
*Oeuvres
– Édition électronique des Pensées de Blaise Pascal
– Essay pour les coniques
Date d’édition : 1640. Gallica BNF
– La machine arithmétique(1645).
– Mémorial (1654).
– Traité du triangle arithmétique (1654). Édition de 1665 (Traité du triangle arithmétique, avec quelques autres petits traitez sur la mesme matière) consultable en mode image sur le site de la bibliothèque de l’Université de Cambridge.
– De numericis ordinibus tractatus (1654)
– De l’esprit géométrique et de l’art de persuader (1658 ?). À télécharger au format Word.
– Pensées. (section I, papiers classés, à télécharger au format Word)
– Pensées et opuscules, avec une introduction, des notices, des notes et deux fac-similés du manuscrit des pensées, par Léon Brunschvicg, Hachette, 1909.
– Pensées de Blaise Pascal. Édition électronique en ligne D. Descotes et G. Proust (CERHAC Clermont Ferrand II).
– Trois discours sur la condition des grands
*Textes
**[rouge]EXPLIQUER UN TEXTE : un exemple[/rouge]
Didier MAES, « Nous ne nous tenons jamais au temps présent… jamais. », Pascal - Dailymotion >VIDÉO - Dossier - PDF
++++Questions
« Nous ne nous tenons jamais au temps présent. Nous anticipons l’avenir comme trop lent à venir, comme pour hâter son cours, ou nous rappelons le passé pour l’arrêter comme trop prompt, si imprudents que nous errons dans des temps qui ne sont point nôtres, et ne pensons point au seul qui nous appartient, et si vains que nous songeons à ceux qui ne sont rien, et échappons sans réflexion le seul qui subsiste. C’est que le présent d’ordinaire nous blesse. Nous le cachons à notre vue parce qu’il nous afflige, et s’il nous est agréable nous regrettons de le voir échapper. Nous tâchons de le soutenir par l’avenir, et pensons à disposer les choses qui ne sont pas en notre puissance pour un temps où nous n’avons aucune assurance d’arriver.
Que chacun examine ses pensées. Il les trouvera toutes occupées au passé ou à l’avenir.
Nous ne pensons presque point au présent, et si nous y pensons, ce n’est que pour en
prendre la lumière pour disposer de l’avenir. Le présent n’est jamais notre fin.
Le passé et le présent sont nos moyens : le seul avenir est notre fin. Ainsi nous ne vivons
jamais, mais espérons de vivre, et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable
que nous ne le soyons jamais ».
PASCAL, Pensées, fragment n° 172, éd. Brunschwicq, n° 47, éd. Lafuma
- Quelle contradiction propre aux hommes souligne d’emblée ce texte ?
- En cherchant le bonheur, les hommes trouvent le malheur. Expliquer la "cruauté" de ce paradoxe.
I.
- Pourquoi Pascal fait-il usage du "nous" ?
- Il y a un autre paradoxe : le présent est le seul temps, et il est nié par nous comme manquant de consistance. Expliquer.
- De quoi souffrent le passé et le futur selon les hommes ?
- Que signifie"rappeler" le passé ? Quelle est la différence avec "se" rappeler ?
- Que signifie "anticiper"l’avenir ?
- Que "dénient" les hommes ?
- Pourquoi Pascal nous peint comme "vains" ? Quel est le paradoxe ?
- Le désir d’être heureux nous conduit à désirer perpétuer l’agrément du moment. Pourquoi sommes nous finalement piégés ?
- L’avidité nous ramène sans cesse à fuir notre présent. Expliquer
II.
- Pourquoi le présent n’est jamais notre fin ? Dégager les deux sens du mot "fin".
- Qu’est-ce qui est effroyable pour les hommes ?
- Si on se place du côté de l’éternité, qu’est-ce que le Salut ?
- "Nous ne vivons jamais, nous espérons de vivre" : expliquer
- Quels sont les deux sens du mot "espoir" ?
- Pourquoi Pascal fait-il une relance de l’espoir ?
III.
- L’espérance a quelle fin ?
- Notre condition est déchue : quel souvenir en demeure-t-il ?
Analyses
- MESNARD Jean, « L’ordre dans les Pensées », Dix-septième siècle, 2013/4 (n° 261), p. 575-602. DOI : 10.3917/dss.134.0575. URL : https://www.cairn.info/revue-dix-septieme-siecle-2013-4-page-575.htm
- ICARD Simon, « Éloge de la folie et désaveu de la raison dans les Pensées de Pascal », Dix-septième siècle, 2010/2 (n° 247), p. 235-246. DOI : 10.3917/dss.102.0235. URL : https://www.cairn.info/revue-dix-septieme-siecle-2010-2-page-235.htm
- Henri Gouhier : Pascal et les humanistes chrétiens : l’affaire Saint-Ange. Certaines pages ne sont pas en ligne.
Pierre MAGNARD, Pascal ou l’art de la digression, Éditions Ellipses, Paris, 1997 ,
Extraits : Qui suis-je ?, pp. 38-39 - Disproportion de l’homme, pp. 46-47 - Coeur et raison, pp. 50-51
Pierre MAGNARD, Le vocabulaire de Pascal, Éditions Ellipses, Paris, Paris 2001,
Extraits : Coeur, pp. 8-9 - Divertissement, pp. 15-17 - Finesse, pp. 20-21 - Moi, pp. 36-37 - Pari, pp. 44-45 - Vérité, pp. 56-57
Bernard SÈVE, Pascal ou l’ordre impossible à l’homme - PDF
Leçon de
PASCAL, Justice et force
Leçon de
projet EEE 2009
Blaise Pascal, Le moi et l’infini par Philippe TOUCHET, Professeur de philosophie en Classes Préparatoires aux Grandes Ecole, Lycée J. d’Albret, Saint-Germain . Cours interactif en visio-conférence enregistré le 07/05/2010.
Date de publication 12/05/2010, Durée 57:54
Blaise Pascal, le moi et le divertissement
Séance-TICE,enregistrée le 07/05/2009.
Invités : Jean-Pierre LANGEVIN, professeur de Lettres Modernes au lycée JP Vernant de Sèvres & Philippe TOUCHET, professeur en Classes Préparatoires aux Grandes Écoles
Jean-Louis POIRIER, « Quelle vanité que la peinture ! », Pascal - Dailymotion >VIDÉO - Dossier - PDF
– Cours de Léon LOISEAU sur LA FORCE DES CROYANCES,
donné en visioconférence au lycée Jean-Pierre VERNANT de Sèvres le 07 mai 2015 :
texte
Première partie : Analyse et discussion de l’argument de W. K. Clifford
Deuxième partie :L’argument pascalien "du pari" et objections de Wiliam James
Troisième partie : quelques textes de DESCARTES,
extraits du Discours de la méthode et des Méditations métaphysiques
Recensions
PASCAL.TOURS, DÉTOURS ET RETOURNEMENTS Gérard Lebrun Éditeur : BEAUCHESNE 2016