"Exercer le métier de professeur de philosophie ne consiste pas à restituer des traditions [philosophiques attestées de l’Antiquité à l’époque contemporaine], mais à exploiter leur puissance de subversion : subversion des opinions reçues, des idées toutes faites, des convictions de la bien-pensance, subversion enfin des raccourcis auxquels on réduit, très souvent, les idées philosophiques elles-mêmes"
Fiche réalisée par l’IAN de philosophie de l’académie de Créteil
Chaque année avec le calendrier du baccalauréat, une note précise que les correcteurs de copies de philosophie sont dispensés de surveillance dès lors qu’ils ont reçu leurs copies.
Vous pouvez concevoir des exercices en vous inscrivant... ou/et utiliser ceux en ligne
COURS DIFFUSÉS EN VISIOCONFÉRENCES INTERACTIVES
AVEC LA PARTICIPATION DES PROFESSEURS ET DE LEURS ÉLÈVES
Sont rassemblées ici des ressources autour du programme EMC en terminale
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Baccalauréat Session 2018
Série technologique STHR
Recommandations Groupe de Philosophie - IGEN (Avril 2018)
Destinataires : Inspecteurs d’académie - inspecteurs pédagogiques régionaux de philosophie, professeurs de philosophie enseignant dans les classes de la série STHR, professeurs correcteurs (commissions d’entente et d’harmonisation du baccalauréat).
Dans chaque académie, il importe, sous la responsabilité des inspecteurs d’académie, inspecteurs pédagogiques régionaux, de préparer les professeurs-correcteurs à l’évaluation des nouvelles épreuves de philosophie de la série STHR par une série d’échanges et de formations spécifiques.
Il faut en effet tenir compte de la nouveauté des épreuves de baccalauréat de la série STHR, mais aussi de la continuité intellectuelle entre ces nouveaux exercices et les exercices déjà connus et pratiqués.
Les sujets de baccalauréat se composent de 3 items : 1/ une « dissertation » formulée sous la forme d’une question ; 2/ une « composition » formulée sous la forme d’une question, à la manière du sujet de dissertation, mais aussi accompagnée de questions ; 3/ une « explication de texte » accompagnée de questions.
Le sujet de dissertation ne comporte pas de questions. Les consignes actuellement en vigueur pour l’évaluation des copies choisissant ce sujet sont reconduites.
Le sujet de composition comporte des questions. Ces questions, à la différence de ce qui se pratique dans les autres séries de la voie technologique, doivent faire l’objet d’une réponse, concise et précise à la fois. Les candidats doivent y répondre comme ils le font dans les autres disciplines, et cela en suivant l’ordre indiqué par le sujet. On sera évidemment tolérant à l’égard d’un élève qui composerait une bonne copie en s’affranchissant en partie de l’ordre déterminé des questions, à condition toutefois que le sujet soit traité et que la copie réponde, substantiellement, aux questions posées.
Les questions sont réparties en 4 étapes successives : 1/ une série de questions permettant d’éclairer les termes du sujet et d’ancrer la réflexion dans des situations et des exemples concrets ; 2/ une série de questions permettant aux candidats d’élaborer le problème du sujet ; 3/ une série de questions permettant au candidat d’envisager plusieurs hypothèses de réponse argumentées à la question posée ; 4/ une série de questions invitant le candidat à retenir l’hypothèse de réponse argumentée, de son point de vue, la plus satisfaisante, et à exposer les éléments de sa justification.
L’évaluation des copies est globale et tient compte du mouvement d’ensemble de la copie. Il n’y a pas de barème.
Le sujet d’explication de texte comporte des questions qui doivent faire l’objet d’une réponse concise et précise. Le texte n’est pas un prétexte à une réflexion d’ordre général sur son thème, il est l’objet même de l’étude à conduire et c’est relativement à cette exigence que les copies sont évaluées. On a veillé à ce que les textes soient d’une longueur raisonnable (un peu plus longs que ceux des autres sujets de la voie technologique, qui ont eu ces dernières années tendance à devenir très courts) pour appeler et permettre une explication précise et développée.
