02
février
2023
au samedi 4 février 2023
To hen
Diversité et usage du concept d’unité chez Aristote
Avec le soutien du Centre Léon Robin (UMR 8061), de GRAMATA (composante de Sphère, UMR 7219), de l’École Doctorale de Philosophie de l’Université Paris 1 (ED 280) et de l’École Doctorale Concepts et Langages (ED 433)
jeudi 2 février, 14h-18h15, Maison de la recherche, Amphi Molinié (rez-de-chaussée)
Présidence : Taha Karagöz (Sorbonne Université – Léon Robin)
14h-15h : Riccardo Chiaradonna (Università Roma Tre) : « L’unité de la substance dans les Catégories d’Aristote »
15h-16h : Ulysse Chaintreuil (Université Paris Nanterre) : « Tô hen semainein ou to sundesmô ? Les unités des logoi chez Aristote »
Présidence : Ulysse Chaintreuil (Université Paris Nanterre)
16h15-17h15 : Annick Jaulin (Université Paris I - Gramata) : « Pluralité de l’un dans les traités métaphysiques d’Aristote »
17h15-18h15 : Alessio Santoro (Université de Lyon 3) : « La définition métaphysique de "un" »
vendredi 3 février, 10h-16h, Maison de la recherche, Amphi Molinié (rez-de-chaussée)
Présidence : Cristina Viano (CNRS – Léon Robin)
10h-11h : Luca Torrente (Sorbonne Université - Léon Robin) : « De deux, un seul principe et d’un seul, les multiples parties de l’entier. Unification et différenciation dans la Génération des Animaux d’Aristote »
11h-12h : David Lefebvre (Sorbonne Université - Léon Robin) : « Sur l’intellect et l’unité de l’être humain dans la Génération des animaux »
Présidence : David Lefebvre (Sorbonne Université - Léon Robin)
14h-15h : Sylvain Delcomminette (Université Libre de Bruxelles) : « L’unité de l’âme dans le De anima ».
15h-16h : Justin Winzenrieth (Sorbonne Université - Léon Robin et LMU Munich - MUSAPh) : « "Mais il est nécessaire que ce soit un" : remarques au sujet du problème de l’unification de la perception chez Aristote »
samedi 4 février, 10h-16h, Sorbonne, Salle Cavaillès (escalier c, 1er étage, droite)
Présidence : Pierre-Marie Morel (Université Paris 1 - Gramata)
10h-11h : Taha Karagöz (Sorbonne Université - Léon Robin) : « L’unité du pragma de la sensation »
11h-12h : Gaïa Bagnati (Sorbonne Université - Léon Robin) : « Sujet-objet : sur l’unité théorétique »
Présidence : Jean-Baptiste Gourinat (CNRS - Léon Robin)
14h-15h : Pierre-Marie Morel (Université Paris 1 - Gramata) : « L’unité métrétique. Le cas de la vertu »
15h-16h : Carlo Natali (Université Ca’Foscari de Venise) : « L’unité des vertus chez Aristote : existe-t-elle et dans quel sens ? »
Contacts et organisation :
U. Chaintreuil (ulysse.chaintreuil@parisnanterre.fr)
A. de Fornel (alice.de-fornel@univ-parisl.fr)
T. Karagöz (tahakaraz@gmail.com)
L. Torrente (lucanotterre@gmail.com)
03
février
2023
Dans le cadre du séminaire "philosophie de l’art"
Organisé par Bruno Haas
Selon Hegel, la philosophie de l’art traite de la production de sens par l’être du signe même. Dans son Esthétique il a fourni une typologie des modes de la signification et de leurs produits ; on la trouve dans la partie consacrée aux « formes de l’art », appelées par Hegel symbolique, classique et romantique. Or, une analyse plus poussée de l’assise logique et sémiotique de ces formes de l’art montre qu’il s’agit, en fait, d’une forme en effet « symbolique », puis d’une forme « iconique », et enfin d’une forme que la sémiologie contemporaine n’a pas encore su dénommer, ni formaliser et que nous allons nommer « fonctionnelle » particulièrement présent en musique. La thèse hégélienne consiste à dire non seulement que l’art se réalise à travers les symboles, les images et les « fonctions », mais plutôt que l’art consiste à élaborer les effets de sens qui se produisent par l’être même du symbole, de l’image et de la « fonction ».
