorte que celles-ci soient bien pourvues de sens. En d’autres termes, on peut savoir si ce qu’on dit a un sens ou non. C’est en tout cas l’objectif principal de Wittgenstein dans le Tractatus logico-philosophicus.
Surtout, comme l’écrit Wittgenstein lui-même dans l’Avant-Propos, “ Le livre traite des problèmes philosophiques, et montre — à ce que je crois — que leur formation repose sur une mauvaise compréhension de la logique de notre langue. ”
Ainsi ce que nous disons du réel a un sens ou n’en a pas, signifie quelque chose ou ne veut rien dire. Comment peut-on être certain de dire quelque chose de sensé, c’est-à-dire de potentiellement vrai ou faux ? Il faut avant toute chose vérifier que l’outil du jugement, à savoir la langue, est utilisé correctement. Il se pourrait en effet que nous soyons parfois pris au piège des mots et que l’angoisse suscitée par la profération d’une phrase ne soit que malé-diction. “ L’être est, le non-être n’est pas ”...

 Anais simon - Philosophie analytique 1/2 - Wittgenstein
 Anais simon - Philosophie analytique 2/2 - Wittgenstein

 PHILOSOPHIE ET VIE QUOTIDIENNE par Sandra Laugier
Eminent philosophe et auteur du Tractatus logico-philosophicus (1921), Ludwig Wittgenstein joue un rôle considérable dans le développement et la diffusion de « la philosophie du langage ordinaire », un courant de la philosophie analytique.

Prenant le contrepoint de la philosophie « traditionnelle » qui développe des grandes théories sur le monde, Wittgenstein trouve dans la philosophie un principe apte à aider l’homme à clarifier ses propres pensées. Il ramène la philosophie à une pensée du quotidien et du langage ordinaire car c’est par le langage que l’homme peut comprendre l’ordinaire.

La question fondamentale de la philosophie se déplace ainsi, avec l’avènement de « la philosophie de l’ordinaire » d’une recherche transcendantale à un fondement strictement pragmatique.

Le philosophe américain Stanley Cavell se réapproprie quelques années plus tard les fondements de cette philosophie de l’ordinaire et en réinterprète les principes dans son ouvrage The Claim of Reason (1979).

Spécialiste de Cavell et de la « philosophie de l’ordinaire », Sandra Laugier nous explique le développement de cette pensée outre-Atlantique.

La conférence a été donnée à l’Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L’invité du Mercredi" / Saison 2008-2009 sur le thème "Actualités". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM /
Date de réalisation : 7 Janvier 2009
Durée du programme : 55 min
producteur : DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen
Réalisateur(s) : DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen
Editeur : DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen , Service Culturel - Université Bordeaux Segalen

 Wittgenstein - Perception de l’image et Vie quotidienne - Hugo Clemot / Sandra Laugier

 John Searle à propos de Ludwig Wittgenstein 1987 (sous-titres anglais)
Media Phusis

 Extraits du film "Wittgenstein" de Derek Jarman 1989 - Discussion à Cambridge (VOST ENG)
Media Phusis

 Détrôner l’Être. Wittgenstein antiphilosophe ? (en réponse à Alain Badiou) d’Antonia Soulez
Éditions Lambert-Lucas, collection "Le Discours philosophique", 2016
Sous la resp. de Marc Pavlopoulos.
Intervenants : Pascale Gillot, Patrice Loraux, Marc Pavlopoulos, Antonia Soulez.
09-06-2018