Les questions sont réparties en 3 étapes successives : 1/ une série de questions particulières, attirant l’attention des candidats sur des moments importants du texte ; 2/ une série de questions plus générales, invitant les candidats à comprendre synthétiquement la visée problématique et argumentative du texte ; 2/ une série de questions invitant le candidat à examiner, à partir des éléments proposés dans le texte, l’un des problèmes que le texte met en jeu.
L’évaluation des copies est globale et tient compte du mouvement d’ensemble de la copie. Il n’y a pas de barème.
Questions complémentaires éventuelles : à adresser au groupe de philosophie de l’IGEN.
Plan Académique de Formation
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Écrit 2ème épreuve : composition de philosophie se rapportant à une notion ou (...)
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GROUPE PERMANENT ET SPÉCIALISÉ DE PHILOSOPHIE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION (...)
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Suite au Plan Vigipirate, munissez-vous de votre pièce d’identité.
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Concours interne du Capes et Caer - Capes
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Rapport CAPES externe 2017
Rapport CAPES externe 2016
Rapport CAPES (...)
Cette rubrique est le résultat d’un travail réalisé collectivement dans le cadre du Plan Académique de Formation de philosophie de l’Académie de Créteil.
Elle s’inscrit dans une nouvelle rubrique du site académique : la bibliothèque du Plan Académique de Formation. http://philosophie.ac-creteil.fr/
Vous y trouverez des ressources pouvant approfondir la construction d’un cours, une lecture suivie auprès des élèves ou encore votre propre curiosité.
Vous êtes également invité, si vous le souhaitez, à contribuer à ce travail, en proposant des analyses complémentaires sur Lagora (http://lagora.ac-creteil.fr/) .
Maryse Emel, webmestre du site académique de Créteil
Intervenants : Gilles BARROUX, enseignant de philosophie en lycée, docteur en philosophie : communication ayant pour titre « De l’idée d’histoire naturelle à celle d’évolution : quelques contributions philosophiques majeures » ; Thierry HOQUET, MCF à Paris X Nanterre, auteur d’un ouvrage récent, Darwin contre Darwin, Seuil 2009 : communication ayant pour titre « L’invention du darwinisme : enjeux autour de la constitution d’une tradition darwinienne en biologie » ; Dominique LECOURT, Professeur à Paris VII, auteur, notamment, de L’Amérique entre la Bible et Darwin, PUF, Quadrige, 2007 : communication portant sur "Darwin et la philosophie" ; Joël DOLBEAULT : enseignant de philosophie en lycée, doctorant à Lille III, communication portant sur les idées de Bergson à propos de l’évolution, de sa conception (non matérialiste) de la vie, et de son analyse critique des différentes théories de l’évolution.
Les actes de ce stage peuvent être désormais consultés et téléchargés : Présentation, par Gilles Barroux ; Gilles Barroux, De l’idée d’histoire naturelle à celle d’évolution : quelques contributions philosophiques majeuresJoël Dolbeault, L’Évolution selon Bergson : ni un hasard, ni un plan ; Dominique Lecourt, Darwin et la philosophie.
DESCARTES MEDITATION METAPHYSIQUE VI
LES PASSIONS DE L’ÂME
Responsable de la formation : Bertrand Denis, IA-IPR de l’Académie de Créteil
Support technique : Maryse Emel, webmestre du site académique de Créteil.
"Le langage". Dossier constitué par Madame Delphine Blitman, professeure agrégée au lycée Léonard de Vinci de Tremblay-en-France, dans le prolongement de la première journée de stage consacrée au langage en janvier 2016.