Par une anthropologie historique de la signification, nous entendons une approche scientifique des modalités de production de sens par l’être même des « signes ». Il nous semble que cette approche pourra renouveler notamment l’étude de ce que l’on appelle, aujourd’hui, l’art. L’étude de la production de sens par l’être même des signes s’inscrit dans l’anthropologie fondamentale et philosophique dans la mesure où il s’agit d’une production de l’homme dans un double sens. (1) l’art est produit par l’homme. (2) Mais l’homme est aussi un produit de l’art. Il se produit et se façonne à travers les dimensions de sens générées par l’être même des signes qu’il utilise. Ce renversement de la perspective est l’une des conséquences les plus spectaculaires de l’approche hégélienne, conséquence reprise par toute une série de philosophies et d’approches scientifiques, que ce soit la psychanalyse lacanienne, l’Esthétique adornienne, l’histoire de l’être selon Heidegger ou la déconstruction. Dans les études les plus avancées de l’art médiéval, cette dimension anthropologique de la production de sens est de plus en plus étudiée, notamment dans les travaux de Jean Wirth et d’autres.
Si la sémiologie a fait des progrès importants dans l’étude du symbole et de l’image, elle reste dépourvue d’une étude de ce que nous appelons ici une fonctionnalité, voire une « fonctionnalité déictique ». Pourtant, l’étude des fonctionnalités ou des « systèmes fonctionnels » reste certainement primordiale pour une science de l’art capable d’aborder les œuvres et d’en extraire. Qu’est-ce qu’un « système fonctionnel » ? Comment aborde-t-on l’analyse d’un tel système ? La méthode d’analyse d’un système fonctionnel s’appelle la déixis fonctionnelle. Notre séminaire d’anthropologie historique de la signification débutera donc par une année consacrée entièrement à la technique d’analyse déictico-fonctionnelle. L’intérêt de la déixis fonctionnelle consiste dans le fait qu’elle rend possible une approche scientifique et formalisable des objets singuliers (par exemple d’une peinture singulière dans ses effets les plus impondérables). Elle constitue dans ce sens une école du regard tout en produisant des résultats formalisables et par conséquent utilisables dans d’autres domaines. La déixis fonctionnelle a connu des applications particulièrement poussées en musicologie, et ceci probablement parce que l’analyse symbolique et iconique y promet particulièrement peu de résultats. Elle est en train de se développer actuellement dans le domaine des arts plastiques, et surtout dans celui de la peinture. L’introduction à la déixis fonctionnelle comportera donc en même temps une introduction dans les champs de son application.
I. 2022/23
La déixis fonctionnelle. Théorie et applications
Dans ce séminaire, on introduira à la théorie de la déixis fonctionnelle et à son application dans différents domaines, dont la musique, la peinture et la poésie. Certaines des séances auront lieu au musée. D’autres seront accompagnées de performances musicales, voire de lectures poétiques.
Dates prévues : le vendredi 18h-20h, salle Cavaillès
– 28 octobre 2022
Bruno Haas : "La deixis fonctionnelle. Concepts fondamentaux"
– 18 novembre 2022
Vladimir Safatle : "Formes sous tension dans Lulu (A. Berg) : L’insoumission et sexuation des corps aux années 30"
Le public est invité à se familiariser par avance avec l’opéra de Alban Berg Lulu dont on peut trouver des enregistrements sur l’internet
– 9 décembre 2022
Bruno Haas : "Deixis fonctionnelle, suite. Introduction à la formalisation d’effets picturaux"
Il sera question notamment de la description des systèmes chromatiques, étudiée d’abord dans un tableau de Nicolas Poussin au Louvre (Eliézer et Rébecca, 1658)
3 février 2023
24 février 2023
31 mars 2023
Les dates des séances supplémentaires au Louvre seront communiquées par la suite.