Eclaircissement de la notion de "vie"
"Traces du temps" par David Belot, responsable opérationnel du stage
et intervention de Denis Perrin
"Justice et droit. Quelques pistes" . Responsable opérationnelle Florence PERRIN, professeure agrégée de philosophie au lycée Jean Zay.
"Lecture suivie du Théétète de Platon"
Responsable de la formation : Bertrand Denis, IA-IPR de l’Académie de Créteil
Support technique : Maryse Emel, webmestre du site académique de Créteil.
La nature. En prolongement des Rencontres de Langres
La Démocratie
THÉÂTRE DÉJAZET / D’IVAN TOURGUENIEV, TRADUCTION MICHEL VINAVER / MES ALAIN FRANÇON
du Vendredi 9 mars 2018 au Samedi 28 avril 2018
Imposante, la mise en scène picturale d’Un mois à la campagned’Ian Tourgueniev. Au centre d’une distribution de haut vol, Anouk Grinberg fait vibrer toute la beauté de son art.
Dans Un mois à la campagne, pièce écrite en 1850 (dont Michel Vinaver signe une nouvelle traduction* pour ce spectacle), Ivan Tourgueniev met en lumière les emportements et les tourments intimes que peut faire naître l’inattendu de l’amour. Il dépeint les souffles d’une passion encombrante qui surgit, un été, dans l’existence cadrée d’une femme appartenant à la haute société russe. Anesthésiée par la monotonie d’un quotidien soumis aux usages des conventions sociales, Natalia Petrovna est ainsi prise d’un brusque regain de vie le jour où elle fait la connaissance de Beliaev, un jeune étudiant qu’elle a engagé comme précepteur, le temps d’un séjour à la campagne, pour s’occuper de son fils Kolia. Au contact de cet employé qui lui ouvre les portes d’un ailleurs, un monde aux multiples possibles se propose soudain à la mère de famille. Un monde au-delà des règles, des conditionnements, qui vient remettre en cause l’immobilisme d’un destin déjà accompli et révéler à elle-même une femme semblant ne s’être jamais réellement posée la question de la liberté, du libre-arbitre, du bonheur. Ce personnage qui envisage pour la première fois le chemin de l’individuation est interprété, dans l’imposante mise en scène présentée par Alain Françon au Théâtre Déjazet (le spectacle a été créé, en janvier dernier, au Théâtre Montansier de Versailles) par Anouk Grinberg.
Un appel de l’ailleurs, qui fait vaciller la raison
Ce qu’accomplit la comédienne dans le rôle de Natalia Petrovna est magistral. Tour à tour joyeuse, grave, piquante, douce, désarçonnée, batailleuse, espiègle…, Anouk Grinberg ne s’appesantit sur rien. Insolite et virevoltante, elle met en évidence les vérités de son personnage, explore toutes les nuances de l’instant pour en éclairer à la fois la fugacité et la profondeur. Se manifestent ainsi les états d’âme d’une femme qui – déstabilisée par la nouveauté de perspectives qui l’exaltent tout en la mettant en danger – tente de retrouver une forme d’équilibre. Et de sérénité. Pour compléter sa distribution, Alain Françon a réuni des interprètes eux aussi remarquables. Nicolas Avinée, Jean-Claude Bolle-Reddat, Laurence Côte, Catherine Ferran, Philippe Fretun, India Hair, Micha Lescot et Guillaume Lévêque donnent corps à la matière rayonnante de ce spectacle vif et délicat, aiguisé et spirituel. Déployant son art de l’essentiel, le grand metteur en scène fait émerger, sous des faux airs de classicisme, la densité de l’humain et la complexité des choses de l’existence. Rien n’est jamais superflu ou forcé dans ce travail d’orfèvre. La justesse, l’ampleur, la nécessité s’imposent ici en tout.
Manuel Piolat Soleymat
* Texte publié chez L’Arche Editeur.
Un mois à la campagne
du Vendredi 9 mars 2018 au Samedi 28 avril 2018
Théâtre Déjazet
41 boulevard du temple, 75003 Paris.