INSCRIPTION
03
février
2023
Séminaire organisé par Juliette Dross, EA 4081, Rome et ses renaissances
Jean-Baptiste Gourinat, UMR 8061, Centre Léon Robin
Charlotte Murgier, Centre Gramata (UMR SPHERE 7219)
Christelle Veillard, EA373, Institut de Recherches Philosophiques
Les genres de vie
3 février, Université Paris I Panthéon Sorbonne. Salle 216 (centre Panthéon)
Philipp Horky (Durham University) : « Pythagorean Kinds of Life »
Thomas Bénatouïl (Université de Lille) : « Vie philosophique et vie politique dans l’Académie de Speusippe à Arcésilas »
– 17 février, Sorbonne Université, Maison de la recherche, salle D 040
Isabelle Chouinard (Yale University) : « Le mode de vie cynique vu par les stoïciens »
Jordi Pià Comella (Université Paris III-Sorbonne Nouvelle) : « Le cynisme dans le De philosophia de Varron : d’école à mode de vie »
– 10 mars, Université Paris Nanterre, bâtiment Weber, salle de séminaire 2
Georgia Tsouni (Université de Crète) : « Roman Stoics on the agricultural bios »
Stéphane Marchand (Université Paris I Panthéon Sorbonne) : « Mode de vie et sagesse sceptique »
– 14 avril, Sorbonne Université, Maison de la recherche, salle D 040
Geert Roskam (KU Leuven) : « Epicurus’ Peri biôn and its reception in the late Roman Republic »
Bénédicte Delignon (Université Paris-Nanterre) : « Les genres de vie chez Horace : relecture poétique, éthique et politique de la vie mixte »
– 12 mai, Sorbonne Université Paris, Maison de la recherche, salle D 040
Anne-Isabelle Bouton-Touboulic (Université de Lille) : « Masculin/féminin : la question du genre de vie chez Augustin »
Adrien Lecerf (CNRS Sorbonne Université, Centre Léon Robin) : « Le thème des genres de vie (Eth. Nic. I, 3) et son écho chez Jamblique (Vit. Pyth. 58) »
Pièce(s) jointe(s) :
Télécharger ce fichier (SPHR affiche 22 23.pdf)SPHR affiche 22 23.pdf
03
février
2023
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne (UMR 8103, CNRS-Paris 1)
Centre de Philosophie Contemporaine de la Sorbonne
La première séance du séminaire « Race et Culture : Questionnements philosophiques » aura lieu le vendredi 25 novembre, de 16h à 18h, en ligne.
Jean-Godefroy Bidima (Tulane University) donnera une conférence intitulée « Itinéraires d’un philosophe allemand en temps d’Apartheid : les critiques de Gerhard A. Rauche (1920-2003) ».
Le séminaire est ouvert à tous, après inscription préalable à l’adresse suivante :
https://evento.univ-paris1.fr/survey/seminaire-race-et-cu...-rajbc4lh
Le programme annuel et l’argument du séminaire sont disponibles sur la page web du séminaire : : https://nosophi.hypotheses.org/vie-scientifique/seminaire-race-et-culture-questionnements-philosophiques
https://philosophie.pantheonsorbonne.fr/evenements/race-et-culture-questionnements-philosophiques-1
Programme
Organisatrices : Magali BESSONE (Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Sophie GUÉRARD DE LATOUR (ENS Lyon) et Jamila MASCAT (Utrecht Univ.)
En 2022-2023, les séances se tiendront le vendredi de 16h à 18h essentiellement à distance sauf indication contraire.
L’inscription est obligatoire selon les indications précisées pour chaque séance.
– 25 novembre
Jean-Godefroy Bidima (Tulane University) :
« Itinéraires d’un philosophe allemand en temps d’Apartheid : les critiques de Gerhard A. Rauche (1920-2003) »
– 9 décembre
Elsa Dorlin (Université de Toulouse) :
« Race contre classe »
– 27 janvier - séance hybride
En présence, salle de la BIS, Centre Sorbonne 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris
Léora Auslander (Chicago University) :
« Une nouvelle conceptualisation des études de race : le Département de “Race, Diaspora, and Indigeneity” à l’Université de Chicago »
– 3 février
Ernest-Marie Mbonda (Université catholique d’Afrique centrale) :
« L’afrocentricité est-elle un “racisme antiraciste” ? »
– 24 mars
Mickaella Perina (University of Massachusetts) :
TBA
– 7 avril
Mickaelle Provost (Dalhousie University) :
« Anna Julia Cooper, W. E. B Du Bois et l’existentialisme noir »
– 26 mai - séance hybride
En présence, salle 13 Centre Lourcine, 1 rue de la Glacière 75013 Paris
Souleymane Bachir Diagne (Columbia University) :
« Tribus, races, humanisme »
23 juin - séance hybride
Ens, Lyon
« Empires et impérialismes »
Yann Allard-Tremblay (McGill University) : « Consolation et Réconciliation : une voie depuis la blanchité vers l’humanité »
Mohamed Amer Meziane (Brown University) : « La race, le ciel et la terre. L’impérialité coloniale entre spectralité et dissémination »
Ann Stoler (New School) : « Le travail de la philosophie : sur le terrain impérial »
03
février
2023
Dans le cadre du séminaire "philosophie de l’art"
Organisé par Bruno Haas
Selon Hegel, la philosophie de l’art traite de la production de sens par l’être du signe même. Dans son Esthétique il a fourni une typologie des modes de la signification et de leurs produits ; on la trouve dans la partie consacrée aux « formes de l’art », appelées par Hegel symbolique, classique et romantique. Or, une analyse plus poussée de l’assise logique et sémiotique de ces formes de l’art montre qu’il s’agit, en fait, d’une forme en effet « symbolique », puis d’une forme « iconique », et enfin d’une forme que la sémiologie contemporaine n’a pas encore su dénommer, ni formaliser et que nous allons nommer « fonctionnelle » particulièrement présent en musique. La thèse hégélienne consiste à dire non seulement que l’art se réalise à travers les symboles, les images et les « fonctions », mais plutôt que l’art consiste à élaborer les effets de sens qui se produisent par l’être même du symbole, de l’image et de la « fonction ».