Du lundi au samedi à 20H30. Relâche le dimanche. Tél. : 01 48 87 52 55. www.dejazet.com
THÉÂTRE ELIZABETH CZERCZUK / D’APRÈS STANISLAW IGNACY WITKIEWICZ / MES ELIZABETH CZERCZUK
du Jeudi 8 mars 2018 au Samedi 14 avril 2018
La metteure en scène et comédienne Elizabeth Czerczuk clôt la trilogie Les Inassouvis en s’inspirant librement de Matka (La Mère) de Stanislaw Ignacy Witkiewicz. Un théâtre baroque profondément singulier.
Après Requiem pour les artistes* et son fascinant cortège de morts-vivants, après Dementia Praecox 2.0*, libre adaptation étonnante de la pièce Le Fou et la nonne (1923) de Stanislaw Ignacy Witkiewicz, Elizabeth Czerczuk propose Matka, dernier volet de son triptyque Les Inassouvis, inspiré par la pièce éponyme de son auteur de prédilection. Toujours dans la même veine d’un théâtre total, cathartique, engageant profondément l’âme, et le corps, au point de le parer d’atours spectaculaires. Comme dans certains théâtres traditionnels codifiés, mais avec une liberté singulière dont l’audace fait écho au sens de la dérision et à la tonalité absurde de l’auteur. Méconnu en France, considéré en Pologne comme une figure marquante de l’entre-deux-guerres, Stanislaw Ignacy Witkiewicz, écrivain, peintre et photographe, allie dans ses œuvres le grotesque et le tragique. S’il a élaboré la théorie de la « forme pure » en art, Elizabeth Czerczuk choisit quant à elle de créer un théâtre total, baroque, plastique et chorégraphié, où la vision catastrophiste de l’auteur se teinte d’espoir grâce à l’art, qui permet à l’être humain de combattre sa finitude et de transcender sa condition. Comme si l’artiste ici devenait une sorte de Sisyphe heureux de porter son lourd fardeau, de tracer un sillon créatif irrigué par toutes sortes d’héritages, de désirs et de manques. Matka convoque le couple formé par la mère et le fils (Elizabeth Czerczuk et Zbigniew Yann Rola), qui se déchirent, mais aussi six danseuses, trois musiciens, et un conférencier (Yann Lemo) qui fait entendre les mots de l’auteur.
Un geste d’artiste libre
Plus que le nœud des relations filiales, c’est un tableau exubérant et exacerbé de la décadence qui se déploie, celui d’une « humanité qui dégringole » et s’oublie à travers l’alcool ou les drogues, celui d’une interrogation sur le mystère de l’existence malgré l’écrasement de l’individu. L’énergie puissante de la danse, le pouvoir évocateur de la musique et le jeu expressionniste composent un alliage souvent saisissant, où la parole est reléguée à la marge, d’autant plus qu’elle s’énonce par éclats fragmentés (plus ou moins compréhensibles) sans réels dialogues. Ce qui convainc ici est moins la relation au texte et à l’auteur admiré que le geste théâtral même, plastique et chorégraphié, travaillé avec un engagement unique dans la filiation des maîtres polonais – Tadeusz Kantor, Jerzy Grotowski, Henryk Tomaszewski -, et plus généralement du théâtre slave, lorsque faire du théâtre est la vie même à chaque instant. Dans une tonalité surréaliste parfois beckettienne, le théâtre par sa fabrication follement ambitieuse fait écho à l’imaginaire de l’auteur, qui s’élève contre la contamination du mensonge et la « moutonisation définitive ». Les repères spatio-temporels même en sont chamboulés, et les spectateurs sont littéralement pris par la main pour inverser les places, et quitter leur insolite colline verdoyante pour la scène. Comme un appel à la liberté…
Agnès Santi
*Lire nos critiques dans La Terrasse n°259 et n°261
du Jeudi 8 mars 2018 au Samedi 14 avril 2018
Théâtre Elizabeth Czerczuk
20, rue Marsoulan, 75012 Paris
Les jeudis, vendredis et samedis à 20h30. Tel : 01 84 83 08 80. www.theatreelizabethczerczuk.fr
LE RÉCIT D’UN HOMME INCONNU Anatoli Vassiliev
THÉÂTRE — CRÉATION
27 MARS > 8 AVRIL MC93
- 4H AVEC ENTRACTE
Anatoli Vassiliev réunit un trio artistique talentueux — Valérie Dréville, Sava Lolov, Stanislas Nordey — pour faire entendre une des plus belles et des plus surprenantes nouvelles d’Anton Tchekhov. Véritable plongée dans les méandres des rapports amoureux et dans les tréfonds d’une société russe où les idéaux se délitent.