Par une anthropologie historique de la signification, nous entendons une approche scientifique des modalités de production de sens par l’être même des « signes ». Il nous semble que cette approche pourra renouveler notamment l’étude de ce que l’on appelle, aujourd’hui, l’art. L’étude de la production de sens par l’être même des signes s’inscrit dans l’anthropologie fondamentale et philosophique dans la mesure où il s’agit d’une production de l’homme dans un double sens. (1) l’art est produit par l’homme. (2) Mais l’homme est aussi un produit de l’art. Il se produit et se façonne à travers les dimensions de sens générées par l’être même des signes qu’il utilise. Ce renversement de la perspective est l’une des conséquences les plus spectaculaires de l’approche hégélienne, conséquence reprise par toute une série de philosophies et d’approches scientifiques, que ce soit la psychanalyse lacanienne, l’Esthétique adornienne, l’histoire de l’être selon Heidegger ou la déconstruction. Dans les études les plus avancées de l’art médiéval, cette dimension anthropologique de la production de sens est de plus en plus étudiée, notamment dans les travaux de Jean Wirth et d’autres.
Si la sémiologie a fait des progrès importants dans l’étude du symbole et de l’image, elle reste dépourvue d’une étude de ce que nous appelons ici une fonctionnalité, voire une « fonctionnalité déictique ». Pourtant, l’étude des fonctionnalités ou des « systèmes fonctionnels » reste certainement primordiale pour une science de l’art capable d’aborder les œuvres et d’en extraire. Qu’est-ce qu’un « système fonctionnel » ? Comment aborde-t-on l’analyse d’un tel système ? La méthode d’analyse d’un système fonctionnel s’appelle la déixis fonctionnelle. Notre séminaire d’anthropologie historique de la signification débutera donc par une année consacrée entièrement à la technique d’analyse déictico-fonctionnelle. L’intérêt de la déixis fonctionnelle consiste dans le fait qu’elle rend possible une approche scientifique et formalisable des objets singuliers (par exemple d’une peinture singulière dans ses effets les plus impondérables). Elle constitue dans ce sens une école du regard tout en produisant des résultats formalisables et par conséquent utilisables dans d’autres domaines. La déixis fonctionnelle a connu des applications particulièrement poussées en musicologie, et ceci probablement parce que l’analyse symbolique et iconique y promet particulièrement peu de résultats. Elle est en train de se développer actuellement dans le domaine des arts plastiques, et surtout dans celui de la peinture. L’introduction à la déixis fonctionnelle comportera donc en même temps une introduction dans les champs de son application.
I. 2022/23
La déixis fonctionnelle. Théorie et applications
Dans ce séminaire, on introduira à la théorie de la déixis fonctionnelle et à son application dans différents domaines, dont la musique, la peinture et la poésie. Certaines des séances auront lieu au musée. D’autres seront accompagnées de performances musicales, voire de lectures poétiques.
Dates prévues : le vendredi 18h-20h (sauf indication contraire), salle Cavaillès
28 octobre 2022 - 18h00-20h00
Bruno Haas : "La deixis fonctionnelle. Concepts fondamentaux"
18 novembre 2022 - 18h00-20h00 ATTENTION SEANCE ANNULEE
Vladimir Safatle : "Formes sous tension dans Lulu (A. Berg) : L’insoumission et sexuation des corps aux années 30"
Le public est invité à se familiariser par avance avec l’opéra de Alban Berg Lulu dont on peut trouver des enregistrements sur l’internet
9 décembre 2022 - Attention la séance se tiendra de 19h00 à 21h00
Bruno Haas : "Deixis fonctionnelle, suite. Introduction à la formalisation d’effets picturaux"
Il sera question notamment de la description des systèmes chromatiques, étudiée d’abord dans un tableau de Nicolas Poussin au Louvre (Eliézer et Rébecca, 1658)
3 février 2023 - 18h00-20h00 - inscription à venir
24 février 2023 - 18h00-20h00
31 mars 2023 - 18h00-20h00
Les dates des séances supplémentaires au Louvre seront communiquées par la suite.