Comme toujours avec Tchekhov, il y a une histoire racontée le plus simplement possible et il y a ce qui se cache derrière les mots. C’est ce sous-texte qui intéresse particulièrement Anatoli Vassiliev pour ce qu’il révèle de la complexité des êtres et des événements qu’ils traversent. Illusions et désillusions, passions amoureuses et délitements des idéaux dans un pays en proie aux doutes et à la contestation. C’est en fouillant dans les tréfonds obscurs, dans la cave de la maison Russie, que le docteur Tchekhov se révèle un extraordinaire écrivain, un étonnant observateur qui dissèque ce corps en convulsion qu’est devenu sa patrie en cette fin du XIXème siècle. Il y a des accents dostoïevskiens dans cette nouvelle qui résonne étrangement dans la confusion qui semble envahir aujourd’hui notre occident désenchanté.
Avec le Théâtre de la Ville — Paris
Plus qu’une autobiographie lyrique, “Les confessions” racontent la quête d’une âme tournée vers Dieu qui trouve son point d’orgue dans une réflexion sur le temps. Saint Augustin y orchestre une symphonie de thèmes sur la condition humaine, la mémoire et la spiritualité dont les siècles successifs n’ont cessé de s’enchanter. Une splendide méditation sur ce qu’est vivre le temps sans s’y perdre. Un des grands livres de chevet de l’Occident.
vendredi 23 mars à 20h30
Lecture de salut public Xénophon "L’Apologie de Socrate"
avec Jean-Yves Broustail et Nicolas Liautard
Nous retrouvons notre célèbre historien, défenseur d’Athènes et disciple de Socrate dont il fait ici l’apologie. Xénophon nous livre avec cet ouvrage un portrait pittoresque du père de la philosophie occidentale lors de son procès. On y découvre un Socrate parfois joyeux, souvent bourru, mais surtout profondément humain. Et peut-être aussi, plus authentique que l’impeccable maître spirituel que Platon a bien voulu laisser dans nos mémoires.
Jeudi 5 avril à 20h30
L’Iliade Et L’Odysee à Ivry sur Seine
Il faut une belle dose de culot pour s’attaquer à l’épopée, et plus encore, aux mythes fondateurs de L’Iliade et de L’Odyssée. Ce défi, Pauline Bayle a choisi de le relever, parce qu’au moment où l’Europe traverse une crise politique et économique majeure, il est important de faire entendre la voix d’Homère...
L’Iliade et L’Odyssée : la guerre et le retour chez soi. Le premier poème célèbre la force des héros combattants, Achille et Hector, le second la ruse et l’intelligence de celui qui n’arrive pourtant pas à rentrer chez lui. L’audace de la mise en scène n’est pas en reste sur l’audace héroïque : cinq jeunes comédiens portent le monument qu’est L’Iliade. Dans une scénographie minimaliste, laissant se déployer l’imagination du spectateur pour recréer les batailles, le bruit et la fureur. Et ce sont deux comédiennes qui portent les rôles des